415
pages
Français
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2019
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Publié par
Date de parution
18 juin 2019
Nombre de lectures
168
EAN13
9782374536897
Langue
Français
2 décembre 2018
Le commandant Gerfaut et ses adjoints sont invités en Italie pour donner une conférence. Ce qui ressemblait à des vacances tourne vite au cauchemar. Dès leur arrivée à Fiumicino, ils sont la cible d’un attentat qui fait de nombreuses victimes. Adriana est grièvement blessée et lutte contre la mort. Bien qu’abattu et démoralisé, Gerfaut se joint au capitaine Paola Tempesti, de la Sécurité Intérieure italienne. Poursuivant un témoin disparu, ses investigations le mènent au Parrain de Cosa Nostra. L’enquête piétine, mais quand on cherche la vérité à Rome, les mystères du Vatican et le silence de l’Opus Dei ne tardent pas à brouiller les pistes. Il va traquer les coupables, quitte à mettre la Ville Éternelle à feu et à sang.
Résoudra-t-il cette énigme ? Quel effroyable secret se cache derrière tous ces crimes ?
Le commandant n’a plus rien à perdre et il ira au bout de lui-même.
Piège mortel au Vatican est la 7e enquête du commandant Gabriel Gerfaut.
Publié par
Date de parution
18 juin 2019
Nombre de lectures
168
EAN13
9782374536897
Langue
Français
Présentation
2 décembre 2018
Le commandant Gerfaut et ses adjoints sont invités en Italie pour donner une conférence. Ce qui ressemblait à des vacances tourne vite au cauchemar. Dès leur arrivée à Fiumicino, ils sont la cible d’un attentat qui fait de nombreuses victimes. Adriana est grièvement blessée et lutte contre la mort. Bien qu’abattu et démoralisé, Gerfaut se joint au capitaine Paola Tempesti, de la Sécurité Intérieure italienne. Poursuivant un témoin disparu, ses investigations le mènent au Parrain de Cosa Nostra. L’enquête piétine, mais quand on cherche la vérité à Rome, les mystères du Vatican et le silence de l’Opus Dei ne tardent pas à brouiller les pistes. Il va traquer les coupables, quitte à mettre la Ville Éternelle à feu et à sang.
Résoudra-t-il cette énigme ? Quel effroyable secret se cache derrière tous ces crimes ?
Le commandant n’a plus rien à perdre et il ira au bout de lui-même.
Piège mortel au Vatican est la septième enquête du commandant Gabriel Gerfaut.
Gilles Milo-Vacéri a une vie bien remplie. Après des études de droit, il vit pendant quelques années de multiples aventures au sein de l’armée puis entame une série de voyages sur plusieurs continents afin de découvrir d’autres cultures. C’est un auteur protéiforme, explorant sans cesse de nouveaux territoires. Le polar ou le thriller, le roman d’aventures inscrit dans l’Histoire ancienne ou plus contemporaine, les récits teintés de fantastique, se sont imposés à lui en libérant complètement sa plume de toutes contraintes et révélant un imaginaire sans limites. Au-delà d’une trame souvent véridique, le suspense et les intrigues s’imposent dans ses romans, apportant une griffe particulière à ses publications. Un pied dans la réalité, l’autre dans un univers étrange où tout peut devenir possible, Gilles Milo-Vacéri surprend ses lecteurs avec des textes au réalisme angoissant. Il aime conserver un lien étroit et permanent avec son lectorat, lors de rencontres dédicaces ou grâce à sa présence sur les réseaux sociaux et son blog officiel qu’il anime très activement.
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PIÈGE MORTEL AU VATICAN
Les enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut Tome 7
Gilles Milo-Vacéri
38 rue du polar
À Caroline, J’espère pouvoir t’y emmener un jour, car la Ville Éternelle et le Vatican sont les écrins d’une Histoire passionnante qu’il faut découvrir avec le cœur, autant qu’avec les yeux…
Prologue
28 novembre 2018
États-Unis d’Amérique - État de Virginie - Palisades
Le V8 de sa Chevrolet Mustang ronronnait tranquillement, en sous-régime. Avec ce temps déplorable et la neige qui tenait sur la route, toutes les manœuvres devenaient compliquées. Pourtant, il adorait son nouveau jouet, même s’il lui avait coûté une fortune et que sa femme avait franchement désapprouvé son caprice en lui faisant une scène mémorable. Il s’était contenté de répliquer qu’à son âge et compte tenu de ses responsabilités, il aimait profiter de la vie et de chaque instant de liberté.
À 48 ans, Mack Galloway dirigeait le service des Opérations Spéciales de la CIA. Après une carrière couverte de gloire au sein du corps des Marines, l’Agence avait recruté ce jeune commandant si prometteur, l’un des rares à avoir obtenu la médaille d’Honneur pour actes de bravoure multiples.
En abordant le Chain Bridge qui traversait le Potomac, le conducteur réfléchissait à cette convocation très étrange. Si Thomas Scott-Armstrong, le grand patron de la CIA, l’avait convoqué dans ce coin perdu, en lui intimant le secret absolu, c’est qu’il y avait anguille sous roche et que l’affaire risquait de ne pas être simple.
— Oh, merde ! jura-t-il, en rattrapant in extremis une embardée de son bolide.
Depuis la veille, un temps déplorable s’était abattu sur la Virginie et le district de Washington. Langley n’avait pas été épargnée et ce soir, rouler sur cette chaussée qui brillait dans ses phares devenait un exercice périlleux.
Pourquoi son grand patron lui avait-il donné rendez-vous dans ce bled pourri alors qu’ils auraient pu tranquillement discuter dans une des pièces sécurisées du siège de la CIA ? Son appel téléphonique avait été des plus brefs, malgré les lignes ultraprotégées. Il ne lui avait donné aucune indication, pas un mot de trop et depuis ce matin le cerveau de Galloway échafaudait des dizaines d’hypothèses, toutes plus farfelues les unes que les autres.
Mack jeta un coup d’œil rapide à son GPS pour ne pas se perdre dans le dédale de petites routes où la forêt masquait les villas des riches autochtones.
— Bordel, une chatte n’y retrouverait pas ses petits ! pesta-t-il, devant faire une courte marche arrière pour s’engager dans un embranchement mal indiqué.
Il ralentit encore et sa montre lui apprit qu’il avait quinze bonnes minutes de retard. Peu importait, il serait au rendez-vous et si toutefois son supérieur lui faisait une remarque, il n’aurait qu’à lui réciter le bulletin météo du jour et l’avertissement de la jolie journaliste de CNN. Si vous pouvez éviter de prendre la voiture, restez chez vous !
Tout en grommelant, il finit par trouver le bon chemin et arriva devant un chalet qu’il ne put voir qu’en s’engageant dans l’allée privée.
— Eh bien ! C’est peut-être la garçonnière de ce vieux brigand ! dit-il, en souriant.
Son sourire s’effaça en reconnaissant la berline noire du directeur de la CIA stationnant près de deux autres limousines. Il fronça les sourcils en apercevant les hommes des Services Secrets 1 qui lui firent immédiatement face et dès cette seconde, il comprit que c’était grave.
— Ah bon Dieu, qu’est-ce qui se passe encore ? jura-t-il, entre ses dents serrées.
Les agents agirent avec une rigueur quasi militaire. Un homme se plaça devant le capot de sa Mustang en l’éclairant avec une torche puissante, ce qui l’aveugla. Il repéra un mouvement sur sa droite, c’était le type qui assurait la couverture du contrôle et enfin, le troisième se présenta à sa fenêtre, la main sur la crosse de son automatique glissé dans le holster de ceinture.
— Bonsoir, monsieur. Présentez-moi vos papiers, s’il vous plaît et sans gestes brusques.
Mack prit sa carte professionnelle et la tendit lentement, entre deux doigts. L’agent l’examina et se pencha pour le voir de plus près. Il fit un petit geste à son collègue et rangea son arme.
— C’est bon, monsieur Galloway, vous pouvez y aller.
La torche s’éteignit et il put se ranger près du véhicule de son patron. Quand il descendit de voiture, la neige tombait plus dru. Soucieux, il se pressa de rejoindre le perron abrité par une marquise imitant à la perfection les modèles français du siècle dernier. Une faute de goût selon lui, surtout que le chalet était construit entièrement en bois.
Devant la porte, il regretta de ne pas avoir mis de cravate, pensant à tort qu’il assisterait à un rendez-vous informel où il serait en tête-à-tête avec son supérieur. Tant pis ! Il tourna la tête et découvrit les trois gros 4 x 4 noirs appartenant aux Services Secrets, bien dissimulés par le pignon, à l’abri des regards indiscrets.
Il sonna et patienta, tout en pestant contre le froid glacial. Il entendit un bruit de pas puis la porte s’ouvrit.
— Bonsoir Mack, je commençais à m’inquiéter !
Il observa le visage du directeur de la CIA et comprit aussitôt que ses traits tirés n’étaient pas dus seulement à la fatigue.
— Désolé, mais entre la neige et le verglas, j’ai failli…
— Entrez ! le coupa son supérieur, en s’effaçant.
Galloway fit quelques pas et découvrit un intérieur luxueux. La cheminée abritait une belle flambée qui donnait, outre une douceur bien appréciable, un ton chaleureux à la décoration, complètement réalisée à base de bois et sous toutes ses formes, du sol aux meubles en passant par les bibelots. Cette résidence appartenait certainement à l’administration et devait servir aux réunions secrètes à l’extérieur des bâtiments officiels.
Les deux hommes devant l’âtre l’intriguèrent, car ils lui tournaient le dos. Ils portaient un costume sombre, coupé sur mesure et discutaient à voix basse, un verre à la main.
Thomas Scott-Armstrong les interpella.
— Messieurs, Galloway est enfin des nôtres.
Ils firent volte-face et Mack n’en crut pas ses yeux. Son patron se tourna vers lui.
— Inutile de perdre du temps à faire les présentations, n’est-ce pas ?
— En effet, répondit-il, décontenancé.
À gauche se tenait Garry Moore, le vice-président des États-Unis. À droite, Wesley H. Gooseman, juge fédéral et président de la Cour Suprême, la plus haute instance judiciaire de leur pays. Le souffle coupé, le directeur des Opérations Spéciales se dirigea vers eux et leur serra la main avec beaucoup de déférence. Il comprenait mieux la présence des Services Secrets en guise de comité d’accueil !
— Bonsoir, Mack. Comment allez-vous depuis la dernière fois ?
— Très bien, monsieur le Vice-Président. Merci.
Puis ce fut le tour du magistrat qui le salua chaleureusement, lui aussi.
— Asseyons-nous, proposa le chef de la CIA.
Les quatre hommes prirent place autour de la table qui servait plus de décoration qu’à y prendre des repas. Personne ne semblait vraiment habiter en ces lieux. Scott-Armstrong prit un dossier assez épais dans sa mallette et le déposa devant Galloway qui remarqua le sceau de confidentialité et en lut le titre, sans l’ouvrir. Il pinça les lèvres, intrigué.
— Angel Fire ? Ça sort d’où ?
Son supérieur lui intima le silence d’un geste de la main. Le Vice-Président lui sourit.
— Déjà, vous devez comprendre que nous sommes les seuls à connaître l’existence de cette opération plus que clandestine, car cette mission n’existera que pour nous quatre.
Mack grinça des dents. Ça commençait mal et apparemment, les jours à venir ne seraient pas de tout repos.
L’homme politique reprit.
— En préambule, je dois vous expliquer ce qui a engendré Angel Fire…
Il commença un long monologue sur un ton froid et détaché. Au fur et à mesure que Galloway prenait connaissance de l’origine du problème, il pâli