Pas de scandale ! , livre ebook

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Juin 2000


Le lieutenant Gerfaut se voit confier une mission spéciale. Le ministre de l’Intérieur ordonne que soit élucidé au plus vite le meurtre de Virginie Dambert, mannequin de 21 ans, tuée en Lozère, dans son village natal.


Sur place, Gerfaut se heurte à des notables ouvertement hostiles, attitude qui ne lui facilitera pas les choses.


Pour sa première grande enquête en solo, Gerfaut affronte le silence, les mensonges et la corruption. Et un Gerfaut en colère, ça promet les plus grands scandales...



Dans la série des enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut, Pas de scandale ! s’interpose entre le préquel, Premier sang, et le tome I, Que son règne vienne. Une enquête complète, aux pièges nombreux, révélant ainsi toutes les qualités de cet enquêteur hors norme.

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Publié par

Date de parution

10 septembre 2021

Nombre de lectures

38

EAN13

9782374538976

Langue

Français

Présentation
Juin 2000
Le lieutenant Gerfaut se voit confier une mission spéciale. Le ministre de l’Intérieur ordonne que soit élucidé au plus vite le meurtre de Virginie Dambert, mannequin de 21 ans, tuée en Lozère, dans son village natal.
Sur place, Gerfaut se heurte à des notables ouvertement hostiles, attitude qui ne lui facilitera pas les choses.
Pour sa première grande enquête en solo, Gerfaut affronte le silence, les mensonges et la corruption. Et un Gerfaut en colère, ça promet les plus grands scandales…

Dans la série des enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut, Pas de scandale ! s’interpose entre le préquel, Premier sang , et le tome I, Que son règne vienne . Une enquête complète, aux pièges nombreux, révélant ainsi toutes les qualités de cet enquêteur hors norme.


Gilles Milo-Vacéri a une vie bien remplie. Après des études de droit, il vit pendant quelques années de multiples aventures au sein de l’armée puis entame une série de voyages sur plusieurs continents afin de découvrir d’autres cultures. C’est un auteur protéiforme, explorant sans cesse de nouveaux territoires. Le polar ou le thriller, le roman d’aventures inscrit dans l’Histoire ancienne ou plus contemporaine, les récits teintés de fantastique, se sont imposés à lui en libérant complètement sa plume de toutes contraintes et révélant un imaginaire sans limites. Au-delà d’une trame souvent véridique, le suspense et les intrigues s’imposent dans ses romans, apportant une griffe particulière à ses publications. Un pied dans la réalité, l’autre dans un univers étrange où tout peut devenir possible, Gilles Milo-Vacéri surprend ses lecteurs avec des textes au réalisme angoissant. Il aime conserver un lien étroit et permanent avec son lectorat, lors de rencontres dédicaces ou grâce à sa présence sur les réseaux sociaux et son blog officiel qu’il anime très activement.
PAS DE SCANDALE !
Aux origines de la série des Enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut
Gilles Milo-Vacéri
38 rue du polar
Avertissement de l’auteur
Chère lectrice,
Cher lecteur,

Ce roman est la réécriture complète d’une longue nouvelle déjà parue, Justice sera rendue , et pour une meilleure compréhension, je dois vous expliquer ce qui a précédé sa publication.
En 2013 et 2014, je travaillais à l’élaboration d’une série. Je voulais créer un couple d’enquêteurs mixte, au caractère fort et aux techniques d’investigation très différentes. C’est ainsi qu’un premier roman, Meurtres à Château-Arnoux , a vu le jour, avec Enzo Battista et Marania Le Goff. Devant son succès, j’ai travaillé sur des nouvelles et un premier roman a été publié chez HQN, Que son règne vienne , le tome I des enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut.
Avec cet opus, devenu rapidement un best-seller, la série que j’espérais a été lancée. Le commandant Gabriel Gerfaut et son assistante, Adriana Guivarch, sont devenus des personnages incontournables dans le paysage du thriller français avec dix enquêtes et deux prequels parus à ce jour.
Les années 2018 à 2020 ont été un pivot important dans l’historique de cette saga. En effet, HarperCollins a accepté de me rendre les droits sur les deux premiers tomes et toute la série est maintenant éditée aux Éditions du 38. De même, j’ai récupéré un certain ombre de romans et de nouvelles, dont Justice sera rendue .
Écrite quand je travaillais sur les prémices de la série évoquée ci-dessus, au moment de sa réécriture en 2021 je me suis rendu compte que cela ressemblait, dans le fond comme dans la forme, à une enquête du commandant Gerfaut. Avec l’autorisation de mon éditrice, j’ai alors modifié quelque peu le scénario et adapté l’intrigue pour que ce texte devienne la toute première enquête de Gabriel Gerfaut. C’est ainsi que la nouvelle est devenue un véritable roman.
Par conséquent, pour les fans de la série, Pas de scandale ! se place entre le préquel, Premier sang et le tome I, Que son règne vienne . Bien entendu, comme tous les volumes de la saga, ce roman peut se lire indépendamment des autres. Enfin, si vous avez déjà lu Justice sera rendue , vous pouvez lire ce roman sans problème, car il n’a plus qu’une lointaine ressemblance avec le texte d’origine.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter de passer un bon moment en compagnie du jeune lieutenant Gabriel Gerfaut, affichant déjà tous les traits de caractère de celui qui deviendra commandant et héros de la série Les enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut .

Gilles Milo-Vacéri
À Caroline…
Prologue
Jeudi 1 er juin 2000 - 9 h 15
Paris I er - 36 Quai des Orfèvres - Brigade Criminelle

La jeune femme descendait aussi vite que le lieutenant Gerfaut montait.
— Salut Gabriel, où tu vas comme ça ?
— Je monte chez le Vieux. Une urgence, paraît-il.
Sa collègue s’arrêta à sa hauteur, au milieu de l’escalier.
— Chez le divisionnaire ? Alors ça va encore chauffer ?
— Je verrai bien, répondit-il, en haussant les épaules, visiblement peu inquiet.
Elle le dévisagea, la tête penchée de côté, puis se fit charmeuse, en baissant le ton.
— Et tu m’invites quand à déjeuner ? J’attends toujours… je désespère !
— Quand tu auras divorcé ! lança-t-il par-dessus son épaule.
Il reprit son ascension au pas de course, sans écouter la réponse et déboula dans le couloir de la direction. Aussitôt, les émotions le submergèrent. La dernière fois qu’il était venu ici, c’était le 12 mai, autrement dit, hier. Son commandant et mentor, Ange Grisoni, avait été abattu lors d’une interpellation délicate. Il était mort dans ses bras 1 , sans qu’il ne puisse rien faire. Rongé par les remords et la culpabilité, Gabriel Gerfaut avait souhaité présenter sa démission. Le divisionnaire, Gustave Marcelli, l’avait refusée et lui avait proposé un stage à Quantico, à l’école du FBI, pour devenir un spécialiste des tueurs en série. De bien tristes souvenirs !
Tout en marchant, il n’espérait qu’une chose en se rendant à cette convocation soudaine, que le stage ne soit pas annulé ou reporté. Avec une seule année d’expérience, le jeune officier avait déjà convaincu ses supérieurs de sa valeur et du gros potentiel qui lui promettait un bel avenir au sein de la Brigade Criminelle de Paris. Contre cet exil volontaire et en cas de réussite à l’examen, il avait négocié de pouvoir travailler seul et uniquement sous les ordres directs du divisionnaire.
Certes, il outrepassait régulièrement ses prérogatives, négligeait les limites de la bienséance, oubliait le Code de procédure et ce, quels que soient ses interlocuteurs, leur niveau social et même leur place dans la hiérarchie policière. Cependant, il le reconnaissait volontiers et vouait tout son respect à son supérieur direct, le divisionnaire Marcelli, le seul à avoir pressenti le flic qu’il deviendrait, mais surtout celui qui lui avait tenu la main après le meurtre d’Ange Grisoni.
Pourtant, avec lui comme avec les autres, Gabriel ne mâchait pas ses mots et de ce fait attirait aussi bien la sympathie qu’un rejet proche de la répulsion, voire de la haine dans certains cas. Quand il le voulait, Gerfaut était maître de l’humour à froid, de l’ironie cinglante et possédait une mauvaise foi sans limite, propre à rendre fou n’importe qui.
Têtu comme une vieille mule, pugnace comme un rottweiler enragé et doté d’une patience à toute épreuve, il avait, à 25 ans, brûlé toutes les premières étapes du difficile apprentissage de son métier, en remontrant même aux plus vieux briscards de la brigade. Quand ses collègues avaient appris qu’il était retenu pour le stage à l’école du FBI, personne ne l’avait envié, jalousé et encore moins moqué. Formé par Grisoni, déjà à la tête d’une belle collection de crânes 2 , il avait reçu le qualificatif de meilleur enquêteur de la Crim.
Gerfaut possédait un don qui le rendait unique et qui prenait la forme d’une mémoire prodigieuse que lui-même n’expliquait pas, mais qu’il présentait en citant ses petits tiroirs où tout était bien classé et parfaitement rangé. En résumé, au cours d’une enquête, il n’oubliait jamais rien.
De plus, il avait sa méthode très personnelle, privilégiant l’intelligence, le raisonnement et les déductions, rarement en douceur, parfois en force, semblant souvent absent ou distrait, tandis que son cerveau était en surrégime et résolvait les cas les plus complexes. Il avait conscience, par ailleurs, que son sale caractère, ses multiples refus d’obéissance ou ses sempiternels oublis, comme celui du rasoir ou encore de son arme de service qu’il détestait, l’avaient érigé en modèle pour ses collègues, plus ou moins expérimentés, au grand désespoir de son supérieur.
Athlétique, pratiquant les arts martiaux et la course à pied, il affichait une silhouette que beaucoup lui enviaient. Brun, les cheveux courts, le regard perçant que le bleu clair de ses iris rendait encore plus incisif, Gerfaut avait tout pour plaire aux femmes… dont il refusait toutes les avances, tant que cela se passait au sein du travail. Il avait sa vie privée et ne mélangeait jamais les deux.
C’est donc cet homme, jeune par l’âge, mais déjà auréolé d’une riche expérience, qui arriva dans l’antichambre du bureau de son supérieur.
Francine, la secrétaire le salua d’un sourire.
— Salut, Gabriel ! Vous allez bien ?
Il lui sourit et ajouta même un clin d’œil.
— Bon pied, bon œil ! Tout va bien, et vous ?
— Bah, aux ordres du patron, comme d’habitude. Et votre blessure ?
— Oh, ce n’est plus qu’un mauvais souvenir. Enfin, de ce côté-là, ça cicatrise, pour le reste…
Elle comprit parfaitement son sous-entendu et ils échangèrent un regard complice. Elle aussi avait connu le commandant Grisoni et l’avait pleuré. Bien qu’ayant un rôle administratif, elle connaissait tous les membres de la Crim et avait pris le jeune lieutenant en sympathie. C’était ainsi, on aimait ou on détestait Gerfaut.
Elle lui montra la porte capitonnée d’un geste du menton.
— Vous pouvez entrer, il vous attend.
Chapitre I
Jeudi 1 er juin 2000 - 9 h 20
Paris I er - 36 Quai des Orfèvres - Brigade Criminelle

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