OlympNique , livre ebook

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Une frénésie naturiste s’empare des compétiteurs olympiques. La beauté des corps en action...


Les Danoises qui ont décidé de faire le match entièrement nues. Elles courent sans chaussure. Elles sont magnifiques. Toutes superbement bien gaulées. Oh ces nénés ! Et ces culs ! Ah oui, elles ont de sacrés arguments, ces Danoises! Et elles marquent, les salopes ! But du Danemark ! Le match s’emballe. Vous m’entendez ? J’espère que vous m’entendez, parce que ça hurle dans les tribunes, ça hurle autour de moi. Je n’entends plus le retour. C’est de la folie au Super Dôme. Gérard, est-ce que vous m’entendez ? Nom de Dieu, j’ai la trique !


Jan Thirion, avec son imagination débridée, nous livre un conte moderne de compétition ! Very hot, indeed !

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Publié par

Date de parution

21 juin 2013

Nombre de lectures

35

EAN13

9791023402209

Langue

Français

Jan ThirionOlympNiqueNouvelle CollectionCulissime
« On est à l’antenne là ? Fallait prévenir ! »
Gérard remonte son froc. Rajustant son soutien-gorge, la maquilleuse se relève et s’éloigne du champ de la caméra à toutes jambes. Sur le téléscripteur, les lignes de mots se succèdent, cette fois sans parenthèse. Elles sont donc à lire à haute voix. Ce que Gérard fait, en grand professionnel, dominant à peu près le trouble qui lui embrouille les idées et lui donne de curieux trémolos dans la voix. Il est à deux doigts du soulagement béni et l’on doit se demander pourquoi, face à toutes les télés de France et d’ailleurs, il se mord la lèvre inférieure en parlant.
« Que voulez-vous, chers téléspectateurs, le sport ne s’arrête jamais, il se passe toujours quelque chose ici. Après l’aviron et avant le handball féminin, nous retournons à la boxe pour retrouver en direct notre correspondant Martial en compagnie de Ben Baril qui vient de remporter un combat d’une extrême importance dans la catégorie des poids plume puisqu’il lui ouvre les portes des demi-finales. Lorsqu’on sait d’où vient Ben Baril, après l’accident de moto l’an dernier qui a failli lui
coûter la vie, c’est tout bonnement extraordinaire. Martial, vous m’entendez ? »
L’image à l’écran se scinde en deux. A côté du buste de Gérard, dans le studio érigé au bord du fleuve, apparaît Martial, le casque sur les oreilles et le micro à la main.
« Oui, Gérard, je suis en compagnie de Ben Baril qui sort de la douche. Après un combat âprement disputé, notre champion accepte de nous donner une interview, alors que deux autres concurrents au titre s’apprêtent à en découdre sur le ring du Palace Center Block devant des tribunes intégralement remplies.
– Bravo à Ben Baril. On croise les doigts pour lui pour la demi-finale.
– Merci Gérard. »
Gros plan sur Martial et le boxeur qui se frotte le crâne avec une serviette aux couleurs de la France. Visage tuméfié, nez écrasé, bouche tordue, Ben Baril n’a rien de l’amateur de sudoku. Le journaliste lui pose la main sur l’épaule. Plutôt baraqué lui aussi. Il a fréquenté les gymnases dans sa jeunesse. Il dépasse le petit boxeur d’une tête et se penche pour le féliciter :
« Votre combat a été superbe. Vous devez être heureux ce soir. On imagine votre joie. Et là, maintenant, tout est possible. Demain la demi-finale et samedi, pourquoi pas, la consécration. »
Ben Baril renifle en se tortillant l’oreille droite et annonce :
« J’ai tout donné, ça a payé. Aujourd’hui, il ne fallait pas calculer. Ou ça cassait, ou ça passait. Je suis vraiment content pour les copains. Ils étaient tous avec moi. Ils n’ont pas arrêté de m’encourager depuis les premières qualifs. Il y a une ambiance super.
– Vous avez tout donné et pourtant vous ne semblez pas épuisé.
– Quand on gagne, on récupère vite.
– D’emblée, vous avez pris l’ascendant sur votre adversaire qui, rappelons-le, est le vice-champion du monde. C’était une tactique mise au point avec votre entraîneur de vouloir le faire douter immédiatement ? Risqué, non ? Kalikov est connu pour sa perversité et ses coups sous la ceinture.
– Ouais, mais il est long à se mettre en jambes. J’ai préféré tout de suite marquer des points. Le plus dur ensuite a été de gérer mon
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