Move on , livre ebook

Publié par
JUNO PUBLISHING
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Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Move On
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 K.L. Shandwick
Titre original : Exhale and Move On
© 2018 K.L. Shandwick
Traduit de l’anglais par Samsha
Relecture et correction par Anthony Meugnier, Lou Ledrut
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
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ISBN : 978-2-38440-240-3
Première édition française : septembre 2022
Première édition : janvier 2018
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 


 

 

 
Chapitre 1
 
FRINGANT
 
 
À l’occasion, rien ne me faisait plus plaisir qu’un grand verre en cristal rempli de mon whiskey Jura single malt préféré, avec la promesse tentante d’une jolie femme couchée près de moi, pour une longue nuit de plaisir en perspective.
Quand je n’étais pas en tournée, ma vie était pratiquement aussi terne que le ciel de Londres en hiver, et il m’arrivait d’avoir du temps à tuer. C’était dans ces moments-là qu’une invitation à une grande fête me faisait me sentir comme le connard le plus chanceux de l’univers.
En levant les yeux à travers un épais brouillard de fumée de cigarette, je remarquai une blonde à petite poitrine à l’air perdu qui me jaugeait avec un joli sourire. Son regard était séducteur, mais j’avais déjà une petite groupie mignonne et excitée sur mes genoux. Finalement, je me dis qu’une femme de plus ne me garantirait que davantage de plaisir.
— Viens là, chérie, il y a de la place pour toi, lui proposai-je en l’invitant dans mes bras.
La reconnaissance dans le milieu de la musique m’avait apporté un style de vie rock-and-roll et des centaines d’expériences sexuelles, si bien qu’avoir qu’une seule fille dans mon lit ne m’excitait plus comme avant. Et, étant un mec aventureux et expérimental, j’avais découvert la débauche avec le temps. Mais je n’avais qu’une seule vraie limite. Je ne couchais jamais avec une fille si je savais qu’elle était mariée.
La plupart des groupies que je choisissais étaient trop heureuses d’être en ma compagnie, et je soupçonnais que les deux de ce soir seraient partantes pour la plupart de mes suggestions. Je braquais mon regard sur la blonde alors qu’elle décroisait ses longues jambes fines et se levait, marchant nonchalamment vers moi.
Ce fut à ce moment que je remarquai à quel point elle était grande, elle devait facilement faire un mètre quatre-vingts ou plus. Mes lèvres s’étirèrent en un sourire intéressé alors que j’imaginais ses jambes attachées autour de mes hanches. Mon sexe s’éveilla dans mon pantalon, et ma demi-érection fut immédiatement très dure à cacher.
Peu de temps après que j’aie posé mes mains sur son corps, nous avions migré jusqu’à l’intimité de mon appartement, et la débauche que j’avais anticipée avec ces filles commença enfin.
Avec elles, j’avais eu vraiment de la chance, car je n’avais jamais rencontré de femmes plus libérées qu’elles depuis mes débuts dans le groupe. Leur appétit sexuel n’avait presque pas de limite, et il leur fallut près de quatre heures pour m’épuiser.
Elles savaient ce qu’elles aimaient et ce qu’elles voulaient, et elles ne craignaient pas de demander… ou bien, juste de prendre ce qu’elles désiraient. Leur confiance en elles m’attirait, et je me découvris presque un fantasme. Quand nous eûmes testé près de la moitié des positions du Kâmasûtra, elles s’allongèrent toutes deux sur mon lit en souriant. Personnellement, je me sentais satisfait, mais mal à l’aise. Encore une fois, ce n’était pas une surprise. Ce sentiment de vide émotionnel en moi m’était familier depuis quelque temps déjà.
Pendant des années, j’étais un homme célibataire vivant le rêve de la plupart des autres gars sur la planète. Faisant partie d’un groupe de rock, j’avais été assez privilégié pour être la tête d’affiche d’un des groupes les plus populaires du moment. Grâce à la notoriété, je pouvais affirmer que les trois quarts de la population féminine voulaient coucher avec au moins l’un de nous quatre, les Cobham Street. Et que les vingt-cinq pour cent restantes étaient soit trop jeunes pour y penser, soit trop vieilles pour s’en préoccuper. Aussi arrogant que cela pouvait sembler, j’attendais encore de rencontrer une femme que je ne pourrais pas avoir.
Bien qu’étrange, mon monde n’était pas dénué de principes. Selon moi, j’avais le droit d’avoir les mains baladeuses, cependant je détestais que la plupart des autres musiciens laissent leur femme ou leur copine derrière eux pour aller s’amuser avec leurs groupies. Je n’avais pas de copine à décevoir ni d’attache familiale. En tant qu’électron libre, la façon dont je vivais ma vie pendant les tournées ne regardait que moi. Or bien que je sois libre comme l’air, si j’apprenais qu’une fille avait déjà quelqu’un, je gardais mes distances.
Quand j’étais devenu connu, au début, j’avais l’habitude de me réveiller en me pinçant tous les matins, pensant « Mon Dieu, c’est ma vie ». Cette pensée était généralement suivie d’une vague d’excitation remontant de mon ventre jusqu’à ma poitrine, qui menaçait d’exploser. Puis, comme tous ceux restant assez longtemps connus le découvraient, l’euphorie de la notoriété s’estompa, et l’excitation de toujours chercher à être au sommet disparut.
Mon point de vue sur la vie commença à changer lorsque beaucoup de gars de mon entourage qui avaient adopté ce style de vie rencontrèrent des femmes et se casèrent.
Cela me fit réfléchir plus profondément à mon propre futur.
Je pensais toujours que la vie de couple n’était pas pour moi, et j’avais des raisons personnelles valides de ne jamais m’engager ; je n’arrivais pas à déterminer quel compromis trouver entre ces raisons et mon bonheur.
C’était une chose de passer du bon temps avec une fille qui utiliserait mon corps comme un gars pourrait le faire, mais d’en trouver deux cette nuit qui passaient chacune leur tour sur moi comme si elles étaient en chaleur était presque trop sexy. Je me doutais que le fait qu’elles aient toutes les deux été défoncées avait aidé, et le désir dans leurs yeux m’avait envoûté.
Pendant la nuit, j’avais éjaculé plus d’une fois, et si j’étais honnête avec moi-même, j’avais l’impression que mon sexe avait fondu après toute cette friction.
Toutefois, fidèle à ma réputation, j’avais donné autant que j’avais reçu.
Quand nous avions terminé, elles avaient paru épuisées et satisfaites, couchées dans leur sueur. Malgré cela, alors que je m’endormais, elles avaient continué de caresser ma verge et mes bourses, et de sucer mes tétons. Et je me souvenais d’avoir pensé, avant de sombrer, que la vie de rock star n’était pas si mal, finalement.
Au fur et à mesure, avec les années, mon corps s’était habitué au sexe, et il n’était plus chose aisée d’arriver à me satisfaire. J’avais eu beaucoup de rapports sexuels et je me doutais que toute cette expérience avait effacé le frisson d’excitation habituel à l’idée de coucher avec quelqu’un.
Parfois, je comparais le sexe à une drogue dure, si la connexion était là. Et à d’autres moments, l’acte n’était que purement mécanique, consistant seulement à entrer, sortir, et éjaculer. N’importe quel robot équipé pour en aurait été capable.
La plupart des hommes clamaient que l’on ne pouvait pas avoir trop de sexe, et parfois je me demandais si ce n’était pas mon problème. Si je n’avais pas, avec le temps, développé une insensibilité au désir. Mais peut-être était-ce seulement mon corps criant à mon cerveau qu’il en avait assez.
 

 
Chapitre 2
 
RÉVEIL VIOLEN