Mon BOSS... le pire ex de ma vie ! , livre ebook

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2021

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Avoir comme nouveau Boss son ex-sex-friend, check.



Omettre de lui parler de son fils de cinq ans, double check...



Lui cacher qu’il en est le papa, triple check...



Lily a un poste de rêve : directrice financière d'une société de cosmétiques bio. Suite à la crise actuelle, Durasex, plus grosse entreprise de préservatifs au monde, les sauve d'une fermeture certaine en les rachetant.


Tout irait donc pour le mieux si son nouveau Boss, Thomas Savage, n'était pas son ex-sex-friend, celui qui lui a fait tourner la tête et le coeur pendant ses études.


Thomas, l'homme le plus sexy qu'elle ait rencontré. Thomas, le séducteur invétéré. Thomas, le connard arrogant. Thomas, le meilleur amant qu'elle ait connu.


Mais, surtout...


Thomas, le père de son fils, Léo. L'enfant qu'elle lui avait promis de ne pas garder avant que leurs chemins ne se séparent six ans plus tôt...



------



Elle quitte la salle, sans un mot, m’ignorant royalement.



C’est quoi, ce délire ?



Si je comptais en savoir plus grâce à ses collègues, c’est peine perdue. Ils se lèvent l’un après l’autre, et retournent dans l’open-space.



Qu’est réellement devenue ma Lily-Mélo ? Une chose est sûre, je vais tout faire pour en apprendre plus sur elle. Dès aujourd’hui.

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Date de parution

01 mars 2021

Nombre de lectures

503

EAN13

9782376523161

Langue

Français

Lila Collins
Mon Boss... le pire ex de ma vie!



ISBN : 978-2-37652-316-1
Titre de l'édition originale : Mon Boss... le pire ex de ma vie !
Copyright © Butterfly Editions 2021

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-316-1
Dépôt Légal : mars 2021
27052021-VF1002-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

« Elle a dû faire toutes les guerres Pour être si forte aujourd'hui, Elle a dû faire toutes les guerres De la vie, et l'amour aussi… »

Francis Cabrel, Je l’aime à mourir
1






Lily

Inspiration .
— C’est de la délation !
Expiration .
— Une machination !
Je repose mes haltères, en sueur. Chloé, ma meilleure amie, me fixe comme si je venais de débarquer de la planète Mars. Elle s’arrête de pédaler, légèrement moins essoufflée que moi.
Moins énervée aussi !
— Rappelle-moi déjà…
Ah non, elle ne va pas recommencer !
— Je crois qu’il vaut mieux que tu te taises, je lâche avant d’avaler de grandes gorgées de ma bouteille d’eau.
Elle s’approche, bienveillante. Pitié, qu’elle ne m’offre pas sa sollicitude. Je n’en ai pas besoin.
— Tu vas perdre ton job ?
Forcément que non ! Mon regard hargneux vaut toutes les réponses du monde.
— Tu risques de te retrouver à la rue ?
Irritable comme jamais, j’attrape ma serviette et la passe sur mon cou. Elle me suit dans les vestiaires et, dépitée, m’observe m’asseoir sur le banc, la tête entre les mains. Je nage en plein cauchemar et je vais me réveiller, ce n’est pas possible autrement.
— Je t’accorde que ce n’est pas très glamour de vous faire racheter par l’industrie de la capote, c’en est même risible… Durasex, c’est vraiment naze comme nom. Mais, ça va vous sauver la mise ! Avec la COVID, vous avez perdu gros. Sans eux, tu pointerais à Pôle Emploi, ça, c’est certain.
Comment une boîte de deux-cents personnes, star nationale des produits de beauté bio, a réussi à tomber si bas ? Depuis quatre ans que j’y travaille, je n’ai pas compté mes heures, ai pris peu de vacances, me suis investie à fond, et tout ça, pour quoi ?
— Je crois que je préférerais pointer au chômage, figure-toi !
Il va bien falloir que je lui crache le morceau. C’est sûr qu’avec mes réponses hors de propos, elle ne risque pas de comprendre.
De me comprendre.
Je soupire, épuisée par mes trois nuits blanches consécutives. Pour une fois, ce n’est pas de la faute de mon fils, Léo. Mon petit bonhomme, qui vient de fêter ses cinq ans, a enfin pris un rythme normal. Il était temps.
— Franchement, si l’on met de côté leur nom débile, moi, leurs préservatifs, j’adore ! Surtout le super fin avec les petits…
— Stop ! je l’interromps. Ils pourraient être en peau de chameau que je m’en tamponnerais le haricot. Ce n’est pas ça, le problème, dis-je d’une voix plus sérieuse.
Ses yeux s’arrondissent de surprise. Ma meilleure amie me connaît aussi bien que je la connais. Depuis notre rencontre à l’ESSEC, neuf ans plus tôt, nous partageons tout. Nos bons comme nos pires moments.
Elle a le droit de savoir.
— Marcel m’a fait lire les papiers de rachat, et…
Ma gorge se serre, mes yeux deviennent humides. La tristesse me quitte rapidement. Je suis en colère. Foncièrement en colère.
Mon Boss , Marcel Deschamps, n’avait pas trente-six-mille options pour nous sauver la mise. Prêt à prendre sa retraite depuis l’an passé, la crise que nous venons de vivre a fait chuter notre chiffre d’affaires de soixante-dix pour cent. L’acheteur s’est défilé. Soit, il mettait la clé sous la porte, et nous avec ; soit, il trouvait quelqu’un de suffisamment sérieux.
— Lily, parle-moi.
Sa main posée sur la mienne, elle tente de me transmettre le courage qu’il me manque. Je renifle, perdue. Comment vais-je faire pour aller au travail, demain ?
— Il… Je…
Je respire un bon coup. Ces dernières années, j’ai dû me battre contre vents et marées pour arriver là où j’en suis. Rien n’est insurmontable. Rien.
Ni personne.
— Durasex a nommé un nouveau patron France. Le précédent est parti en Chine s’occuper de tout le marché asiatique.
Mes yeux se baissent fixant le bout de mes chaussures. Merde, merde, merde, comment est-ce possible ? Quand je relève et pose mon regard sur elle, je lâche de but en blanc :
— Thomas a pris les rênes de la société.
Elle blêmit instantanément.
— T…
— Oui, cet enfoiré.
— Tu…
— J’hésite encore à l’émasculer directement avant notre première réunion, prévue à neuf heures tapantes, demain matin.
Comme si mes paroles lui passaient au-dessus de la tête, elle me demande, totalement chamboulée par la nouvelle :
— Ton Thomas ?
Je réponds, stoïque :
— Mon Thomas.


***

— Je l’ai couché de bonne heure, aucun cauchemar ne l’a réveillé. Il a mangé toute sa soupe, et a pris deux portions de pâte bolognaises. Il n’avait plus faim pour le dessert, donc je n’ai pas insisté.
J’entends ma grande sœur, Clémence, mais l’écoute à peine. Je n’en reviens toujours pas. En moins de quelques heures, mon monde s’est écroulé. Des ruines m’entourent de partout. Je ne sais pas si, cette fois-ci, j’arriverai à me relever.
— Tout va bien, Lily ?
Non, tout ne va pas bien. Mais, elle a tellement fait pour moi ces dernières années, que je me sentirais affreusement mal de lui confier… ça . D’ailleurs, je crois bien qu’elle prendrait d’elle-même un sécateur tout rouillé pour aller lui tailler ses roubignoles.
— Je suis juste crevée, dis-je en me laissant tomber sur mon canapé.
Elle me rejoint, inquiète. Comme je m'en veux de lui mentir.
— C’est le rachat qui t’angoisse ?
— Non, non… Tout est sur les rails.
Elle me regarde triturer mon annulaire gauche.
— Tu devrais…
Je la coupe, agacée.
— L’enlever, je sais.
Elle soupire, perdue. Depuis des années, elle ne fait que ramasser les pots cassés. Les miens, de surcroît.
Je me lève, prête à pleurer. Je refuse de verser une larme de plus devant elle. Elle ne mérite pas ça.
Je ne la mérite pas.
— Merci pour Léo. Ça m’a fait du bien de me défouler. Tu devrais rentrer, Martin va s’impatienter.
Elle passe une main douce sur mes cheveux, comme pour m’apaiser.
— Tu sais que je suis là à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Jamais je ne te laisserai tomber. Jamais.
Je la remercie silencieusement avant d’aller m’enfermer dans la salle de bain. Comme souvent, elle claquera la porte en sortant.
Trop, c’est trop.
Une seconde de plus et je me serais effondrée devant elle.
Dire que ça commençait enfin à aller mieux. Pour moi, mais surtout pour Léo. Comment vais-je bien pouvoir affronter ce nouveau coup du destin ? Avouer au vrai père de Léo, mon tout nouveau Boss , que je n’ai jamais avorté ?
Chose que je lui avais promise, avant que nos chemins se quittent, il y a bientôt six ans…
2




Thomas
Ma journée avait pourtant bien commencé. Un réveil coquin auprès de la plantureuse blonde avec laquelle je venais de passer la nuit. Puis, j’ai retrouvé mes potes et voisins, Théo et Lucas, dans la salle de sport de notre immeuble. Une heure d’un entraînement intense qui m’a permis de relativiser certaines choses.
Non, je ne suis pas un connard. Quand Lou, ma charmante conquête de la veille, s’est mise à pleurer, avant de partir, je lui ai rappelé ma règle de base : JDFLMF.
Jamais. Deux. Fois. La. Même. Fille.
Clair, net, concis, précis.
Il y a quelques années, j’ai failli à mon mantra. Les conséquences ont été désastreuses. J’ai mis une fille enceinte. E.N.C.E.I.N.T.E. Même si elle a accepté de se débarrasser de ce problème, pour un gars qui s’était promis de ne jamais être père, ça a été la goutte d’eau. Depuis ce jour, je n’ai plus jamais fait dans les seconds rounds . Je dois dire que ça me réussit plutôt bien. Sport en chambre assez régulièrement, entraînement sur tapis de course chaque matin, cela me permet de garder une ligne parfaite, car impossible de refuser les repas d’affaires auxquels je suis invité quasi-quotidiennement.
Et non, je ne vais pas être considéré comme le connard suprême qui rachète cette boîte. Franchement, si ma firme n’avait pas été là, qui aurait voulu s’encombrer d’une pauvre vieillerie has-been dont l’un des slogans pourris se résume à : « Lait d’ânesse, non à la vieillesse ! » ? Passer de la capote pour jeunes branchés aux mamies ménopausées, quel kiff . Mais, je n’ai pas le choix. Je dois faire mes preuves. Prouver au grand manitou, Pierre Borier, qu’il a misé sur le bon poulain. Que je suis capable de gérer deux structures à la fois.
En souhaitant une bonne journée à mes potes, je n’ai qu’une idée en tête : devenir le meilleur dans mon job. Relancer cette fichue entreprise ayant pour cible marketing des antiquités aigries.
Pour me permettre de tenir le coup, nuits de débauche à volonté !

***

Cheveux à peine séchés, regard fier, épaules droites, je ne me suis jamais senti aussi bien dans mon costume bleu marine. Je respire le calme, l’assurance, la maîtrise. Dans l’ascenseur, une jolie métisse me fait de l’œil.
Toi, ma jolie, si je n’étais pas aussi pressé, je te demanderais ton 06…
Je sors de l’ascenseur, prêt à devenir l’homme le plus apprécié de l’étage. Pierre m’a bien briefé sur le sujet : Élisabeth Mayer, la Directrice financière, est considérée comme la Boss suprême entre ces quatre murs. Bosseuse, juste, droite, toujours ponctuelle, personne ne peut se permettre la moindre erreur face à elle. Tout en elle respire la réussite.
Message reçu cinq sur cinq : cette femme-là, il va falloir la ménager.
Chose étrange,

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