Les tatouages de l'amour , livre ebook

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Nous retrouvons Katie Lane, ses morts et ses combats.


L'aventure se décline à chaque page et l'envolée des sentiments se succède de Paris à Milan.


Alors qu'elle remplace son père, le Milieu la met devant ses responsabilités. Elle doit se battre pour gagner.


Pourtant la vengeance coule dans ses veines, les décisions capitales lui conféreront un autre statut. Sa "famille" s'agrandit au gré de son coeur.

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Publié par

Date de parution

22 décembre 2019

Nombre de lectures

0

EAN13

9782374474304

Langue

Français

Les Tatouages de l’Amour
Famille Carlotti
Romance
Christelle AZ
 
 
 
 
 
 
 
 

Les Tatouages de l’Amour
Famille Carlotti
Romance
 
 
 
 
 
Prologue
La police envahit la maison, au moment où David, Angelo et le reste de la famille arrivent.
Les agents essaient de les empêcher de s’introduire dans le salon, mais cela ne les retient pas.
Dès qu’ils pénètrent dans la pièce, ils découvrent Marc, Claudia et les gardes du corps de la villa.
Les médecins, que David a prévenus dès que Katie les a appelé, sont là, examinant les corps et les blessés. David fonce dans le tas, suivi d’Angelo qui écarte tout le monde sur son chemin.
— Katieeeeeee
David hurle. Avec Angelo, il monte l’étage en courant. Là, ils découvrent deux hommes morts et des taches de sang par terre.
David comprend que Katie est dans la salle d’intrusion : il tape le code. La porte s’ouvre, découvrant Martin et Katie, immobiles, baignant dans leur sang.
— Katie chérie. je suis là. Katie !
La jeune femme ouvre les yeux. David la prend contre lui. Martin bouge. Angelo hurle :
— Martin est blessé ! Du secours. vite !
Angelo se précipite. David n’a lâché la jeune femme.
Les secours se pressent et les emportent. Marie pleure, Giuseppe également : il vient de fermer les yeux de son frère.
 
Chapitre 1
Le brouillard m’envahit.
Je ne veux pas me réveiller. toutes ces voix autour de moi. des gens pleurent. Pourquoi ?
Ma main et lourde. Il y a quelque chose dessus. c’est chaud. Où est Martin ? J’ai mal. c’est quoi qui me fait mal ?
Mes yeux frémissent. Contrairement à moi, eux, veulent se réveiller.
— Katie chérie. je suis là. je t’en prie, Katie. réveille-toi !
J’ouvre les yeux.
— Katie ! Maman ! Elle se réveille.
— Je suis là, chérie.
Tous ces visages qui pleurent. ce n’était pas un rêve !
Mes premiers mots sortent :
— Papa est mort.
David se colle contre moi.
— Je sais chérie. mais toi, tu es vivante ! Je t’aime, Katie !
Ses yeux pleurent. mon homme pleure. C’est un cauchemar ! Je vais me réveiller..
Et finalement, je m’aperçois que ce n’en est pas un.
Les médecins défilent pour me soigner, et Mama, Parrain et Tom ne quittent pas mon chevet.
Pourtant, j’ai besoin de savoir !
— Claudia ?
— On en parlera plus tard, chérie ! me dit Mama.
Elle est folle ou quoi ? J’ai besoin de mes réponses !
— Non je veux savoir ! Claudia ?
Parrain s’approche, et, avec douceur, m’explique ce que je savais déjà.
— Elle est morte.
Je ne veux pas pleurer ! Je ne veux pas m’effondrer ! Je dois savoir.
— Martin et Paul ?
— Martin est dans la chambre d’à côté. Il se remet lentement. Paul est en soins intensifs : il a perdu énormément de sang. il a fallu lui enlever trois balles : une dans l’épaule, une dans le bras et une dans la jambe. mais le plus grave, c’est que Paul se laisse mourir. Il ne s’alimente plus, ne fait pas d’effort pour bouger, refuse de parler. il s’en veut d’être vivant.
Il a perdu mon père qui était sous sa garde. Mon Paul si fort, si courageux. il ne veut plus vivre sans leur amitié... Je regarde mon bras bandé et endolori.
— Elle a été extraite. Tu n’auras aucune séquelle ! me précise Tom en m’embrassant.
Quelqu’un frappe à la porte, et Angelo entre. Il a des cernes sous les yeux, il est débraillé et inquiet.
— Je suis désolé. j’ai entendu Katie. j’ai besoin de la voir !
David lui fait signe d’approcher, et s’écarte.
— Entre, Angelo.
Les yeux d’Angelo ne me quittent pas des yeux. Il se baisse et me serre fort. David l’observe tranquillement.
— Ma beauté.
Il n’arrive qu’à dire ça, mais ses yeux parlent pour lui. Il s’écarte et ajoute :
— Si je peux faire quelque chose. je suis là.
— Je sais Angelo. Merci.
On cogne à nouveau. David se rapproche de moi, et Parrain ouvre la porte.
— Bonjour. Je suis le lieutenant Lucien Laporte. On m’a informé de votre réveil, Mademoiselle Lane. Je suis donc venu prendre votre témoignage.
— Cela peut attendre ! Ma filleule n’est pas suffisamment en forme pour répondre à vos questions ! s’avance mon parrain.
— Non, Monsieur ! J’ai quinze morts, trois blessés et une enquête à mener.
— Vous avez quinze morts, Monsieur Laporte, dont mon père, ma belle-mère, mes employés. Certains de mes amis sont encore entre la vie et la mort, et vous êtes là, à me tenir votre petit discours de petit homme étriqué, sans aucune compassion, sans aucune émotion ! Je pense que vous devriez avoir un peu plus de tact, et être un peu plus correct ! le coupé-je.
L’homme est surpris. Il reprend :
— Je vous l’accorde, Mademoiselle. je suis sans doute un peu dépassé par tout ça. c’est une grosse enquête !
— Alors je vais demander à vos supérieurs de nous envoyer des personnes compétentes pour la mener ! ajoute mon parrain.
Le lieutenant ne sait plus quoi dire. Il nous observe à tour de rôle. Un con impatient ! Je n’ai qu’une envie : qu’il s’en aille. alors je lui lance.
— Posez vos questions, lieutenant !
— Racontez-moi ce qui s’est passé.
— C’est votre question ?
— Oui.
Il est perturbé par mon aplomb.
— Nous avions fêté l’anniversaire de mon père, la veille.
— Je voudrais savoir ce qui s’est passé le jour de l’attaque ! s’impatiente-t-il.
David serre ma main. Je ne relève pas, et poursuis.
— Nous avons reçu notre famille et nos amis. Lorsque tous les invités sont partis, chacun d’entre nous a regagné sa chambre. Le lendemain matin, nous avons pris le petit déjeuner tous ensemble pour profiter des derniers instants, puis mon parrain, ma marraine et mon frère sont partis. David les a accompagnés.
Je le désigne de la tête et reprends :
— Avec mon père et Claudia.
Au souvenir de ma douce Claudia, mon cœur se serre. J’ai mal. ma gorge me brûle, mais je poursuis :
— Mon garde du corps, Martin, et le bras droit de mon père, Paul, et moi, sommes restés pour surveiller le rangement de la maison et aider à notre manière. Puis Martin, Claudia et moi sommes montés dans la chambre pour porter les cadeaux reçus par mon père la veille.
— Il fallait être à trois, pour monter les cadeaux ? Eh ben. ça en fait !
Mais ferme ta gueule, connard, pensé-je ! Puis je poursuis :
— Nous avons entendu du bruit, des coups de feu en bas. Nous nous sommes précipités dans l’escalier pour voir ce qui était en train de se passer. Là, nous avons vu nos amis et nos employés au sol ainsi que des hommes cagoulés. Mon père nous a aperçus, et nous a hurlé de partir. Claudia n’en a pas eu le temps : ils l’ont attrapée. Martin m’a prise dans ses bras et m’a traînée jusqu’en au haut des marches. Un homme nous a tirés dessus, puis un second. Nous nous sommes défendus, Martin tirant à son tour, et avons ainsi pu gagner la salle d’intrusion. C’est de là que j’ai pu contacter la police et David. Ensuite je me suis évanouie, et je ne me souviens plus de rien.
Ma tirade terminée, je respire enfin.
— Vraiment ? Vous étiez dans une pièce remplie de caméras, et vous n’avez rien vu ?
— Non, rien !
— La salle en était équipée, mais il n’y aucune carte mémoire à l’intérieur des boîtiers. C’est normal, ça ?
— Je ne sais pas !
— Quand vous avez vu les hommes, rien n’a attiré votre atten-tion ?
— Rien. mis à part mon père attaché, et Paul écroulé à ses pieds.
— Vous ne nous aidez pas beaucoup, Mademoiselle !
— C’est pourtant le mieux que je puisse faire, lieutenant.
— Vous ne nous cachez rien, j’espère, Mademoiselle Lane. Dans votre milieu, la vérité est souvent transform

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