120
pages
Français
Ebooks
2020
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Publié par
Date de parution
22 avril 2020
Nombre de lectures
15
EAN13
9782819104551
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
Falcon est le chef d’une bande d’amis : les Rapaces ; comme tout « gang » qui se respecte, ils ont leurs lois, leurs crédos, leur devise...
Ce qu’ils aiment par-dessus tout : emmerder les autres.
C’est pour cette raison qu’ils organisent le braquage de la banque du père de Falcon, mais tout ne se passe pas comme prévu et une jeune femme, Mina, est prise en otage.
Toutefois, ce que le reste de la bande ignore, c’est que Falcon et Mina ne sont pas des étrangers l’un pour l’autre...
Humiliée, blessée, aussi bien physiquement que mentalement, Mina devra affronter la situation, tout en sachant qu’elle risque de tout perdre, y compris son âme, mais aussi... son cœur.
Publié par
Date de parution
22 avril 2020
Nombre de lectures
15
EAN13
9782819104551
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
Pierrette Lavallée
Tome 1 : Le Faucon
Les Rapaces
/
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Au cœur de la volupté
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Remerciements
Les remerciements sont toujours un passage délicat car il y a toujours un risque d’oublier quelqu’un.
Ma famille est d’un énorme soutien pour moi et je l’en remercie de tout cœur car je sais que ce n’est pas facile de partager la vie d’un « écrivain ».
Mes remerciements vont ensuite aux membres des éditions Sharon Kena : Cyrielle, mon éditrice, les correctrices qui font un travail remarquable, sans oublier Feather Wenlock, ma magicienne, mon illustratrice qui réussit toujours à créer de magnifiques couvertures.
Trois personnes, lors de mon adolescence, ont eu un impact sur celle que je suis devenue. Trois êtres remarquables qui croyaient en moi à l’époque et je me dois de les remercier aujourd’hui.
La première était ma grand-mère qui m’a transmis le goût de la lecture, de l’écriture. Elle a été ma première fan et j’espère que de là-haut, elle est fière de moi.
La seconde était mon directeur de Collège, Monsieur Bernard Grobelack qui, malgré ses méthodes d’enseignements assez strictes était un homme admirable et à l’écoute de ses élèves, les poussant à toujours vers « l’excellence ».
La dernière était ma professeur de Français de troisième, Sylvie Sense, qui m’a fait aimer les « classiques », qui m’en a offert plusieurs et qui m’a appris à ne jamais abandonner.
Bien sûr, ces remerciements, s’adressent surtout à vous qui tenez ce livre entre vos mains. Sans vous, un auteur n’est rien alors un grand MERCI à tous.
AVERTISSEMENT
Ce roman est un « DARK ROMANCE » !
Certaines scènes sont donc susceptibles
de heurter la sensibilité des lecteurs.
Il ne s’agit que d’une œuvre fictive et toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait simplement fortuite.
Table des matières
Remerciements
PROLOGUE
CHAPITRE 1 FALCON
CHAPITRE 2 MINA
CHAPITRE 3 FALCON
CHAPITRE 4 MINA
CHAPITRE 5 FALCON
CHAPITRE 6 MINA
CHAPITRE 7 FALCON
CHAPITRE 8 MINA
CHAPITRE 9 FALCON
CHAPITRE 10 MINA
CHAPITRE 11 FALCON
CHAPITRE 12 MINA
CHAPITRE 13 FALCON
CHAPITRE 13 bis Cory
CHAPITRE 14 MINA
CHAPITRE 15 FALCON
CHAPITRE 15 bis Cory
CHAPITRE 16 MINA
CHAPITRE 17 FALCON
CHAPITRE 18 MINA
CHAPITRE 19 FALCON
CHAPITRE 20 MINA
CHAPITRE 21 FALCON
CHAPITRE 21 bis Cory
CHAPITRE 22 Mina
CHAPITRE 23 FALCON
CHAPITRE 24 Mina
CHAPITRE 25 Falcon
CHAPITRE 25 bis Cory
CHAPITRE 26 Mina
CHAPITRE 27 Falcon
CHAPITRE 28 Mina
CHAPITRE 28 bis Cory
CHAPITRE 29 FALCON
CHAPITRE 30 Mina
CHAPITRE 31 Mina
CHAPITRE 32 Mina
CHAPITRE 32 bis Cory
CHAPITRE 33 Falcon
ÉPILOGUE CORY
PROLOGUE
Il y a deux sortes de personnes sur Terre, celles qui se font emmerder et celles qui tiennent le rôle de l’emmerdeur. Les premières peuvent revêtir plusieurs aspects.
Tout d’abord celle de la « victime » par excellence : le pauvre type ou la nana niaise et mal dans sa peau qui tentent de se dissimuler dans la masse… mais là, pas de bol, les rapaces fondent sur eux. Ils ont senti la puanteur de leur peur et se jettent sur leur proie jusqu’à la mise à mort...
Puis il y a la pétasse prête à écarter les cuisses pour le premier venu, ou le petit con toujours avec une blague cochonne aux lèvres... Ceux-là veulent être des victimes. La salope collera son cul sur ton bas-ventre, attendra que tu lui soulèves sa micro-jupe et que tu t’enfonces en elle d’un coup de boutoir bien ajusté. Tu la maintiendras par les hanches jusqu’à ce que l’empreinte de tes doigts s’incruste dans sa chair... Elle gémira « non... non, je t’en prie, » alors que ses yeux brillants de désir hurleront « Vas-y, baise-moi plus fort, fais-moi mal ! » Puis elle criera au viol, dira ne pas avoir reconnu son agresseur et deviendra accro au sexe à la dure... victime de ses mensonges…
Le petit con, lui, te demandera de le fournir en came, puis pleurera sa mère en balançant le nom de son dealer lorsqu’il se fera pincer par les keufs... victime de sa dépendance…
Ceux-là on les emmerde, on les harcèle, on les traque, on les baise et on les jette.
On ? Nous, les rapaces : les emmerdeurs, ceux qui ne laissent passer aucune insulte, ceux qui sifflent les jolies filles afin de tirer notre coup, mais hors de question qu’on leur file notre 06...
Les rapaces :
Une bande de potes depuis des années, plus souvent devant le bureau du dirlo qu’en cours...
Notre credo :
Les petites frappes… on les bute.
Les salopes… on les nique.
Les timides… on leur flanque la frousse,
On tire les cheveux des gonzesses,
On se moque des filles un peu rondes — même si on n’avouera jamais qu’on bande pour elles.
On bousculera les pédés — y compris si certains d’entre nous sont bi, mais ça, personne n’a besoin de le savoir.
Notre but dans la vie :
Faire chier un max de gens.
Notre devise :
Plutôt la mort que le déshonneur !
Quant à moi, où est-ce que je me situe ?
CHAPITRE 1 FALCON
Le sous-sol de l’énorme baraque de mes vieux est mon domaine. Il s’étend sur près de cent cinquante mètres carrés sans compter la salle de bains et le coin-cuisine... C’est mon « chez-moi », mon espace dont l’entrée était indépendante à la maison principale et dans laquelle je n’ai pas mis les pieds depuis ma majorité lorsque j’en ai claqué la porte. Toutefois, je n’étais pas con : je n’allais pas cracher sur un logement gratos. Donc, j’avais fait un deal avec mon père : il me laissait la jouissance du sous-sol et je ne dirais pas un mot à ma mère sur la belle Léonie qu’il se tapait tous les jeudis de 15 à 16 heures à l’hôtel Crillon. Il avait accepté et pour cause… tout le fric ainsi que les biens immobiliers appartenaient à son épouse alors si elle demandait le divorce aux torts de mon géniteur...
Bien sûr, je n’ai pas révélé à ce dernier que Pedro, le jardinier, ainsi que James, le chauffeur, s’envoyaient en l’air avec ma mère dès qu’il avait le dos tourné... Et la raison en était simple : j’aurais perdu le petit « salaire » d’un montant non négligeable que m’offrait Diane pour mon silence. Diane n’appréciait pas avoir un fils de mon âge et refusait que je révèle notre lien de parenté — même si c’était un secret de polichinelle — et que je l’appelle « maman ».
Je suis debout devant l’énorme table où j’ai déposé des plans, des bières et des clopes. Ces derniers temps, j’ai trouvé que les Rapaces s’encroûtaient. Ras-le-bol des gonzesses faciles, des joints qui ne procurent plus le moindre frisson… J’ai bien besoin d’une putain de dose d’adrénaline et quelle merveilleuse idée que d’associer ce manque d’action avec notre marque de fabrique : emmerder le monde. Alors j’ai cherché qui on pourrait prendre pour cible quand celle-ci m’a paru toute désignée… Charles-Henri de Provinille, troisième du nom : mon père. Toutefois, si je veux le faire réagir, qu’il sorte de ses gonds, il va me falloir frapper fort et bien.
Trois coups secs suivis de deux longs et d’un « Putain, enfoiré, ouvre la porte, j’ai les pizzas ! » m’extirpent de mes pensées et je m’empresse d’obéir. C’est Condor qui se trouve derrière le battant avec un sac isotherme provenant de la pizzeria Manolo .
– Toi, m’exclamé-je en riant de bon cœur, tu t’en es encore pris au livreur !
– Tu peux me dire mec, pourquoi ils les embauchent au berceau ? Je n’ai eu qu’à crier « bouh », pour que ce gamin abandonne à la fois le scoot, mais aussi la dizaine de boîtes… Ce n’est pas cool, mon pote ! Je n’ai pas eu la possibilité de m’amuser. Ah, il est où le temps où il y avait un peu de sport, où c’était un véritable challenge que de chouraver une pizza, où les livreurs tentaient — même s’ils n’avaient aucune chance — de garder le fric de leurs commandes ET la bouffe ? À présent, ils détalent comme des lapins au moindre bruit.
– Ils se ramollissent, confirmé-je en arrachant une portion dégoulinante de fromage.
Je jette un coup d’œil à Condor. C’est un gars qui n’est pas très grand, mais qui possède des putains de muscles impressionnants. Ses cheveux noirs coupés courts, presque ras, de même que sa façon de bouger, tout en subtilité atteste de sa dangerosité. Ses prunelles sombres et leur intensité font craquer aussi bien les filles que les mecs et c’est une chance qu’il soit à voile et à vapeur.
– J’ai peut-être un défi à la hauteur de tes exigences, lui dis-je en le gratifiant d’un clin d’œil.
– Alors là, tu m’intéresses, me confirme-t-il. J’ai l’impression d’avoir cent ans et d’attendre ma mort tellement ma vie est désespérément morne et sans saveur.
– Il est peut-être temps pour toi de te retirer dans une maison de retraite, t’en penses quoi ?
– Crétin ! m’assène-t-il.