Les gardiens de Terrenys , livre ebook

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2013

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Découvrez un monde de fantasy hors du commun.



Arraché à son monde d’origine, privé de ses souvenirs, Raziel doit s’accoutumer à sa nouvelle condition. Il est l’invocation personnelle d’une jeune et puissante sorcière.


Attention cependant, ne vous méprenez pas, dans ce royaume, ces invocations, nommées Gardien, sont synonymes de serviteur.



Aux côtés d’Amélia, son invocatrice, Raziel va vivre de nombreuses aventures mêlant complots, histoires d’amour et combats magiques

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Publié par

Date de parution

12 mai 2013

Nombre de lectures

1

EAN13

9782494803022

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Les gardiensdeTerrenysSylvio A.
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CHaPiTre 1Terrenys
D ans une toute petite pièce sans fenêtre, un jeune homme était assis dans la pénombre. Ses vêtements étaient usés, cela faisait plusieurs jours, même plusieurs semaines qu’il les portait. Recroquevillé sur lui-même dans un coin, il pensait, essayant à nouveau de comprendre pourquoi. Ses yeux bleus avaient cessé de verser des larmes. Il n’en avait plus. Il ressassait sans cesse les mêmes idées. S’ils me servent un repas par jour… ça doit faire… je sais plus… comment c’était déjà? Non,non… J’étais… c’est ça… oui c’est ça! Je marchais dans la rue quand je me suis senti tomber… non pas tomber… glisser, oui glisser et ensuite… ensuite… c’est impossible, la rue a disparu. J’avais l’impression d’être dans du… du… dans de la gelée. Tout était noir autour de moi. Je ne voyais que mon propre corps… C’est ça, et puis une grande douleur…
très grande… partout, pas un seul centimètre de mon êtren’est épargné par la souffrance. Pendant une éternité… Puis une sensation de brûlure, immense elle aussi, même si elle me torture moins longtemps… Puis plus rien, le vide, le silence, le noir. Doucement, j’ai ouvert les yeux et j’ai pensé être face à un ange… La jeune femme au teint pâle, avec de jolis cheveux pas tout à fait blonds, me regarde. Un grand bâton se trouve dans sa main droite avec, à son sommet, une lumière rouge. Elle porte une robe verte, sertie d’émeraudes. Un diadème orne ses cheveux.Son rouge à lèvres est d’un puissant rouge sang. Jamais je n’ai vu plus belle femme. Jeune, je pense qu’elle n’a pas plus de dix-huit ans. Et moi ? J’ai dix-sept ans, peut-être, je crois… Je ne sais plus… Je ne parviens pas à garder les yeux ouverts. Je ressens tout à coup quelque chose de froid, glacial même, plonger dans ma poitrine. Une douleur insupportable me tiraille alors. Je dois être mort et en enfer. Non. Je me suis ensuite réveillé ici, dans cette pièce… Sans une cicatrice, rien de visible… Et lui… Je crois qu’il va bientôt arriver. Le jeune garçon se recroquevilla un peu plus dans son coin. Il refusaitde l’imaginer, la jeune fille angélique nepouvait être responsable de son sort. Il ressentait quelque chose de si spécial à chaque fois qu’il pensaità elle. Penser, c’était pour lui important. Il avait faim, froid, sommeil, mais il étaithors de question qu’il devienne fou ! Pour cette raison, il réfléchit à tout ce qui traversait son esprit. Pour ne pas sombrer, il imaginaitla vie à l’extérieurde ces murs. Est-ce que quelqu’un me recherche? Il se parlait à lui-même pour entendre sa propre voix.
Un bruit sourd de pierres déplacées rompit le silence pesant. Une ouverture apparut au centre du mur principal et une grande lumière aveugla le jeune homme. Une personne entra, toujours la même. Un homme grand, aux cheveux noirs. Il était habillé d’un grand vêtement blanc avec une pierre violacée en losange au niveau du plexus. Il portait un plateau d’une main et il le déposa sur le sol. Le jeune prisonnier le craignait. Plusieurs fois, il avait tenté de s’échapper en l’attaquant. Il voulait le frapper, c’était plus fort que lui. À chaque fois il ressentait une immense décharge électrique et était projeté contre le mur du fond. Après plusieurs tentatives, le simple fait de se mettre debout en présence de l’homme en blanc, était synonyme de décharge. Inlassablement, l’homme lui posait la même question. Aujourd’hui encore, il interrogea le jeune homme, mais cette fois, quelque chose était différent. Es-tu enfin prêt à devenir l’esclave de ma maîtresse? Cela fait déjà trois mois et elle n’est pas très patiente.Je ne suis pas un esclave… je…En une seconde, l’homme en blanc avait attrapé le prisonnier par le cou et il le tenait suspendu dans les airs. Si tu te bornes à ne pas accepter, à partir de demain ce sera pire. Cela recommencera tous les jours, jusqu’à ce que tu cèdes ou que tu meures. Reprends-toi. Il n’ajouta rien et sortit, emportant le plateau de la veille. Le jeune homme se retrouva à nouveau dans le noir total. Il se déplaça en rampant pour récupérer son auge et son verre d’eau journalier. Tout en mangeant, il se remit à penser et imaginer toutes les possibilités. Toutes… Enfin, y avait-il vraiment une autre alternative que cette seule possibilité? Il n’avait plus la force de lutter. Jamais personne ne l’avait préparé à cela… Ni à ce qui allait
suivre… Les mots de celui qu’il prenait pour son bourreau résonnaient en boucle dans son esprit. Que je me reprenne…Il avait toujours mal à la tête, mais il souffla un grand coup. Il but une longue gorgée. L’eau avait unarrière-goût légèrement fruité. Il ne l’avait jamais remarqué avant, mais il réalisa que cela avait toujours était le cas. Sa migraine commençait à s’estomper. Sa vision s’habituait de mieux en mieux à l’obscurité des lieux. Il avait le sentiment d’avoir les idées claires pour la première fois depuis le début de sa captivité. Même s’il n’avait plus aucun souvenir de sa vie passée, il était certain qu’il méritait mieux que de sombrer dans la folie.
Le lendemain, l’homme en blanc ouvrit, comme chaque jour, la porte de pierre afin de déposer le plateau. Mais cette fois, il eut une surprise. Le jeune homme l’attendait dans une posture différente. Avec un genou à terre, ils’inclinait respectueusement.Je ferai selon vos désirs… Maître.L’homme en blanc posa le plateau et se dirigea vers le prisonnier. Ce dernier ferma les yeux, s’attendant à une nouvelle décharge. Mais non, son bourreau l’aida à se relever avec délicatesse. Bravo, tu as compris, mais je ne suis pas ton maître. Moi, je suis comme toi. Maintenant, suis-moi et surtout, reste silencieux. Il le guida hors de sa cellule. Le jeune homme regardait autour de lui. Il découvrait ce lieu dans lequel il avait été prisonnier plus
de trois mois. Des murs de pierre gris défilaient, de temps en temps couverts par une tapisserie, ancienne, mais en bon état. Le dédale de couloirs était impressionnant. Ils arrivèrent enfin à un escalier. Le jeune homme comprit qu’il avait été enfermé au sous-sol. Le rez-de-chaussée était d’un luxe et d’une somptuosité incroyables. Ils passèrent devant plusieurs grandes portes fermées toutes sculptées ou ornées avec soin. Les murs ne se remarquaient presque pas, quasiment cachés par des fresques, des tableaux et beaucoup de miroirs. Le jeune homme n’en regarda aucun en face, il ne voulait pas savoir à quoi il ressemblait. Ils passèrent ensuite par une petite ouverture. Derrière, la pièce était moins richement décorée. L’homme en blanc s’arrêtadevant une porte mauve. Entre et lave-toi. Tu trouveras aussi des vêtements propres. Le jeune homme s’avança.Maintenant, tu peux m’appeler Ash.Il ferma la porte sans attendre une réponse du jeune homme. Ce dernier se trouvait dans une petite salle de bains. Le sol, carrelé blanc, laissait place à un tapis mauve, comme les murs, devant une baignoire blanche. Sans prêter attention à la décoration particulière, l’ancien prisonnier prit une bonne douche bien chaude. L’eau ruisselante cacha ses larmes mêmes’il était à nouveau seul. Il se décida à faire face à un miroir. Il voulait savoir s’il avait des marques sur le corps et aussi découvrir à quoi il ressemblait après des mois de captivité. Il enfila les vêtements, à sa taille, trouvés dans l’armoire. Ilse demanda si cette tenue ressemblait à ses habitudes vestimentaires, s’il en avait déjà portéde la sorte. Une veste noire ornée de filets d’argent et un pantalon assorti. Un haut, noir lui aussi, et une ceinture de tissu argenté, nouée sur le côté. Il se regarda une nouvelle fois dans le miroir. Ses
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