Les cows-boys du Sexas 4 , livre ebook

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Français

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2014

Écrit par
Pierrette Lavallée

Publié par
Éditions Sharon Kena

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Publié par

Éditions Sharon Kena

Date de parution

04 août 2014

Nombre de lectures

EAN13

9782365407366

Langue

Français

Bienvenue au Sexas !

Carla, enceinte, se rend au ranch pour chercher le calme et la protection que peut lui procurer la famille Sectang, mais sa rencontre avec Franck va tout changer...

Alors que les sentiments grandissent au sein du couple, ils vont devoir faire face à de nombreuses épreuves... Mais Carla a de nombreux secrets qui la rongent et qui mettent sa vie et celle du bébé en danger... Qui est le père de son enfant ? Pourquoi ces cauchemars ?

Franck et Carla pourront-ils avoir un avenir ensemble ?

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Publié par

Éditions Sharon Kena

Date de parution

04 août 2014

Nombre de lectures

EAN13

9782365407366

Langue

Français

Franck James De Pierrette Lavallée

« LeCodedelapropriétéintellectuelleetartistiquen'autorisant,auxtermesdes alinéas 2 et 3 de l'article L.122-5, d'unepart,qles « cou e pies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective »et,d'autrepart,que lesanalyseset lescourtescitationsdansunbut d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle,sans le consentement de l'auteur o faite u de ses ayants droit ou ayants cause,est illicite »(alinéa 1erde l'article L. 1 22-4). «Cette représentationou reproduction,parquelqueprocédéquecesoit,cons titueraitdonc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. » ©2014Les Editions Sharon Kena www.leseditionssharonkena.com ISBN : 978-2-36540-736-6 Elle entrouvrit les yeux et les laissa s’habituer à l’obscurité. Elle ne se rappelait pas comment elle était arrivée là. Elle craignit d’avoir été victime d’une hémorragie cérébrale. Elle tenta de bouger ses membres mais el le ne pouvait même pas remuer le petit doigt. Une vague de terreur l’envah it. Elle était complètement paralysée. Une peur atroce s’empara de son être. So n cerveau était en parfait état de fonctionner mais elle ne pouvait pas esquisser le moindre geste. Un mouvement dans la pièce la fit paniquer encore p lus et enfin elle comprit…

Elle était à la merci d’un kidnappeur. Elle réalisa alors que ce dernier lui avait fait ingérer une drogue, une de celle qui bloquait les m uscles, les tétanisait, mais qui laissait l’esprit on ne peut plus clair. Elle voyait beaucoup mieux à présent. Assez pour voir son bourreau s’approcher, une seringue à la main, et lorsqu’elle croisa son regard dément, elle le reconnut enfin et préfér a s’évanouir plutôt que de subir sa folie. * * * Carla sortit sous le porche et s’installa sur la balancelle, les pieds calés sous ses fesses. Elle but à petites gorgées un chocolat chau d tout en appréciant ce moment de calme. Elle était arrivée au ranch du Sexas deux jours auparavant et déjà elle se sentait plus apaisée. Fiona la rejoignit quelques minutes plus tard et s’installa à ses côtés. Pendant un long moment, elles restèrent sile ncieuses, se contentant de profiter de la quiétude matinale. Comment vas-tu ce matin ? demanda Fiona. Ça va, j’ai bien dormi. Carla, je suis inquiète à ton sujet, commença Fiona , mal à l’aise. Tu es arrivée ici alors que je n’avais pas eu de tes nouvelles de puis plus d’un an bien que je comprenne pourquoi et… Je sais, Fiona, j’aurais dû t’appeler mais au début j’avais peur que Charles te retrouve. Ensuite… Carla posa machinalement une main sur son ventre. Elle ne pouvait toujours pas réaliser qu’elle était enceinte. Un haut-le-cœur la saisit et elle porta le poing à sa bouche. Elle attendit que le malaise se dissipe et regarda à nouveau Fiona. e n’est pas normal que tu aiesÉcoute, Carla, lui fit cette dernière prudemment, c encore des nausées à ce stade de la grossesse et… Carla ne l’écoutait plus. Son attention s’était por tée au niveau des écuries. Un homme superbe venait d’en sortir. Uniquement vêtu d ’un jean protégé par une paire de chaps à franches, qui lui donnait une allure de cow-boy, et d’un stetson qui ne permettait pas à Carla de découvrir son visage, il dégageait une aura sensuelle qui titilla pourtant sa libido. Il tenait à la longe un magnifique cheval à la robe crème qui marchait tranquillement à ses côtés. Ils ne firent que quelques mètres avant que le cavalier ne retire la lanière. Pourtant, loin de s’échapper, l’animal trotta tranquillement à ses côtés. Lorsque l’homme s’arrêta, il fit de même. Étonnée, Carla vit l’inconnu poser son front sur celui du cheval e t le fixer intensément. Il y eut comme un moment de profonde communication entre eux et la bête partit dans un galop effréné, sautant par-dessus une barrière. À s on tour, l’écuyer la franchit. Carla le vit courir près de son compagnon et d’un s aut incroyable, il bondit sur son dos, à cru. La jeune femme écarquilla les yeux deva nt le spectacle qui se déroulait à quelques mètres. Elle se leva et s’approcha de la balustrade. L’homme était à présent debout, les bras écartés, et d’une pirouette se laissa retomber sur le sol. Elle l’entendit donner un ordre à l’animal qui fit volte-face et freina des quatre fers avant de s’arrêter juste aux pieds du cow-boy. C’est unsliding stop,la renseigna Fiona en la rejoignant, un arrêt gliss é sur ligne droite. Et le beau gars que tu admires ainsi, c’est mon beau-frère : Franck. C’est lui qui s’occupe des numéros, il dresse lui-m ême les chevaux qu’il utilise ensuite pour les représentations. Le superbe spécimen à quatre pattes c’est Tonic, un Lusitano, il est d’origine portugaise. Carla observait à présent l’homme et sa monture. Ce tte dernière venait de faire la révérence avant de se laisser choir sur le sol, comme morte. Franck se laissa tomber à ses côtés, lui chuchotant à l’oreille, pou rtant l’animal ne daigna pas se lever. Carla resta indécise. Elle se demanda si l’animal s ’était blessé lorsque, d’un geste fluide il se redressa, et entraîna son dresse ur dans un galop effréné. Il sauta à nouveau la barrière tandis que Franck riait aux é clats. De la voix, il guida Tonic

jt les deux jeunes femmes, ellesusque devant le ranch et, lorsqu’il se cabra devan ne purent que l’applaudir avec force. D’un bond, Franck sauta du dos de l’animal et s’app rocha de Fiona et de la superbe inconnue qui se tenait à ses côtés. Le léger tissu de sa robe de nuit tendait sur son ventre et il constata qu’elle était enceinte. Il ne put s’empêcher de ressentir un petit pincement de regret. Il l’observa pourtant avec insistance, s’attendant à ce qu’elle détourne son regard mais elle le fixait ave c curiosité, elle aussi. Il sentit la toile de son jean se tendre sous les prunelles brûlantes de la belle. Elle n’était pas très grande mais avait des seins magnifiques qui se mblaient vouloir percer le tee-shirt dans lequel elle avait passé la nuit. Étonnam ment, elle avait de longues jnt vernis de carmin. Il remontaambes et de minuscules pieds dont les ongles étaie doucement le long de son corps, s’attardant sur le ventre bombé de la jeune femme. Il aurait voulu pouvoir y poser la main, la joue, c aresser cette peau tendue par une nouvelle vie qui s’animait. Il surprit son regard enflammé et comprit son trouble comme s’il était sien. Elle avait un adorable visag e en forme de cœur, de magnifiques yeux d’un vert émeraude et des lèvres p urpurines qu’elle mordillait nerveusement, attirant son attention sur sa bouche sensuelle. Elle avait le teint hâlé et sa somptueuse chevelure noire lui donnait à pens er qu’elle avait des origines méditerranéennes. ible, se moqua Fiona.J’ai la désagréable impression d’être devenue invis Franck, je te présente mon amie Carla Boukhys, c’es t grâce à elle que j’ai réussi à me sortir des griffes de Charles. oukhys, dit-il en luiAlors je vous en suis reconnaissant, mademoiselle B saisissant la main pour la porter à ses lèvres. humour, que Franck est unJ’ai oublié de te signaler aussi, ajouta Fiona avec séducteur, aucune femme ne lui résiste. ttant, en maudissant saEt je comprends pourquoi, murmura Carla, le cœur ba grossesse. Merci beaucoup, Fio’, de me faire passer pour un Casanova ! Ah et où étais-tu ces trois dernières nuits ? ironisa Fiona. Figure-toi que j’étais à mon bungalow, les murs du ranch sont peut-être épais mais tes cris de… joie m’empêchent de dormir. Fiona rougit violemment et referma son peignoir dan s un dérisoire geste de protection. Je ne fais pas autant de bruit que ça ? Si ? insista-t-elle devant l’air grave de Franck. our un tournoi de poker etJe te taquine, j’ai juste invité quelques copains p comme je sais que Bill n’aime pas que je joue mon argent… Il a raison, tu sais … Oui, c’est pourquoi nous avons parié des biscuits, et je peux te dire que mes placards en sont pleins, dit-il en riant. J’ai déconné une fois, pas deux … La sonnerie du téléphone les interrompit. Fiona s’e xcusa et laissa les deux jeunes gens en tête à tête. Carla était fébrile. Ce n’était pas dans ses habitudes d’éprouver un désir sexuel aussi brut pour un incon nu, mais les hormones dues à sa grossesse la poussaient vers des terrains un peu trop dangereux. Elle allait rentrer elle aussi lorsque la voix rauque de Franck l’interpella. La fuite n’a jamais rien résolu, fit-il en l’observant gravement. Pourquoi dis-tu ça ? demanda-t-elle en passant au tutoiement. Parce que tu me désires, je l’ai lu dans tes yeux, lui assena-t-il. Et que moi aussi je te veux. Ça n’arrivera jamais ! dans les environs, àPourquoi, à cause du bébé ? Je ne vois pas de père moins qu’il ne soit à l’intérieur, se reprit-il, soudain empli d’un doute.

Non ! Il n’y a pas de père, mais ça ne change rien et… D’un bond aussi souple...

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