Les cows-boys du Sexas 2 , livre ebook

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2014

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Bienvenue au Sexas !

Jesse James Sectang tient le Saloon dans cette ville du Sexas. Désarçonné lorsque Callie arrive dans son établissement pour une place de serveuse, il l'est encore plus lorsque cette dernière lui fait des avances sans équivoque. Quand il est arrêté pour proxénétisme, la jeune femme fera tout pour découvrir qui est à l'origine de cette rumeur et sauver son amant... à ses risques et périls.

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Publié par

Date de parution

21 juillet 2014

Nombre de lectures

10

EAN13

9782365406352

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Jesse James De Pierrette Lavallée
« Le Code de lapropriété intellectuelle et artistique n'autorisant,aux termes des alinéas 2et3de l'article L.122-5,d'unepart,qu e les «copiesou reproductions strictement réservéesà l'usageprivéducopisteet nondestinéesàuneutilisation collective » et, d'autrepart,que les analyses et les courtes citations dans un but d'exempleetd'illustration, «toute représentationou reproduction intégrale,ou partielle, faitesans leconsentementde l'auteuro udesesayantsdroitouayants cause, est illicite »(22-4alinéa 1er de l'article L. 1 ). « Cette représentation ou reproduction,parquelqueprocédéque ce soit,cons tituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. » ©2014Les Editions Sharon Kena www.leseditionssharonkena.com ISBN : 978-2-36540-635-2
Elle écouta attentivement la sentence que le juge v enait d’infliger à l’homme qui se tenait debout, altier dans le box des accusés. P lusieurs condamnations à des peines de prison à perpétuité. Il finirait sa vie d ans une cellule et ne risquerait plus d’être responsable de la mort d’autres personnes. La jeune femme poussa un léger soupir de soulagemen t. Elle n’avait pas fait tout ça pour rien. Elle observa celui qui était le respo nsable de tout ce qu’elle avait perdu cette dernière année et ressentit un élan de rage et de douleur mêlée. Alors qu’il était escorté sous les huées par les agents de police qui le ramenaient en prison, il se tourna et plongea son regard dans celui de la journaliste. Un regard plein de promesses, de menaces… Elle tressaillit violemment et se releva avec peine de son siège. Elle devait laisser cette partie de sa vie derrière elle à prés ent. Elle repoussa la souffrance, la colère, et se dirigea vers la sortie, sans que quic onque ne s’aperçoive de son départ. * * * Jesse fit rouler les muscles de ses épaules. Depuis ce matin il mettait de l’ordre au saloon, ou plutôt il rangeait les accessoires qu i faisaient de son bar un vrai « repaire » texan. Il avait remisé les fûts de chên e et déposé sur le comptoir les boissons courantes en lieu et place des vieilles bo uteilles de whisky et des chopes de bière. Il lui fallait encore remplacer les porte s à battants qu’il sortait en période estivale par une bonne vieille porte vitrée et pous ser la scène où des jeunes femmes dansaient habituellement en tenue un peu lég ère pour y installer son matériel de karaoké. Il s’appuya un moment sur un é nième tonneau qu’il devait rouler jusqu’à l’arrière-boutique. Il retira son stetson et essuya la sueur qui perlait à son front. Alors qu’habituellement en novembre le froid s’était déjà installé, cette année, le fond de l’air était plutôt doux pour la s aison et le chauffage que Jesse avait poussé à son maximum l’avait obligé à retirer son maillot. Il aimait cette période de l’année, lorsque les estivants partaient , que l’entrée de la ville était « fermée » aux touristes et qu’il se retrouvait à t enir le bar pour les habitués. Il appréciait la présence des villageois, leur simplic ité. Pas besoin d’agir comme un cow-boy. De novembre à avril, il pouvait être lui-m ême, et pas Jesse James, la terreur de la ville. Callie avait poussé les battants du Saloon quelques minutes plus tôt et elle se délectait du spectacle que l’homme lui offrait, à d emi-nu, penché sur une barrique de bois. Il était musclé et sa taille en V dont la pointe s’évasait sous un jean sombre moulant attirait son attention et stimulait une libido qu’elle pensait en sommeil. Des tablettes de chocolat admirablement sculptées éveil lèrent l’appétit de la jeune femme. Elle s’appuya contre le chambranle de la porte et continua de détailler le bel apollon. Il était de taille moyenne, une chevelure savamment décoiffée de la couleur du blé mur lui donnait l’envie d’y glisser les doigts. Ses biceps et ses pectoraux, visiblement en acier, roulaient à chacun de ses gestes. Il avait un visage angélique mais lorsqu’elle croisa son regard, elle frissonna sous la dureté qu’elle put y lire. Pourtant, elle ne se découragea pas. El le en avait maté de plus dangereux…
Salut beau blond, fit-elle. La voix légèrement rocailleuse de la jeune femme du e au nombre impressionnant de cigarettes qu’elle avait fumées p endant sa jeunesse, pas si éloignée tout compte fait, remua Jesse qui reposa s on chapeau sur la tête et l’observa de son air glacial. jouta-t-il avec unQue puis-je faire pour vous ? Nous sommes fermés, a temps de retard. Il faut que je voie le patron, répondit-elle sans bouger d’un pouce. Et qu’est-ce que vous lui voulez ? Ne t’inquiète pas, mon chéri, susurra-t-elle en s’approchant prudemment, je ne cherche pas à prendre ta place mais il parait que le « chef » recherche une serveuse, alors je suis venue pour le poste. Callie s’était approchée si près qu’elle pouvait à présent sentir l’odeur légèrement piquante de l’après-rasage du splendide cow-boy qui n’avait pas bougé d’un pouce. Prise d’une pulsion, elle tendit la mai n et la posa sur la poitrine de Jesse qui retint sa respiration. Elle pouvait voir la crispation de sa mâchoire tandis qu’elle laissait glisser ses doigts jusqu’à sa ceinture. Jesse n’en revenait pas. C’est lui habituellement q ui draguait les femmes qui lui plaisaient, et pas l’inverse. Là, la nouvelle venue le caressait comme s’il lui appartenait, comme si elle voulait de lui. Il ne put empêcher son corps de réagir au léger frôlement et maudit en silence son entrejambe qui répondait à la sollicitation en se tendant contre la fermeture de son jean. Il a ttrapa l’impudente par les poignets et plaqua durement sa bouche contre la sie nne. Il voulait lui faire comprendre que c’était lui le maître et qu’il ne se laisserait pas embobiner par un joli visage. Pourtant, lorsque les mains de Callie se nouèrent autour de sa nuque, il ne put s’empêcher de la plaquer contre son torse et de dévorer sa bouche avec avidité. Elle avait le goût d’un whisky de plusieur s dizaines d’années, elle l’enivrait. Prenant conscience de ce qu’il faisait, il la repoussa vivement et elle dut se retenir à la table derrière elle. Ne crois pas en rester là, beau blond, l’avertit-elle. Nous ne sommes pas des adolescents bouleversés par leurs hormones. Je te veux, tu me veux… rien de plus, rien de moins. Maintenant, dis-moi où je peux trouver cet esclavagiste qui te sert de patron. Il parait qu’il fait bosser ses employés du soir au matin sans pitié. -t-il avec uneAh bon, et qui t’a aimablement renseignée ? demanda pointe de cynisme. Bon sang, pensa Callie, même sa voix me donnerait un orgasme. C’est la femme de l’agence pour l’emploi, poursuivit-elle. Je cherchais du boulot dans les petites annonces lorsqu’elle m’a di t que Jesse Sectang cherchait justement une nouvelle serveuse et… Je suppose que vous avez eu affaire à Sophie-Anne ? Oui en effet, mais… Alors vous pouvez repartir d’où vous venez. Je n’ac cepte plus aucun employé envoyé par cette personne. Quoi… Que…
Callie se laissa tomber sur la chaise qui se trouva it derrière elle. Lorsque la directrice de l’ANPE lui avait proposé ce job, elle s’était dit que c’était un signe. Signe qu’elle allait mieux et que peut-être elle po urrait reprendre par la suite son ancien poste. Elle secoua la tête. Elle ne pouvait plus retourner chez elle. Elle avait mis son appartement en vente. Elle avait espéré pou voir rester un moment dans cette ville, essayer de se reconstruire… Non, s’écria-t-elle avec force, il me faut ce boulo t. Allez me chercher le patron, maintenant ! Oh, je ne suis plus ton chéri, se moqua-t-il. Là, tu vois, je ne suis plus d’humeur, dit-elle en faisant un vague signe de la main. Alors laisse-moi te dire que le boss refusera une nouvelle employée pour la simple raison que nous sommes complets et… Je préfère qu’il me le dise lui-même, s’entêta Callie. Je viens de te le dire ! Tu viens de… Oh mon dieu, ne me dis pas que c’est toi le responsable de cet endroit ? Et si, ma jolie ! se moqua-t-il tandis que Callie se décomposait. Elle reprit toutefois vite contenance. Bon, comme je me suis ridiculisée, je continue, fit-elle désinvolte. Il me faut cette place. Sophie-Anne, puisque c’est ainsi qu’elle s’appelle, m’a dit que tu étais dans l’obligation d’embaucher un certa in quota d’handicapés dans ton entreprise. Donc je suis là ! Pas de chance, ma jolie, ça ne marche que pour les entreprises de plus de vingt employés, c’est loin d’être mon cas ! les. Je vais chercherBon, tant pis alors ! dit-elle en haussant les épau une chambre à louer quelques jours et… Jesse se mit à rire de bon cœur. Callie en fut souf flée. Il semblait plus doux, plus… abordable et une moiteur révélatrice se nicha au creux de son intimité. les chambres d’hôtesIl n’y a rien en ce moment dans le village. Les seu ne sont ouvertes que pendant la saison. Le Sexas es t une petite ville… Le...
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