La romance de ma vie... TU PARLES ! , livre ebook

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2020

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Alizée, auteure à succès, ne sort pas de chez elle.


Alizée possède un vieux chat violeur nommé Vampyr.


Alizée ne porte que des pyjamas pilou, n'en déplaise à certains.


Alizée n'aime ni les enfants, ni ses parents, ni... Non la liste serait trop longue, restons sur ce qu'elle aime...


Alizée adore la tranquillité, de ce fait, elle ne supporte pas son voisin canon qui fait crier les filles, une fois la nuit tombée. Elles pourraient faire preuve de solidarité, après tout !


Alizée va donc en découdre avec...




Ervin est beau.


Ervin est musclé.


Ervin plaît aux femmes et il le sait. PIRE ! Il en profite à fond !


Ervin est un incorrigible arrogant.


Ervin est horripilant.


Ervin a une voisine qui lui résiste, et il compte bien la faire ployer...


Sauf qu'il ne s'attendait pas au phénomène Alizée...

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Publié par

Date de parution

20 mars 2020

Nombre de lectures

54

EAN13

9782379930867

Langue

Français

La Romance de ma vie…
TU PARLES !
 
 
 
Farah ANAH
 
 

 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : La romance de ma vie… TU PARLES !
Auteur : Farah ANAH
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal mars 2020
 
Couverture © Black Ink Éditions. Réalisation Elisia Blade – Sweet Contours. Crédits photo Shutterstock.
ISBN 978-2-37993-086-7
 
Black Ink Éditions
23 chemin de Ronflac
17440 Aytré
Numéro SIRET 840 658 587 00018
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
Table des matières

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Épilogue
Remerciements

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À ma muse au sirop d’érable
 
 
 
 
Chapitre 1

Foutue page blanche !
Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche. Blanche.
Fuck , je perds la tête !
Si un jour je parviens à débuter cette histoire, j’en fais le serment, mon héroïne se prénommera Blanche !
Mes doigts effleurent le clavier, fébriles. Aux premières lettres posées, mon ventre se comprime. Impossible d’écrire quoi que ce soit… Aussitôt, j’efface mes mots, expire un bon coup et gomme les réminiscences désagréables qui s’imposent à moi.
Minuit. Des sueurs froides parcourent ma colonne vertébrale. Vampyr vient ronronner sur mon bureau, posté près de mon ordinateur portable. Caresser sa sombre fourrure me relaxe. Mon bébé…
— Tu ne veux pas m’aider un peu, sale bête ? Tu dois bien avoir connu une ou deux petites chattes en chaleur dans le quartier, non ?
Il m’observe de ses yeux argentés, bâille et m’ignore, signe que, ma détresse, il n’en a rien à cirer.
OK, Alizée, referme cette fenêtre, ouvre plutôt celle d’ Astres sanglants , ton super thriller super gore, et prépare la meilleure excuse du monde à servir au meilleur éditeur de romance du monde…
Entre-temps, je laisse le texte anesthésier mon malaise, embarquée dans cette histoire sordide à souhait, et ne rabats mon écran qu’au petit matin.
 

 
— Écrire, écrire, écrire ! C’est toi qui me l’as dit, c’est pas compliqué ! Il faut écrire tous les jours, s’exclame Gala, ma super copine qui ne comprend super rien.
Elle s’agite dans mon appartement, poings sur les hanches, faisant danser sa longue chevelure dorée sur ses épaules dénudées. Quelle idée de porter un débardeur en octobre, franchement… Force m’est de la soupçonner d’avoir un radiateur dans le cul, c’est impossible autrement !
— Oh ! Zée, tu m’écoutes ?
Je lève les yeux vers elle, démontrant qu’elle m’exaspère au plus haut point.
— J’écris tous les jours, rétorqué-je, trempant mes lèvres dans ma chicorée.
— Ouais, des trucs glauques et tordus ! Je te parle d’écrire de la romance !
— Mes trucs glauques et tordus sont des histoires vachement bien ficelées, tu sais. Tu devrais les lire, un de ces quatre !
« Hors de question », me dit-elle, comme à son habitude. Galati ne lit et ne pond que du feel good et de la chick lit .
Bien sûr que ma meilleure amie écrit. À côté. En passe-temps. Son job de commerciale étant sa réelle passion.
— On sait toutes les deux que tes plus grosses ventes sont en romance ! Et puis, je me languis de tes histoires, poupée, geint-elle en s’affalant sur mon canapé. Ça fait deux ans que tu n’as pas publié de livre d’amour !
Oui, « poupée », parce que selon elle, avec mes pommettes saillantes, mon petit nez retroussé, mes yeux verts en amande, ma petite bouche pulpeuse et mes cheveux dorés, je ressemble à une poupée.
— Oui, eh bien, tu n’as qu’à en écrire, toi ! Ça ne se commande pas, ces choses-là ! T’es pourtant bien placée pour le comprendre.
Elle me connaît, l’agressivité de mon ton ne la froisse pas le moins du monde. Elle ignore juste à quel point son réquisitoire me dérange.
— Je crains seulement qu’Alain finisse par t’oublier, que tes privilèges s’envolent par la même occasion !
Tu parles ! Mon éditeur me colle au cul chaque semaine à me supplier de lui livrer un nouveau manuscrit. Je suis sa poule aux œufs d’or. L’auteure de ses plus gros cartons, et, étant donné sa soif de fric, il n’est pas prêt à me lâcher de sitôt.
Sauf que je n’y arrive plus. Parfois, je m’essaie à quelques scènes érotiques, histoire de relancer la machine. Rien n’y fait. Depuis deux ans, en romance, c’est la page blanche. Enfin, j’ai bien tenté… Elles se sont toutes terminées en thrillers sanglants, avec une héroïne meurtrière et des morceaux du héros dispersés çà et là sur les dernières lignes.
Lorsque quelques bruits depuis le couloir m’interpellent, Gala me fait de gros yeux.
— Tu as vu le spécimen qui emménage à côté ?
L’étincelle dans ses iris mordorés ne me dit rien qui vaille.
— À moins que je sois somnambule, ça me paraît compliqué.
Je suis au fait qu’il est déjà midi, cependant, horaire d’auteure célèbre oblige, je viens d’émerger…
La coquine se mord la lèvre inférieure dans un sourire.
— Il est pas du tout repoussant.
Sur notre échelle, cela vaut bien un « il est canon de ouf ».
— Tu m’en vois ravie, bâillé-je en sifflant le reste de ma tasse.
Elle sirote son café, l’air rêveur.
Galati Stravis et moi étions ensemble au collège, nous nous sommes ensuite perdues de vue. C’est en tant que fan absolue qu’elle m’a un jour contactée via mon profil d’auteure de romance, et alors, je l’ai reconnue. Je suis allée la voir lors d’un salon littéraire, pour la sortie de son livre à elle. Depuis, notre amitié s’est considérablement renforcée.
Plutôt réservée, Gala taira ses espoirs. Tout comme moi, elle se prépare à avoir la trentaine. Seulement, être célibataire à cet âge-là lui pèse. Épanouie sur tous les fronts, elle rêve de l’amour, tandis que je n’en attends plus rien, au contraire de ma carrière professionnelle.
Telle une forcenée, je m’acharne, je me vide, excelle dans mon domaine en expulsant toute la noirceur qui sommeille en moi, toute la lumière qui s’interdit de briller. Toute cette vie que je ne vis plus. Que je fuis. Que je hais.
Vampyr crache lorsqu’on frappe à la porte. Mon cœur sursaute en même temps que mon amie.
— Tu crois que c’est le voisin ? chuchote-t-elle comme s’il pouvait l’entendre.
Je regarde en l’air, hausse les épaules et lève mon auriculaire, faisant mine d’écouter sa réponse.
Forcément, il n’existe que deux appartements, au quatrième étage.
— Oh, mais va ouvrir et admire ! me rembarre-t-elle.
Je me vêts de mon peignoir pilou, enfile mes espadrilles en laine et me traîne jusqu’à l’entrée.
Fuck , c’est pas faux, mon nouveau voisin n’est absolument pas dégueu !
— Je peux vous aider ? grommelé-je avec un sourire maladroit.
Grand. Beau. Cheveux foncés. Barbichette pas ridicule (bizarrement). Yeux revolver, sombres et profonds. Mince et élancé. Il me faut lever la tête pour établir le contact visuel. Il semble intrigué, les lèvres retroussées bien plus franchement que les miennes.
— Bonjour, je viens de l’appartement voisin, je voudrais savoir si vous n’auriez pas du café, par hasard ?
Mais qu’il est mignon ! Mais qu’il est gentil ! Peut-être aurait-il pu pousser les présentations, cela dit.
— J’arrive.
Incapable de plus d’amabilité, je disparais derrière la cuisine américaine, tandis que mon amie s’empresse de sympathiser avec Voisin Beau-gosse. Du coin de l’œil, je l’observe sourire, s’agiter, minauder…
Malgré sa crinière blonde, Gala ne correspond pas exactement aux canons de beauté de notre société. Elle me dépasse de quelques centimètres, atteignant le mètre soixante-cinq, possède la même petite poitrine que moi, mais n’est pas alourdie par l’énorme fessier qui me colle au train. Néanmoins, il se dégage d’elle un charme naturel puissant, une féminité qui attire une catégorie de mâles qui ne l’enchante pas forcément. Une catégorie au-dessus de la cinquantaine. Pour une presque trentenaire de son genre, ce n’est pas toujours engageant !
Lorsque ma grande âme charitable met fin à son badinage à coup de café offert, c’est béate que mon amie commence à se dandiner.
À compter d’aujourd’hui, ses visites risquent d’augmenter, j’en mets ma main à couper. Enfin, mon ongle, restons prudente…
 
Routine du mardi, j’enfile de quoi me protéger du froid et nous bravons l’extérieur, arpentant les rues de Montmartre. Une boule me leste l’estomac. Les images de Gala et de « Milo », mon nouveau voisin, me hantent. Je les supprime, appuie sur « delete » à l’instar de ce que je fais pour les phrases de mon non-roman d’amour.
Comme à l’habitude, nous faisons quelques magasins avant de distribuer jouets et vêtements à l’orphelinat Vanille-Chocolat. Ma bonne action de la semaine. Il faut bien me rattraper de toutes les vacheries que je balance à tout bout de champ. Compenser pour tous ces enfants brailleurs que j’effraie de mon regard assassin quand leurs parents ont le dos tourné.
Compatir à leur cause, puisqu’elle m’est familière.
 

 
Mon bol de popcorn rempli à ras bord et Vampyr posé sur les genoux, j’ouvre l’écran de mon ordinateur, puis prends une profonde inspiration.
Mon flot est compliqué, ce soir. J’ai besoin de davantage de bouffe, davantage de concentration.
Soudain, des cris sourds retentissent. Je fronce les so

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