La main au panier 2 , livre ebook

icon

177

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2022

Écrit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

177

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2022

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Alors que Lucas suspecte que la non-binarité d'Oli n'est qu'un prétexte pour ne pas admettre sa totale transidentité d'homme, ce dernier subit de nombreuses douleurs, aussi bien psychologiques que physiques. Les blessures du passé s'ajoutent à celles du présent en plein tournoi régional.


Le chemin de nos basketteurs est encore long, semé d'embûches et de tourments, avant d'atteindre la plus belle des victoires : la force intérieure.

Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

26 avril 2022

Nombre de lectures

4

EAN13

9782819108627

Langue

Français

Mell Jemsef


♀ Défense de zone ♂


La main au panier 2
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les " copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective " et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, " toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite. " » (Alinéa 1 er de l’article L. 122-4.) « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2022 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Avertissement : Pour les besoins de l’histoire, les noms des clubs, des équipes, des villes et de certaines règles de la fédération de basket sont fictifs. Toutes ressemblances avec des personnes connues sont fortuites.
Note de l’auteur
Si tu as acheté ce livre par erreur, merci à toi et profites-en pour le lire maintenant que tu l’as ! Mais jette un coup d’œil au tome 1 avant ! En général et à ce qu’il paraît, c’est mieux de faire les choses dans l’ordre.
Dédié à la mémoire de Marie-Mylène Croizet appelée Mamy puce.
Table des matières
Note de l’auteur
Précédemment…
Chapitre 1֍
Chapitre 2֍
Chapitre 3֍
Chapitre 4֍
Chapitre 5֍
Chapitre 6֍
Chapitre 7֍
Chapitre 8֍
Chapitre 9֍
Chapitre 10֍
Chapitre 11֍
Chapitre 12֍
Chapitre 13֍
Chapitre 14֍
Chapitre 15֍
Chapitre 16֍
Chapitre 17֍
Chapitre 18֍
Chapitre 19֍
Chapitre 20֍
Chapitre 21֍
Chapitre 22֍
Chapitre 23֍
Chapitre 24֍
Chapitre 25֍
Chapitre 26֍
Chapitre 27֍
En savoir plus sur l’auteur
Où nous suivre sur les réseaux sociaux ?
Précédemment…
Nous avons dû attendre jusqu’au début du mois de mars pour qu’Oli reçoive enfin sa nouvelle carte d’identité. Début février, il a pu se défendre seul devant un juge pour justifier sa démarche de transition qui a été acceptée. C’est officiel, Oli Hayton est administrativement un garçon.
– La preuve que j’ai des burnes fictives ! Cool !
Tout en poésie alors qu’il pleurait à chaudes larmes dans mes bras quand il a reçu ce courrier ce matin. Même la Fédération de basketball va changer la case « neutre » en « M », Thierry compte s’en charger personnellement.
– Je suis transgenre homme sur le papier, puisque je ne peux pas être non-binaire légalement, m’explique-t-il. Donc, il n’y a que toi pour m’aider à conserver mon ambivalence.
– Tu peux compter sur moi ! Mais si tu changes d’avis, je ferai ce que tu me demandes.
– T’es bien trop conciliant, mon poussin ! Bien… on est vraiment obligés d’être ici, alors qu’on pourrait fêter ma masculinité avec une bonne bière ?
– Oli, t’abuses ! C’est un moment important qui nécessite la présence totale de notre équipe ! D’ailleurs, on est à la bourre !
Aujourd’hui, c’est également la cérémonie d’ouverture des tournois régionaux. Chaque année, les régions organisent ce petit moment avec la présentation des équipes, division par division. Un discours est déclaré par la Fédération et le comité d’organisation. Mais surtout, nous découvrons qui sera le parrain de la compétition qui décernera les médailles à l’issue du tournoi.
C’est le moment que j’attends le plus, car celui-ci est souvent un basketteur célèbre et j’espère ne pas être déçu cette année.
– Mais on s’en tape du boloss qui nous donnera la coupe, ronchonne Oli. On a mieux à faire, sérieux ! Notre premier match n’est que dimanche prochain ! Et puis…
– Olivia ?
Oli se tait d’un coup et se fige sur place. Mes yeux s’écarquillent de stupeur en recherchant la personne qui semble l’interpeller par son ancien prénom.
– Olivia Hayton ? C’est bien toi ?
Je suis le premier à remarquer d’où vient la voix et j’en reste bouche bée.
– Oh nom d’un chien, j’hallucine ! C’est… C’est…
– Oui, c’est Rufy Rogert… marmonne Oli, en grimaçant.
Rufy Rogert ! LE Rufy Rogert, soit le meilleur joueur du moment, qui nous a représentés avec l’équipe de France aux derniers Jeux olympiques, qui le reste du temps ne joue même plus dans notre pays, mais aux USA, à la NBA ! CE Rufy Rogert-là !?
J’oscille entre l’excitation d’un gamin de cinq ans devant un bol de bonbons et la panique, car je n’ai même pas de papier pour réclamer un autographe. Soudain, je réalise un menu détail encore plus choquant que savoir que ce célèbre basketteur est le parrain de la compétition. Rufy Rogert connaît Oli par son prénom de naissance. Je reste sans voix alors qu’il passe le cordon de sécurité du staff et accourt vers Oli. Il lui prend les mains et lui adresse le plus radieux des sourires tandis que mon univers s’écroule en morceaux.
– Oh bon sang, Olivia, je n’arrive pas à croire que tu sois là, devant moi, depuis tout ce temps ! Tu m’as tellement manqué, ma chérie !
MA QUOI ?
Oli retire ses mains d’un geste brusque, recule et agrippe mon maillot. Ses doigts tremblent, il tente de se cacher petit à petit derrière moi sans que je parvienne à effectuer le moindre mouvement tant je suis déconnecté de la réalité.
– Salut, Rufy… Ouais, ça faisait longtemps… Qu’est-ce que tu fous là ?
– Je préside la cérémonie du tournoi. Je… J’ai tant de choses à te dire.
– Mouais… Pas la peine…
– S’il te plaît, ne prends pas la fuite ! Il faut absolument que je te parle ! Je me dépêche de faire mon discours en public et on se rejoint, OK ? Accorde-moi juste cinq minutes, il faut vraiment qu’on discute !
– Comme tu veux, bredouille Oli. Si ça t’amuse…
– Merci, t’es la meilleure ! Je fais vite, ma belle !
Je viens de vivre cette scène comme si je n’étais pas dans mon propre corps ou dans un rêve qui tourne au cauchemar. Je ne comprends plus rien. Je me sens largué… et c’est peut-être ce qu’il va se produire, dans tous les sens du terme. Mon cerveau a bugué.
– Euh… Lucas ? Est-ce que ça va, tu es tout pâle ? s’inquiète Oli.
Tout ce que je trouve à dire en bégayant, c’est :
– Comment… tu le connais ?
Oli hésite, puis me répond en prenant une grande inspiration pour se donner du courage :
– C’est mon ex… fiancé.
Error !
Lucas Verdier a cessé de fonctionner !


On continue…
Chapitre 1֍
– Lucas ! Eh, oh, Lucas ! Allô, la Terre ! Est-ce que ça va ?
– Hein ? Quoi ?
Mon cerveau a bugué. J’ignore quelle tête je tire, ça doit être suffisamment bizarre pour qu’Oli s’inquiète. Il m’attrape par le bras et m’entraîne tout doucement vers un banc du hall d’entrée du grand gymnase de Lyon, afin de m’isoler du reste de la foule. Il y a de moins en moins de personnes dans les parages. Tout le monde se dirige vers la salle centrale où la cérémonie va se dérouler. Je reste prostré pendant qu’Oli part me chercher une cannette de soda au distributeur. Ma réaction doit lui paraître exagérée et stupide. J’ai horreur de passer pour un faible, bien que je sois forcé d’admettre que je le suis. Cette révélation m’a choqué. J’entends l’ouverture de la cannette. Puis, je sens le métal froid dans ma paume. J’avale une gorgée d’un geste machinal. Oli, très soucieux, serre ma main libre et m’observe, la mine contrite.
– Lucas ?
– Je n’ai pas halluciné, n’est-ce pas ?
– Non… Je suis sorti avec Rufy Rogert et il est le parrain de l’édition de ce tournoi.
– Tu as dit ex-fiancé !
– Ouais… en quelque sorte.
– Pourquoi… tu ne m’en as jamais parlé ?
– Parce que ça n’a aucun intérêt ! Je ne te raconte pas mes anciens plans d’un soir non plus, pas vrai ?
– Tu as été fiancé à un mec dont j’ai un poster de lui dans ma chambre et tu trouves ça sans intérêt ?!
– Ouais… hyper dérangeante, d’ailleurs, cette affiche. Tu ne l’as pas remarqué, mais j’ai mis un autocollant de smiley rigolo à la place de son visage.
– Maintenant que tu le dis, encore heureux ! Je me ferais fixer et juger au lit quand je suis avec toi par une impression en papier glacé de ton ex !
– C’est assez glauque…
– Pire que ça ! C’est méga creepy !
Je me tais d’un coup, car je me rends compte que je suis en train de crier. Mon dernier mot résonne encore dans le hall vide. Je pose la cannette à mes pieds. Je prends ma tête baissée entre mes mains. Mais je la relève rapidement dès que j’entends Oli renifler à plusieurs reprises. Mince ! Je l’ai fait pleurer ?!
– Je peux tout t’expliquer si tu veux, même si je trouve que ça ne sert à rien. C’est du passé.
– Ce mec dont je suis fan t’a appelé « ma chérie » et « ma belle », rétorqué-je. Je ne suis pas certain que ça soit du passé pour tout le monde !
– Il semblerait, en effet…
– Mais vas-y, je t’écoute !
– C’était au tournoi national en pro A, quand j’étais encore chez les Juniors, chez les Panthères Blanches. Je devais avoir à peine seize ans et demi, mais on m’avait quand même mis parmi les U18.
– C’est légal ça, au sein de la Fédération ?
– Tu sais bien, je suis du mois de janvier, donc c’est les années qui comptent. Bref… On jouait contre des Parisiennes en finale et on a gagné. La routine ! Rufy était présent à ce match et c’est là qu’il a flashé sur moi. Il m’a dragué, tout ça, et on a commencé à entretenir une relation. Enfin… on ne se voyait pas très souvent, puisqu’il jouait déjà dans son club aux États-Unis.
– Une petite minute ! Rufy est largement plus âgé que toi. Il devait avoir quoi… vingt-cinq ou vingt-six ans. Ça, ce n’est pas légal, bordel !
– Oh… ce n’était pas le premier mec de plus de dix piges que moi avec qui j’ai couché.
– Mais tu n’étais même pas majeur !
– Ouais, je sais… C’était Rufy Rogert, une célébrité du basket français… Je me suis laissé séduire par sa notoriété, à vrai dire… Ce qui est fait est fait…
– Ça me sidère quand même ! Surtout si vous étiez fiancés !
– Non, pas vraiment… En fait, c’était pour mon dix-huitième anniversaire qu’il m’a demandé en mariage. Je trouvais ça grotesque parce que, premièrement, on se voyait rarement. OK, on était toujou

Voir icon more
Alternate Text