La main au panier 1 , livre ebook

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2022

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Lucas essaie de faire survivre son petit club de basketball de campagne tant bien que mal, jusqu’à l’arrivée d’une inscription surprenante.


Il accepte alors d’accueillir Oli Hayton, ancienne championne professionnelle, dans son équipe masculine, en pleine transition pour devenir l’homme qu’il attendait et qui soignera son cœur.

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Publié par

Date de parution

22 février 2022

Nombre de lectures

1

EAN13

9782819108382

Langue

Français

Mell Jemsef


Entre-deux


La main au panier 1
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les " copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective " et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, " toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite. " » (Alinéa 1 er de l’article L. 122-4.) « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2022 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Pour les besoins de l’histoire, les noms des clubs, d’équipes, de villes et de certaines règles de la Fédération de basket sont fictifs. Toutes ressemblances avec des personnes connues sont fortuites.
Table des matières
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Remerciements
Je tiens à faire un remerciement spécial à Cyrielle, mon éditrice, qui après toutes ces années, reste sans doute l’une de mes meilleures lectrices. Peu importe le thème, le genre et la tournure que prennent mes histoires, c’est toujours un plaisir de constater que mes romans continuent de te plaire. J’ai la chance d’avoir de nombreuses libertés et de fantaisies dans mes textes que je n’aurais peut-être pas chez un autre éditeur. Je sais que je ne touche pas un aussi gros lectorat que d’autres auteur(e)s, malgré tout, je me dis que si j’ai réussi à te faire rire et à t’émouvoir, alors je n’ai pas passé toutes ces heures devant mon traitement de texte pour rien. Merci à toi !
Chapitre 1
C’est un mois de septembre pour le moins déprimant. Après tous ces confinements et autres restrictions sanitaires, j’ai démarré ce forum des associations le cœur rempli d’espoir. Il y a deux ans, je trépignais face à la queue qui s’était formée devant mon stand. Cette année, hélas, le gymnase est vide, excepté pour les sports d’extérieur. Pourtant, le basketball se joue très bien dehors. C’est grâce au petit terrain près du stade que j’ai pu faire tenir notre activité sans interruption, bien que nous ayons été tributaires de la météo. Le football a toujours eu du succès. Les conditions climatiques sont bien le cadet de leur souci. D’après ce que j’ai écouté en achetant un café à la buvette, le club compte d’ailleurs ouvrir de nouveaux créneaux horaires pour les futurs membres. Quant à moi, je n’ai même pas assez de joueurs ne serait-ce que pour ma propre équipe. L’ancien président de l’association m’a laissé un bien lourd fardeau sur les épaules en cette période trouble.
Je suis licencié dans ce club depuis mon plus jeune âge. En grandissant, j’ai commencé à m’investir auprès du bureau qui a fini par être déserté de son assemblée. La plupart des postes sont maintenus par des adjoints au maire qui n’y connaissent rien et qui ne se mêlent même pas de l’activité. Je me charge de tout à leur place. Pourtant, j’ai passé mes plus belles années de basketteur à l’AS-GG. Puis, mes débuts de salarié, tout d’abord en alternance, m’ont permis de décrocher mon BPJEPS, ensuite mon DEJEPS. Avec un tel diplôme dans la coordination socioculturelle et sportive, j’aurais largement pu me trouver un meilleur job. Malgré tout, je m’accroche à cette discipline qui n’a plus rien de lucratif. J’avais déjà dû réduire mon salaire de moitié, la saison dernière, pour permettre aux adhérents de participer à quelques matchs. Des rencontres sans public, fades et assommantes d’échec. Néanmoins, le père d’un bambin chez les poussins a remarqué mes qualités de responsable de structure. Ainsi, il m’a proposé un poste de sous-directeur dans son centre socioculturel de la grande ville d’à côté. J’ai accepté sous réserve de pouvoir poursuivre les activités du club. Manifestement, je vais avoir plus de temps libre que je l’aurais cru.
– C’est encore fichu pour le tournoi, se plaint déjà Benjamin en se balançant sur sa chaise, tant il s’ennuie.
Je ne trouve rien à répondre, car je sais qu’il a raison. Dans la catégorie Sénior, la seule encore présente, la désertification gagne du terrain. Encore présente, oui… en partie. Nous n’avons participé à aucune rencontre après la blessure d’un de nos meilleurs joueurs. De plus, nous n’avons plus d’homme sur le banc de touche depuis près deux ans. Une équipe de quatre ne peut pas mettre les pieds sur le parquet. Nous nous sommes contentés de nous entraîner entre nous, perdant petit à petit toute notre combativité.
– Il n’est pas trop tard pour lancer une équipe de basket trois contre trois, propose Medhi.
Je suis peut-être puriste, mais je n’aime guère cette solution de facilité. Ma conception du basket se participe à cinq ou rien. Toutefois, ne pas pouvoir jouer de match encore cette année décourage mes principes. Je bascule ma tête en arrière, fixant le plafond avec mélancolie, lorsqu’un fracas sur la table du stand me fait sursauter. Deux mains viennent de se plaquer avec violence devant moi. Deux menottes minuscules qui appartiennent à une petite bigleuse brune, charmante, mais un peu rondouillarde.
– Bonjour ! Je voudrais m’inscrire !
Ce n’est vraiment pas de bol ! La seule personne qui se présente au club est une fille. L’ombre d’un instant, un semblant d’espoir m’a traversé. Il n’a fait que passer…
– Désolé, on n’a pas d’équipe féminine, soupiré-je, dépité.
– Je sais ! J’ai fait le tour de tous les stands. Vous êtes l’unique club de basket de tout le coin. Acceptez-moi !
– T’as quel âge ?
– Dix-neuf ans !
– T’as le permis de conduire ?
– Euh… oui.
– Alors à trente minutes de route d’ici, il y a largement plus de clubs.
– En gros, traduit Mathis, va voir ailleurs si d’autres gonzesses y sont !
Bien loin d’être vexée, elle croise les bras et ne bouge pas d’un pouce. Malgré son masque sanitaire, je devine un visage poupin, sans doute dû à son surpoids. La cantine doit être bonne pour avoir des joues si rondes qu’on dirait une peluche. Je me surprendrais presque à agir telle une grand-mère, tant l’envie de les pincer vigoureusement me titille. Ses yeux ont une forme particulière, en amande, limite bridés, avec une couleur d’un bleu très intense qui les rend intriguant.
– Vous n’avez participé à aucun tournoi l’année dernière, nous fait-elle remarquer.
Bien que cela soit vrai, cela reste douloureux à entendre. Je fais mine de ne pas l’écouter en détournant le regard.
– Vous comptez encore vous la couler douce cette saison-ci ?
– Écoute, petit chamallow, s’agace Mathis, en quoi la présence d’une grasse-doublette comme toi changerait quoi que ce soit à notre déplorable situation ?
– Les équipes de basket mixte n’existent qu’en catégorie vétéran, pour le loisir, surenchérit Benjamin. Sinon, moi, ça ne m’aurait pas dérangé.
– À moins que tu comptes devenir notre ballon ! ajouté-je, moqueur.
Toujours pas contrariée !? Un mental d’acier ! Le petit chamallow observe le gymnase, constatant en même temps que nous que ce dernier se vide peu à peu.
– Le forum se termine, nous prévient-elle. Personne ne va surgir à l’ultime moment comme pour crier lors d’un mariage : « Je m’y oppose ! »
– Je l’ai fait une fois, intervient Medhi. Au mariage de mon cousin !
– Ce n’est pas à cette cérémonie où ta famille a commencé à te renier un jour sur deux ? lui demande Ben.
– Oh ! Elle l’a fait dès la fois où j’ai porté les talons aiguilles de ma mère, affirme-t-il, hilare.
– Eh bien… en voilà une bonne idée ! s’exclame le petit chamallow. Inscrivez-moi en tant que mec !
Après trente secondes de flottement silencieux, mes potes et moi éclatons d’un rire gras.
– Non, mais, tu te prends pour qui, Mulan ? Allez, retourne chez ta mère, la morue ! s’esclaffe Mathis.
– À trois kilomètres dans le noir et dans le brouillard, tes obus sont tellement gros qu’on ne peut pas douter une seule seconde que tu ne sois pas une meuf ! ajoute Medhi.
– La motivation, c’est bien joli, mais faut être crédible cinq minutes, lance Benjamin. Avec tes fesses énormes, tu crois faire quoi ?
– Ouais ! On court après un ballon, pas un hamburger ! l’insulte un peu plus Mathis.
– Le basket, c’est un sport sérieux, dis-je à mon tour.
– Je sais déjà jouer, si c’est ce qui te préoccupe. Quant à mon poids… c’est la faute de tous ces confinements !
– On a été confinés, nous aussi, l’interrompt Mathis, de plus en plus virulent. Je n’ai pas avalé la moitié de ma famille pour autant.
Il y va fort tout de même ! Certes, elle a quelques rondeurs, mais elle n’est pas obèse non plus. Elle a juste un peu de ventre… un peu trop, sans doute. Ses bras et ses jambes sont restés curieusement fins. Quoique ses biceps sont sacrément musclés. Malgré tout, je ne suis pas convaincu. Et puis, il faut rester rationnel, déguiser une femme en mec, lors d’un match… ça ne marchera jamais ! Si la Fédération le découvre, cela provoquera un scandale et on se fera exclure de toutes les compétitions. Je sursaute de plus belle lorsqu’elle tape de nouveau du poing sur la table.
– Je vais vous prouver ma valeur, en quatre contre un, sur le terrain à l’entrée ! propose-t-elle.
– Il faut arrêter de regarder des animations japonaises, meuf ! Les intégrations, ça ne fonctionne pas comme ça, et puis…
– Entendu ! accepté-je.
Si c’est le seul moyen de la faire dégager, je ne vais pas m’en priver. Ce

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