La boutique des artefacts magiques , livre ebook

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Jim Pollock et Dylan McCormak ont dû fuir Boston à la suite d’effroyables événements lors de la fête nationale. Terrés à Deskbrook, ils tentent de retrouver une vie normale. Le premier, un sorcier qui manie aussi bien le sarcasme que les sorts, a rangé sa plaque de flic pour devenir libraire. Le second, un loup-garou goinfre et truffé de TOC, a troqué son costume de militaire pour celui de brocanteur.


Un jour, Jim voit débarquer sa mère, Gloria. Elle lui annonce qu’il est l’unique héritier de sa tante Ursula, parente qu’il n’a jamais rencontrée. Piqué par sa curiosité, il décide avec Dylan de se rendre à New Avallon pour voir de quoi il en retourne. Or, cette petite bourgade du Minnesota est le paradis des créatures surnaturelles. Toute la population semble connaître les exploits de Jim dans la police de Boston, colportés par la Mairesse de la ville, la fameuse Tante Ursula.


Alors qu’ils s’apprêtent à rejoindre Maître LaRosée, l’avocat chargé du testament, un homme se fait foudroyer dans le Diner dans lequel les deux hommes se trouvent. Ils vont aller de surprises inquiétantes en découvertes étranges et rencontrer des habitants haut-en-couleurs. Il n’en faut pas plus à Jim pour que sa curiosité soit piquée au vif et que son flair de flic ne resurgisse, au grand dam de Dylan qui ne veut pas revivre le cauchemar de Boston.

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Publié par

Date de parution

11 février 2021

Nombre de lectures

5

EAN13

9782376769897

Langue

Français

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
 
 
La boutique des artéfacts magiques
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2021 Thomas Andrew
Relecture et correction par Françoise, Agathe P.
 
Conception graphique : © Pensina
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-989-7
Première édition : février 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Magic is everywhere if you know where to look .
La magie est partout si vous savez où regarder.
 
La boutique des
artéfacts magiques
Murder by Magic # 1

Thomas Andrew
 

 
Chapitre 1
 
Dylan
 
 
Sous une pluie battante et glaciale d’octobre, je grimaçai devant l’homme que je venais de buter. Cela faisait plus d’une demi-heure que je fixais avec insistance cette dépouille de malheur qui était à moitié enfoncée dans la bouche d’égout au milieu de la route.
En même temps, Dylan McCormack, tu n’y es pas allé de main morte.
Vu ma carrure et ma force, j’aurais dû me douter du résultat.
Tout en essayant de trouver une solution à mon épineux problème, je me mordillais les lèvres et me grattais la tête, toute dégoulinante. Je ne savais ni comment j’allais m’y prendre pour récupérer ma bague de fiançailles là-dedans, ni comment j’allais pouvoir avouer à mon fiancé que je venais de l’égarer dans le buste d’un illustre inconnu que je venais de faire passer de vie à trépas.
C’était la huitième fois que je la paumais en moins de trois mois, mais c’était la première fois que je la perdais dans le corps d’un macchabée. J’entendais déjà les reproches et le long monologue de Jim. Je savais à quoi m’attendre. Les colères de mon fiancé étaient dignes de toutes les plaies d’Égypte réunies, surtout quand je faisais une grosse connerie. Et Dieu sait que j’en faisais à la pelle !
Non, vraiment, il fallait coûte que coûte que je récupère ce satané anneau. Il n’y avait pas d’urgence en soi. Enfin… Si. Dans moins d’une demi-heure, je devais rejoindre mon futur époux dans l’un des restaurants de Deskbrook avec en guest-star de dernière minute, Gloria, ma belle-mère, fraîchement débarquée de San Diego.
Profitant de l’accalmie pluvieuse, plein de dégoût et dépourvu de courage, je me penchai sur le cadavre et commençai à enfouir mes doigts dans les entrailles du gars. Je déglutis plusieurs fois, puis je fronçai les sourcils.
— Sérieusement ? dis-je à haute voix, constatant que le coup que je lui avais infligé l’avait traversé de part en part et en zieutant la canalisation au travers de la plaie béante ensanglantée.
Ma bague avait dû tomber dans la conduite souterraine. Décidément, la soirée commençait formidablement bien.
Pestant, je m’allongeai sur le bitume froid et humide, jonché par endroit de feuilles mortes et trempé de flaques d’eau. Jusque-là, j’avais réussi à rester propre, malgré l’attaque du type et sa violence. J’allais ruiner mon jean et ma chemise neuve, devenant ainsi peu présentable pour le Monstre Gloria qui ne manquerait pas de souligner ma négligence d’une réflexion acerbe, entre deux gorgées de gin-tonic.
Après quelques hésitations, je poussai d’un coup sec le corps qui obstruait l’entrée. Ce dernier chuta et fut emporté par les eaux insalubres qui ruisselaient sous la ville.
Puis, je glissai mon bras tatoué et velu dans l’interstice du réseau de canalisations en quête de mon précieux bijou. Je fouillai la cuve pendant plus d’une demi-heure en me contorsionnant dans tous les sens et en enfonçant encore un peu plus mon bras musclé dans les entrailles de la ville. Plus je triturais les agglomérats de détritus dont je ne voulais surtout pas connaître la provenance, plus j’étais écœuré. Plusieurs fois, je manquai de tomber dans les pommes alors que je malaxais des immondices. J’essayais tant bien que mal de ne pas pousser des cris stridents à chaque passage de rats velus. J’en avais une sainte horreur, de ces bestioles !
Alors que j’enfonçais mes doigts dans une substance gluante et répugnante à l’intérieur d’une petite conduite, je tâtai ainsi un objet qui ressemblait fort à une bague. Entre soulagement, excitation et euphorie, je m’étirai davantage pour la saisir. Quand j’entendis le déchirement des coutures de ma manche de veste, je tentai par tous les moyens d’extraire ma main puissante de la petite conduite, en vain.
— Je vais me faire démonter ! marmonnai-je en tentant de retirer mes doigts de l’interstice.
Le nez collé au bitume, allongé de tout mon long, mes yeux noirs louchant à cause des aspérités du macadam, j’inspirai profondément pour me calmer. Avoir la main coincée dans une canalisation d’égout n’était pas exactement dans mes plans initiaux pour passer une bonne soirée. Après, me retrouver dans cette position pour le moins inconfortable ou supporter les répliques assassines de ma belle-mère, c’était un peu la même chose.
Aussi étrange qu’il y parût, la rue était déserte. Aucune voiture. Pas le moindre badaud autour de moi en train de me filmer, et ce, malgré le niveau sonore de la bagarre qui aurait dû rameuter tout le quartier et une pléthore de curieux. Heureusement pour moi, il n’y avait personne à l’horizon, ce qui allait m’éviter de devenir la risée d’une vidéo virale qui me ferait passer pour l’idiot de l’année ou qui me montrerait en train de le décimer.
Il va falloir faire quelque chose, McCormak , tu ne peux pas rester indéfiniment comme ça. Tu as l’air d’un parfait crétin. Bon… Tu as deux possibilités : soit tu composes le 911 et ils contactent Jim et alors, c’est sûr

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