L'Iceberg et la Rose , livre ebook

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Dorian et moi sommes un couple hors-norme.
À
tel point que personne n’y croit.


Enfin, lui y croit. Tellement qu’il est persuadé que nous serons bientôt mariés.


Moi ? Je n’ai même pas terminé mes études, alors me marier... Rien que l’idée d’annoncer à mes parents que je vis avec un homme de 16 ans mon ainé me donne déjà des sueurs froides.


D’autant plus, qu’il excelle dans l’art de me rendre folle. Surtout lorsqu’il se met en tête de me prouver par tous les moyens qu’il m’aime.


Sa maladresse pourrait être attendrissante, mais je m’attends au pire en permanence. J’aimerais aussi pouvoir profiter du meilleur de notre amour.


Réussira-t-il à me convaincre de l'épouser malgré tout ?


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Publié par

Date de parution

13 décembre 2020

Nombre de lectures

31

EAN13

9782956510932

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

L’Iceberg& la Rose Tome 2 Julie BAGGIO
Illustration : Madness Coverdesigner Crédit photo couverture :©depositphotos ©kiuiksonComm’ un chat perchéAgence Sylvie Desfavries Logo créé par Artza Studio TEXTE INTÉGRALAchevé en novembre 2020 Dépôt légal : décembre 2020
Tous droits réservésCopyright ©Julie BAGGIO2020 ISBN : 978-2-9565109-3-2 www.juliebaggio.fr
229 rue Saint-Honoré 75001 Paris
Ceci est une œuvre de fiction. Les personnages, situations et lieux décrits dans ce livre sont des faits de l’imagination de l’autrice. Toute ressemblance ne serait que pure coïncidence. « Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisationcollective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. »
Merci à mon mari de me soutenir avec autant d’ardeur dans ce projet qui me tient tant à cœur. Dans mon ordinateur, j’ai gardé ce dossier vide que tu as intitulé «__You are the best! I believe in you & I Love U! xxx». Grâce à toi, je souris chaque jour à sa lecture lorsque je m’installe pour travailler. Tu es monboostpermanent. Merci à mes enfants : vous êtes bien trop jeunes pour lire cette romance ou pour comprendre réellement les événements qui se sont opérés ces dernières années. Alors, simplement, merci d’être là. Vous êtes mon rayon de soleil. Mon Amour le plus pur avec ungrand A, ma plus belle Romance avec un grand R. Merci à mes parents d’avoir toujours eu une confiance aveugle en moi. «Vous êtes exactement les parents que je voulais». Merci à Julie Huleux, romancière, reine duwebmarketing, Boss Lady, diva de la romance, pour son travail qui m’a fait gagner des années d’errance. Merci pour ses encouragements, son franc-parler, ses conseils, son talent et sa capacité à partager son savoir pour qu’enfin nous, petits auteurs autoédités, puissions trouver une vraie place. Merci à Sylvie Desfavries pour ses talents de correctrice et son travail divin sur cette romance. Ses yeux de lynx ont traqué la moindre erreur tout en respectant le langage parlé des personnages, telqu’ils l’auraient réellement prononcé. Parfois, une conversation anodine un samedi matin peut conduire quelques années plus tard à une collaboration sur de nouveaux projets! 1 Etlast but not least, MERCI à mes lecteurs et mes nombreuses lectrices pour vos commentaires si positifs, vos encouragements si agréables à recevoir et votre impatience si motivante. Nous ne nous connaissons pas personnellement pour la plupart, mais vous m’avez permis de remonter une pente si longue qu’elle n’en finissait plus.Et enfin, merci à la vie pour ces mauvaises surprises qui en deviennent de bonnes…
1 Enfin, mais non des moindres
Table des matières
FiŶir par le déďut…
er Jeudi 1 janvier 2015 : filer à la française
Janvier : toutes les portes mènent au romantique
Février: proĐhe des LJeudž, loiŶ du Đœur
Mars: l’Aŵour reŶd la vue
Mars: tout ŵeŶsoŶge Ŷ’est pas ďoŶ à dire
Mars : mettre la clef sur la porte
Avril : ça ne fait pas un bail
Mai : rentrer un lapin dans son chapeau
Juin : murmurer sur les toits
Juillet : bain de houle
Août : prêcher pour son château
Septembre : un avenir moins tracé
Octobre : médire les louanges
Novembre : moineau de proie, moineau de malheur
Décembre : bonne et heureuse journée
Janvier : la cerise sous le gâteau
Février : obtenir la malédiction
Mars: l’étude est fiŶie
Avril: l’haďit fait la ŵariée
Mai : intuition masculine
Juin : perdre son envol
Juillet : tout feu, tout drame
Août : est fait de surprise
Septembre: de pétales et d’eau fraîĐhe
Il était uŶe fois…
L’IĐeďerg et la Rose Toŵe3
12 septembre 2026 : uniforme et tapis rouge
De la même autrice
À propos de l’autriĐe
C’est à vous
Finir par le début
Je me réveille aux côtés de Dorian. Nous n’avons pas bougé d’un centimètredepuis hier soir. Ses bras m’enlacenttoujours. J’ouvre lesyeux,j’hésite à mepincerpour vérifierqueje ne suispas enplein rêve. Notre histoire semble avoir débuté tant de fois sans succèsque mon cœur oscille entre la peur que tout sefane avant le coucher du soleil et la joie d’être enfin officiellement dans sa vie.Pour nepas l’éveiller,je me tourne doucement afin de lui faireface. Jepeux l’observersans être embarrassée, pour la première fois depuis deux ans.
Eh oui, je suis arrivée ici il y a presque deux ans :c’était le28 février 2013. Après avoir fui la France enplein semestrepour oublier Anthony,mon chagrin d’amour du moment,j’ai décidé de prendre un nouveau départ. J’ai laissé Laure, ma meilleure amie, sepatouilleravec nos dossiers de cours, pour un emploi en Angleterre. Après une longue route sous la pluie, j’ai franchi les grilles du domaine avec appréhension. J’ai découvert lespierresgrises de ce château, son intérieur si sombre avec ses tapisseries et ses moquettes aux teintes rouges et vertes. Mon arrivée a été semée d’embûches :je n’étais pas la bienvenueparmi mes collègues. Je prenais la place tant convoitée par 2 leur amie Claire. Bien sûr,j’ai rencontré Dorian, enfinMonsieur.LaBêtequi occupait les lieuxyrégnait au gré de ses humeurs, rendant chacune de mes interactions avec lui assez imprévisible.
Bien plus tard, il m’a avoué être tombé très vite amoureux de moi, presque dès les premiers instants. Çan’apas étéDzmon cas. Il m’intimidait j’étais troubléepar ses regards si magnétiques. Pourtant,sans m’en apercevoir,je succombais petit à petit à son charme.
Mois après mois, nous nous sommes apprivoisés, nous avons appris à travailler ensemble, moi sous ses ordres. Je découvrais l’Icebergetm’habituais à ses humeurs changeantes en fonction des courants.J’entrevoyais la face cachée d’unpatronglacial, irascible, autoritaire, etpourtant si attirant. En contrepartie, il découvrait mon honnêteté et ma spontanéité parfois si piquante.
Nos différences rendaient l’idée d’une histoire improbable. Il était le riche châtelain, dirigeant d’unesociétéprospère, tandisqueje n’étaisqu’une simplegouvernantequi auraitpu être sa fille. Lorsque nous nous sommes un peu trop apprivoisés, nous avons préféré nous éviter quelque temps, commepour reprendre la main sur nos sentiments respectifs, ou le contrôle sur nous-mêmes.Ilpartait souvent à l’étranger cequi nouspermettait des moments de répit au cours desquels j’essayaisde me convaincre qu’il était juste mon patron.
Une foisquenous nous sommes rendu compteque c’étaitpeineperdue,nous avons baissé notre garde. Nous nous sommes rapprochés, nous avons appris à nous connaîtrejusqu’à cequ’unerelation autre que professionnelle devienne inévitable. Nous nous efforcions une dernière fois de rester sourds face à l’inéluctable. C’est alors que Suzanne,dont j’ignorais l’existence, est apparue
Cellequipartageait sa vie depuisquelques semaines lors de mon arrivée au domaine lui avait servi de garde-foupendantplus d’unan et il me l’avait bien caché. Àpeinem’avait-il avoué ses sentiments et son intention de la quitter, que je me retrouvais publiquement humiliée lors de
2 Référence au film d’animation des studios Disney:La Belle et la Bête
l’annonce de leur mariage à venir. Je n’avaisplus d’autre choixque departir,disparaître auplus vite et repartir de zéro, encore. Il fallutque Dorian comprenne àquelpoint il m’avaitperduepourqu’il laquitte. Il tenta désespérément de me persuader que nous étions faitsl’un pour l’autre. J’ai résistéaussi longtemps quepossible, meurtriepar ces deux années d’ascenseur émotionnel. Mais devant son acharnement pour meprouverqu’il étaitprêt à toutpar amourpour moi, je n’aipu m’empêcher d’arriver hier soir au château.Je n’étais pas invitée,mais je savais qu’il serait làà fêter le Nouvel An avec ses convives.
J’ai choisi une magnifique robe argentée étincelantedans mon magasin habituel.J’aifranchi les grilles, encore plus anxieuse que la première fois. J’ai laissé mes pas me guider vers la salle de réception. Son meilleur ami, Hadrien,m’a aperçue enpremier. Cest un hommeprudent. Il est conscient des différences entre Dorian et moi, maisje croisqu’il aimeraitquecette relation évolue, surtout pour que son ami trouve enfin quelqu’unle rende heureux. J qui e suis flattée qu’il me pense à la hauteur de cette tâche. Dorian, avertipar son complice, a ensuite remarqqueje marchais vers lui. À cet instant, son visage a affiché un regard étincelantainsiqu’un sourire radieux comme je ne lui en connaissais pas encore. Au contact de nos mains, mon cœura raté un battement. Lorsqueje lui ai remis la bague de fiançaillesqu’il m’avait offerte, il s’est évertuéune nouvelle fois à me convaincre de lui laisser une ultime chance. Je me suis alors renduà l’évidence qu’aucune résistance n’était envisageable, mon cœur ayant déjà succombé…
er Jeudi 1 janvier 2015 : filer à la française
Je soulève délicatement la couette et je me presse vers la salle de bain. Dorian dort, je n’ai pas enviequ’il me voie nue. Malgces deux années écoulées, nous n’en sommespas encore là. Jeme brosse les dents avant de filersous la douche. L’eau chaudequiruisselle sur mes épaules me fait un bien fou.
Je tente deprendre conscience decequi m’arrive.J’aiquitté mesparentsilya deuxjourspour me rendre au domaine. Je n’aipas hésité un seul instant. Je suis venue sans savoirpourquoi, laissantmon cœur faire dès que j’ai aperçu Dorian. Je repense aux larmes qui, chaque matin, sous la douche, coulaient le longde mesjoues,lorsquej’ai rejoint Laureen mai dernier. La douleur, la tristesse, le vide,m’habitaientjour etnuit. Comment ai-jepu revenir? Comment ai-jepu supporter cette souffrance pour finalement envisager de lui laisser une chance de plus? C’est assez simple en réalité :je ne me voispas vivre sans lui, respirer sans lui, avancer sans lui. Il existe en moi. Je me sens perdue, inexistante, dèsqu’il ne fait plus partie de mon horizon.
Ces deux dernières années sont passées si vite malgré toutes les mésaventures que j’ai pu vivre. J’aicomme une sensation de déjà vu : la même demeure, le mêmejour, le même homme allongé à mes côtés. Pourtant tout est si différent. Je nepeux m’empêcher d’espérerqu’il fasse bon usage de cette dernière chance, car je ne pourrai survivre à nouveau à une telle peine.
J’arrête l’eaude la douche, m’habille dupeignoir blanc et bleuqui m’est si familier,puis entoure mes cheveux d’une serviette. Jeretourne dans la chambre, il dort toujours.Je n’aipas de rechange, 3 tout est resté au B&B .J’enfilemon boxer noir de la veille, j’ouvrel’armoire, à la recherched’habitspluspratiquesque ma robe de soirée. Jyretrouve les tenuesqu’il m’avaitpayées ainsique mon ancien uniforme, là oùje les avais laissés enpartant. Je frôle une des chemises. Ces vêtements, ces lieux me donnentl’impressionde reprendre mon rôle de gouvernantepour cepatron si froid. Je plonge ma main à contrecœur dans lapenderiealorsquej’aperçoisles affaires de Dorian sur le fauteuil. Jeferme lesportes, m’approchepuismeglisse dans sa chemise. J’enfouis ma tête dans le tissu, mon cœuraccélère comme je sens son odeur. Je laisse volontairement les quelques boutons du col ouverts. gèrement vêtue,jem’avancevers lelit, m’assieds à ses côtés. Je caresse sapeau du bout des doigts, dabord son épaule, son bras, puis sa main qui enlace alors la mienne avant que nos yeux ne se croisent. Son regard si hypnotisant, sesyeux bleus si miraculeux, me déstabilisent toujours autant. Je l’aime de tout mon être, jusqu’au boutdes ongles. Bonjour, Allie, chuchote-t-il, ébloui par un rayon de lumière qui apparaît à travers le rideau dans un éclat presque féérique. Sesyeux n’en sontqueplus beaux. Jel’observe sans un mot commelorsque le charme se rompt et que Belle reconnaît La Bêtesous les traits d’un homme pour la première fois. Je vois Dorian
3 Bed and BreakfastDZ chambre d’hôtes
devant moi, si différent,etpourtant le mêmeque toutes ces fois oje l’ai croisé dans cette maison chaque jour. Est-ce que tout va bien?s’inquiète-t-il de mon silence. Parfaitement bien. Je souris, habitée par un sentiment de légèreté. Petit-déjeuner? Ses doigts pincent le tissu de sa chemise posée sur mes épaules. Ilm’incite à la lui rendrepar un regard, mais je ne me laisse pas convaincre. Volontiers, je meurs de faim! Il sort du lit, enfile sonpantalon, me tend la main, le sourire aux lèvres. Il m’emmène hors de la chambre sans autre choixque de rester torse nu. Main dans la main, nous descendonsl’escalier. Ce dernier est toujours orné de cette moquette grenat si moelleuse sous mespas. Je ne me soucie plus d’avoir le droit de marcher pieds nus ou non. Arrivés en bas, Dorian me fausse compagnie. J’ai un appel àpasser, déclare-t-ill’air mystérieux. Peux-tu nous fairedes œufs à la coque, s’il te plaît? Certaines choses ne changentpas. Jesouris enguise d’acquiescementavant de me diriger vers la cuisine. J’inspireprofondémenten entrant dans lapièce, comme un réflexe nécessairepour m’aiderà surmonter un stress. Elle est vide en ce lendemain de fête.Pourtant,jy retrouve tellement de souvenirs : février et monpremier repas avec des collègues si distants à mon arrivée, ou encore en août lors de cette soirée avecMonsieurà cuisiner des œufs à la coque en sirotant du champagne. Malgré nos efforts, ilétait déjà difficile de rester à distance l’un de l’autre.
Tout estprêtquand Dorian réapparaît. Il s’approche, m’enlacepuispose un baiser délicat sur majoue. Il apris une douche,s’esthabilléd’unpantalon accompagd’unechemise :pas de relâche pour le maître des lieux, même en ce premier janvier.
Jajoute la théière sur le plateau.Pour plus d’intimité, ill’emporte avec lui vers sa salle à manger. Le dernier repasquej’ai orchestrédans cettepièce était celui durant lequel ilprésentait Suzanne à Hadrien et Diana Williamson. Volontairement,je m’assieds sur laplaceque Dorian occupait ce soir-là. Coupé dans son élan, il dévie son parcourspour s’installer face à moi.déjeunons, Nous silencieux, mais nos sourires parlent pour nous. Tu devrais peut-être boutonner ta chemise? me suggère-t-il. Pourquoi,tu trouvesque ce n’estpasprofessionnel?Tupensesque l’équipe ignore encore que nous avons dormi ensemble ?J’ironise, surprisepar sa demande. Nous sommes seuls dans cettepièce où aucun employé ne se rendra en ce jour férié. Son visage affiche un sourire gêné. Pourtant, les deux boutons restés libres ne laissentpas entrevoir mon décolleté nu sous le tissu. Ma tenue est décontractée, idéale pour un réveil un lendemain de Nouvel An. Dorianparaît nerveux. J’imagine naïvementqu’il s’agit juste d’une réaction naturelle à notre nouveau statut. Concentré sur son repas, ilse lève d’un bondau retentissement de la sonnette. Il va ouvrir lui-même, unepremière depuis longtemps. Il échange avec un hommepuisl’accompagnejusqu’à son bureau. Je ne reconnaispas la voix. Après un instant de silence,j’entends lespas de Dorian s’approcherjusqu’à ce qu’il passe la tête parl’entrebâillement de la portepour me demander de le
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