L'enfer est en moi , livre ebook

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Isleen et Zoran viennent de deux univers complètement opposés. La première réside au Ciel, lui habite en Enfer. À moins que ce ne soit ce dernier qui vive en lui.


Pourtant, malgré leurs différences, ils vont s’apprivoiser, s’aimer, se quitter, se déchirer.


Jusqu’à leurs retrouvailles.


Zoran va devoir replonger en Enfer afin d’en extirper Isleen.



Mais à quel prix ?

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Publié par

Date de parution

06 janvier 2021

Nombre de lectures

4

EAN13

9782819106593

Langue

Français

Pierrette Lavallée


L’Enfer est en moi
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Les cow-boys lovers
La malédiction tsigane, tome 1 à 5
Sous le masque des apparences
Défis entre amies l’intégrale
Un rôle sur mesure
Les Warriors, tome 1 à 8
Lever de rideau
Flics de mon cœur, l’intégrale
Une doublure imparfaite
Représentation théâtrale
Saison féerique, tome 1 à 4
Let me die
Let me cry
Sombre vengeance 1, Kyle
The Savages of the Hell l’intégrale
Sombre vengeance 2, Nolan
Fighters Family, tome 1 à 5
Un passé à effacer (avec Aurélie Lavallée)
Les rapaces tome 1 à 5
Les Black Devils tomes 1 à 3 (avec Aurélie Lavallée)
Tailored events tome 1 à 3
Raison ou passion
Les Métas Ghost tome 1 à 4
Chocolat/Vanille
Une sœur à séduire
Un mauvais dieu
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »


© 2020 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Table des matières
Prologue
CINQ ANS PLUS TÔT
Chapitre 1 Biker
Chapitre 2 Isleen
Chapitre 3 Biker
Chapitre 4 Biker
Chapitre 5 Isleen
Chapitre 6 Biker
Chapitre 7 Isleen
Chapitre 8 Biker
Chapitre 9 Isleen
Chapitre 10 Biker
Chapitre 11 Isleen
Chapitre 12 Biker
Chapitre 13 Isleen
Chapitre 14 Isleen
Chapitre 15 Biker
DE NOS JOURS
Chapitre 16 Biker
Chapitre 17 Biker
Chapitre 18 Isleen
Chapitre 19 Biker
Chapitre 20 Isleen
Chapitre 21 Biker
Chapitre 22 Biker
Chapitre 23 Isleen
Chapitre 24 Biker
Chapitre 25 Isleen
Chapitre 26 Biker
Chapitre 27 Isleen
Chapitre 28 Biker
Chapitre 29 Isleen
Chapitre 30 Biker
Épilogue
Prologue
De nos jours

Jamais je n’aurais cru que je reviendrais un jour, pourtant, il avait suffi d’un coup de fil pour que j’oublie tout : mon job, ma petite amie et surtout la vie que je menais depuis quelques années, loin de cet endroit, loin de l’Enfer.
Un appel du passé, quelques mots prononcés à la hâte, comme si celui qui m’avait téléphoné craignait pour sa peau. Ce devait être le cas. Ici, à l’Enfer, personne n’aimait les balances. Il fallait rester continuellement sur ses gardes pour ne pas subir les foudres de celui qui avait la mainmise sur cet endroit, le Diable en personne.
Mes doigts se crispèrent sur les poignées de mon sac de sport, mes bagages, amplement suffisant pour tenir une petite semaine. Enfin, si j’étais encore en vie à ce moment-là. Je frottai le tatouage que je portais à la gorge et que je n’avais pas fait retirer, même si j’en avais eu envie à de nombreuses reprises. Toutefois je n’avais jamais voulu oublier qui j’étais ni d’où je venais. À présent, on m’obligeait à revenir là, dans le seul endroit que je détestais encore plus que moi-même.
Je pris une profonde inspiration et fus aussitôt pris d’un haut-le-cœur. L’odeur de sang, de pisse, de merde et d’autres choses tout aussi écœurantes me remuaient les tripes, pourtant je me devais de rester stoïque. À l’Enfer, on ne vous pardonnait aucune sensibilité, c’est pour cette raison que j’en étais parti, que j’avais fui cet endroit, parce que je m’y consumais à petit feu et, comme elle était ma faiblesse, je lui avais proposé de m’accompagner, pour le fuir, lui, le Diable. J’espérais bêtement que nous aurions été heureux ensemble, mais le destin en avait voulu autrement, et c’est seul que j’avais taillé la route.
Mais il a suffi que mon contact prononce son prénom pour que ces cinq dernières années soient balayées d’un revers de la main. Ma petite amie avait hurlé, tempêté. Elle m’avait craché au visage que si je retournais dans cet endroit de malheur, elle ne m’attendrait pas, que je sois parti quelques heures, quelques jours ou pour l’éternité. Je m’étais contenté de hausser les épaules devant ses menaces et de poser mon trousseau de clés sur la sellette dans l’entrée. Je suis parti faire mes bagages, sans me soucier de ses cris, de ses pleurs, de la bague que je lui avais offerte à la Saint-Valentin et qu’elle m’avait jetée au visage. Une seule image était gravée dans mon esprit… la sienne, celle d’une adorable rouquine aux yeux verts, à la voix douce et légèrement rauque, aux seins magnifiques, aux hanches qui tenaient parfaitement au creux de mes paumes lorsque je la prenais en levrette. Je me suis souvenu du vernis écarlate qu’elle peignait sur les ongles des orteils alors qu’elle ne portait que des rangers, plus pratiques pour marcher, pour éviter de se briser une cheville.
Isleen...
Je retins un mouvement d’humeur et serrai les poings. Le message que j’avais reçu était on ne peut plus laconique : « Isleen a besoin de toi. » Mais pourquoi maintenant ? Pourquoi cinq ans trop tard, alors qu’elle avait refusé de quitter cet endroit avec moi, ne voulant pas l’abandonner… lui, le Diable en personne ?
Et pourtant, j’avais tout laissé derrière moi, pour elle, comme je m’en étais fait la promesse.
Isleen, mon paradis et mon enfer personnel…
CINQ ANS PLUS TÔT
Chapitre 1 Biker
Comme chaque premier vendredi du mois, et c’était réglé telle une putain d’horloge, le « boss », nous convoquait au QG. Nous étions là, dans le hangar, en rang d’oignons et nous attendions qu’il veuille bien nous faire grâce de sa présence. Nous pouvions rester debout de longues heures, droits comme des I, patientant en silence jusqu’à ce qu’il s’installe sur son « trône de fer ». Rien à voir avec celui de la série ou des bouquins, non, il s’agissait d’une simple sculpture réalisée par l’un de ses sous-fifres et ornée de crânes, de poignards, parfois même couverte de sang.
Deux heures que nous étions là comme des plantons et je devais avouer que je commençais à en avoir marre. Parfois, nous entendions un petit raclement de gorge, vite étouffé. La règle était stricte : pas un bruit, pas un mouvement. Une fois, un pauvre gars avait été pris d’une quinte de toux. Diablo était arrivé, armé de son gun , l’avait pointé sur la tête du mec et avait tiré, comme ça, sans sommation, tout ça parce que le type s’était chopé la crève. Depuis, ce vendredi-là, c’était le jour des Morts.
Enfin, jusque là…
– Isleen... Isleen, amène ton cul ! Immédiatement ! hurla la voix reconnaissable de Diablo. Vous tous, bande de crevards, fermez vos putains d’yeux ou je vous jure que je les arrache.
Je savais qu’il en était capable, aussi baissai-je les paupières en retenant un soupir d’exaspération.
– Isleen... Isleen, merde, tu n’as rien à foutre dans le hangar. Rentre à la maison, bordel à queue !
– Je t’emmerde ! Tu m’entends, tu me pourris la vie depuis deux ans. J’en ai marre, je t’ai dit que j’irai à cette soirée et…
– Pas question ! Reviens ici ou je te jure que je te botte le cul si fort que tu atterriras sur Mars.
Là, j’étais amusé, même si mon visage restait impassible. Toutefois, c’était la première fois que Diablo était en mauvaise posture et, du peu que j’entendais, la fille était bien décidée à le mener par le bout du nez. Tout à coup, une masse chaude se pressa contre moi.
Un choc…
Un tsunami…
L’envie d’ouvrir les yeux pour savoir à qui appartenait cette paire de seins qui venaient de se coller contre mon torse.
– Oh, pardon, murmura une voix douce, légèrement rauque, comme si elle fumait un paquet de clopes par jour.
– Y a pas de mal, chérie, tu peux recommencer quand tu veux, chuchotai-je au risque de me prendre une balle dans la tête.
– ISLEEN !
– Tu me gonfles ! hurla-t-elle.
Elle me caressa le torse de ses ongles et j’eus l’impression de me prendre un coup de jus puissance mille. Ouah, elle devait être bonne parce que ma queue se pressait contre la fermeture de mon jean, voulant partir à la rencontre de cette silhouette que je devinais pulpeuse et…
Un coup de feu retentit, puis Diablo hurla à l’intention de celui qu’il venait certainement de buter.
– Sale petit merdeux, je t’avais interdit de la mater ! Je t’avais dit de fermer les yeux ! Connard !
– Tu… tu l’as tué ! s’exclama la délicieuse inconnue, visiblement choquée.
– C’est de ta faute ! Personne n’a le droit de te parler, de te regarder.
– Tu es un monstre.
Diablo éclata d’un rire sardonique.
– Tu voulais voir où je bossais ? Bienvenue en Enfer , chérie ! Tu es ici chez moi et chacun de ces gars m’appartient ! À présent, tu rentres à la maison ! Si je te vois traîner à nouveau dans cet endroit, l’un d’eux mourra. Tu parles ou tu essaies simplement de mater l’un de ces bouffons, je le dézingue, me suis-je bien fait comprendre ?
– Oui, chuchota-t-elle.
J’entendis le bruit d’une gifle et j’eus envie de me jeter sur le Diable, de le massacrer pour avoir osé frapper la fille.
– Oui, j’ai compris, répéta-t-elle. Je serai à la maison lorsque tu rentreras.
– Et tu me feras à bouffer. Des lasagnes.
J’entendis un petit sanglot, le bruit d’une course précipitée, le grincement de la porte du hangar, puis le silence, angoissant, stressant. Et l’éclat de son rire… le rire du diable.
– Allez, les gars, la sieste est finie ! Vous deux, les abrutis aux dreads, on vire les ordures, foutez-moi ça dehors, illico, hurla-t-il en indiquant le pauvre type qu’il avait refroidi. Puis vous ferez le ménage, je ne veux pas qu’on vienne fouiller par ici, c’est clair ?
– Oui, chef ! répondirent-ils d’une même voix.
– Biker, Coq, Manchot, avec moi…
Je retins mon souffle. J’étais Biker, pour la bonne raiso

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