In love de toi , livre ebook
238
pages
Français
Ebooks
2021
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Français
Ebook
2021
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Publié par
Date de parution
01 décembre 2021
Nombre de lectures
8
EAN13
9782819105565
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
Malia : L’amour me tombe dessus alors que je ne m’y attendais pas. Malheureusement, l’inconnu sur qui je craque est déjà en couple... avec ma sœur. Si le plus raisonnable serait de garder mes distances, je ne parviens pas à rester loin de lui.
Kellan : Pour ma copine, je suis revenu dans cette ville où rien de bon ne m’attend, mais je vais devoir affronter les conséquences de mes choix passés. Et comme si je n’avais pas assez de problèmes, je suis attiré par une autre...
Entre colère, douleur et passion, Kellan et Malia parviendront-ils à s’en sortir ?
Publié par
Date de parution
01 décembre 2021
Nombre de lectures
8
EAN13
9782819105565
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
C.N. FERRY
In love de toi
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Les Guerriers de l’ombre (la saga)
Chasseurs de démons (saga)
Jeux Malsains (saga)
No Choice (saga)
Not Allowed
Monde Obscur
Carpe Diem
Rebelle
Un aller simple pour Deeplake
Retour à Deeplake
***
Aux Éditions Elixyria :
Follow your heart
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2019 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Table des matières
TABLE DES MATIÈRES
PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
ÉPILOGUE
Prologue
Kellan g
Il y a quelques années, j’ai refait ma vie à Paris pour fuir mes problèmes et ça a plutôt bien fonctionné. Malheureusement, je suis face à un nouveau souci.
Rester et l’abandonner.
Partir et la soutenir.
Dans ce cas, je serai obligé d’affronter mon passé et de subir les conséquences de mes anciens choix.
Je me sens piégé.
J’ignore quoi faire.
Chapitre 1
Malia g
J’ai passé l’après-midi avec Lindsey, ma meilleure amie, afin que nous nous préparions ensemble pour la soirée chez Chuck. Après une semaine de cours, nous méritons bien un moment de détente. Et puis, en toute honnêteté, j’adore les fêtes, la musique et danser.
J’ai enfilé une jolie robe moulante noire avec des baskets montantes de la même couleur. Lindsey est du genre talons aiguilles et tenue flashy rouge en cuir. Elle veut qu’on la remarque !
Je jette un dernier coup d’œil dans le miroir, vérifie mon maquillage plutôt discret et que mes longs cheveux châtains sont bien coiffés. Ensuite, je décide que nous pouvons y aller.
Nous sortons de la chambre d’étudiante de mon amie, qui habite sur le campus, et filons à pied chez Chuck. La maison de ses parents se situe à deux rues de là.
— Ce soir, je me trouve un mec ! décide-t-elle.
Depuis qu’elle a quitté David, qu’elle a surpris avec la langue dans la bouche d’une autre, elle est célibataire. Elle avait besoin de temps pour s’en remettre. Visiblement, après deux mois, elle a décidé que c’était le moment.
— Et toi, Malia ? Quand pars-tu en quête du prince charmant ?
À dix-huit ans, même si j’aime faire la fête, j’ai plutôt consacré ma vie à mes études. Je sais que pour avoir un beau métier, il faut travailler dur ; c’est ce que je fais. J’ai choisi la Licence économie et gestion – comme Lindsey –, je suis dans ma première année.
— Pourquoi chercher ? Il se présentera à moi quand il m’aura trouvée !
Nous partons dans un fou rire qui me donne beaucoup de difficultés à recouvrer mon calme.
La demeure des parents de Chuck, absents pour le week-end, ne tarde pas à apparaître. Le jeune homme est en seconde année de droit, c’est un gros fêtard, qui profite de la moindre occasion pour s’amuser. Ce n’est pas un ami, plutôt une connaissance. Tout le monde sait qui est Chuck Harvey.
Lindsey est aussi excitée qu’une puce en passant la porte d’entrée. La musique bat son plein dans le salon vidé de tous ses meubles pour l’occasion. Une grande piste de danse a été aménagée et je vois même un DJ derrière ses platines.
— J’ai la gorge sèche ! rouspète Lindsey.
Elle me tire par le bras, mettant fin à ma contemplation de l’immense pièce. Nous nous rendons dans la cuisine où des gobelets sont disposés sur l’îlot central, ainsi que diverses bouteilles d’alcool. Mon amie se remplit un verre de whisky coca tandis que j’attrape une canette de soda à l’orange. Elle lève les yeux au ciel, mais garde le silence. Lindsey est une grosse soûlarde en soirée, alors que je me contente de boisson sans alcool. Je n’aime pas avoir la tête à l’envers et ne plus être maîtresse de mes actes.
Nous saluons les personnes que nous connaissons tout en nous frayant un chemin jusqu’au salon. Une boule à facettes a été installée et je trouve l’ambiance super. Mon amie vide son verre d’un trait et nous filons sur la piste. Je ne lâche pas ma boisson, sachant parfaitement que n’importe qui pourrait y mettre n’importe quoi.
Nous bougeons en rythme avec la musique qui passe, beaucoup de jeunes se trémoussent avec nous, sans que nous les connaissions pour autant. Je me rafraîchis avec quelques gorgées de mon soda et finis par l’abandonner dans un coin de la pièce pour avoir les mains libres. Lindsey me fausse compagnie dès qu’elle repère un gars pas mal, ce qui me fait sourire. De mon côté, je me laisse emporter par la musique qui fait corps avec moi. Quand elle change, je lève les yeux vers le DJ derrière sa table de mixage. Il a la tête baissée et une casquette noire qui lui cache la moitié du visage. Il semble sur une autre planète, totalement absorbé par ce qu’il fait. On voit qu’il a l’habitude, peut-être même est-ce son métier. Soudain, il relève la tête et bouge ses bras en rythme avec le son. Je ressens une drôle de sensation dans mon bas-ventre. Des papillons font une danse de la joie, tandis que je ne parviens pas à décoller mes yeux de lui. Il porte un débardeur blanc près du corps, qui me laisse apercevoir les tatouages sur ses biceps. Un tribal lui encercle le droit et un autre est dessiné sur le gauche. J’ai envie de m’approcher pour voir son visage et faire sa connaissance. Je suppose qu’il doit avoir soif et que ça pourrait être une bonne entrée en matière.
Ne parvenant pas à m’ôter le jeune homme de la tête, je file en cuisine et reviens avec une petite bouteille d’eau, doutant brusquement de mon idée. Durant un instant, je reste plantée dans un coin de la pièce à le reluquer en me demandant si je dois l’accoster. Finalement, je me décide avant qu’une autre ne le fasse.
Je m’approche de la table de mixage et passe derrière en lui proposant la bouteille. Il lève les yeux sur moi et je manque de défaillir tant je me sens percée par cet océan. Ce mec est un pur canon. Il a une barbichette et une moustache très fine. Il porte un anneau orné d’une croix en or à l’oreille gauche. Appelez les pompiers, je vais m’évanouir !
— J’ai pensé que tu pourrais avoir soif.
Je parle fort parce qu’avec la musique, c’est assez difficile de s’entendre. Il prend la bouteille que je lui tends et approche sa bouche de mon oreille pour me parler.
— Merci.
Il l’ouvre et je le regarde se désaltérer avant de s’essuyer les lèvres sur son poignet. Je n’ai aucunement envie de partir, je veux passer la soirée ici, à discuter avec lui.
Je le vois pousser des boutons sur sa table, la musique change pour des slows. Puis il avance près de moi.
— Je prends une pause. Tu me suis ?
J’acquiesce d’un hochement de tête, très touchée par sa proposition. Je lui emboîte le pas tandis qu’il traverse la maison jusqu’à la porte d’entrée. Nous prenons l’air, ça fait du bien, d’autant plus que la musique tambourine moins dans nos oreilles et qu’on va pouvoir discuter.
Le canon s’appuie contre le mur et sort un paquet de cigarettes de sa poche. Il m’en propose une que je décline, ne touchant pas à cette drogue. Il allume la sienne, je ne le quitte pas des yeux, le fixant, comme hypnotisée. Il porte un jean foncé plutôt large et des boots qu’il a laissées ouvertes.
Ne voulant pas rester silencieuse, je lui pose la première question qui me passe par la tête.
— Comment tu t’appelles ?
Pour fantasmer sur un gars, mieux vaut connaître son prénom !
— Kellan. Et toi ?
— Malia.
J’enchaîne, espérant qu’il ne trouve pas mon interrogatoire ennuyeux.
— Je ne t’avais jamais vu dans le coin. Tu es nouveau ?
— On peut dire ça, j’imagine. J’ai grandi dans la banlieue de Troyes puis je me suis tiré pour faire mes études. Aujourd’hui, me revoilà.
— Tu étudiais quoi ?
— Les langues. J’ai validé mes cinq semestres, je termine le sixième ici.
Je suis très contente de savoir que Kellan fréquentera la même université que moi. J’espère pouvoir le voir souvent, apprendre à le connaître. Mon cœur s’emballe quand je suis avec lui.
— Et toi ?
Je souris en constatant qu’il s’intéresse à ma personne.
— J’entame le second semestre en économie et gestion.
Je ne le quitte pas des yeux quand il glisse la cigarette dans sa bouche, toujours pas lorsqu’il recrache la fumée. Je suis totalement envoûtée.
— Ce n’est pas la première fois que tu fais le DJ, affirmé-je plus que je ne le questionne.
— Non, je pratique depuis plusieurs années. Ça me permet de me faire un peu d’argent. Je viens d’arriver et je voudrais trouver un appart. Je cherche un boulot en soirée. Si jamais tu entends parler de quelque chose.
J’acquiesce d’un hochement de tête. Je me demande où il loge en ce moment, puisque la cité U n’a plus aucune chambre disponible. Toutefois, je pense que la question serait déplacée, nous ne nous connaissons pas.
— Il faut que j’y retourne, m’annonce-t-il en écrasant le mégot sur le sol.
J’ai envie de me jeter à son cou et l’embrasser durant de longues minutes, mais n’esquisse aucun mouvement. Je lui adresse un léger sourire et le regarde se rendre à l’intérieur. Je me sens triste et seule lorsqu’il n’est plus avec moi. Je pousse un soupir et
