Fight the past , livre ebook

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Anna Brown, une jeune femme de vingt-huit ans, se réveille un beau jour à l'hôpital. Elle ne se souvient ni de son nom ni de ce qui aurait pu l'amener là.


Alors qu'elle tente désespérément de recouvrer la mémoire et se demande pourquoi personne ne lui rend visite, un médecin lui apprend qu'elle est enceinte.


Complètement anéantie par cette nouvelle inattendue, elle fait la connaissance de son premier visiteur : Chris Johnson, un jeune militaire et ami d'enfance. Anna ne se rappelle pas qui il est, mais ressent immédiatement une attirance envers lui.


Peu à peu, ils vont tenter de recoller les pièces du puzzle de sa vie.


Ni Anna ni Chris n’envisageaient être embarqués dans de telles péripéties. Le jeune militaire ne pouvait imaginer le virage qu'allait prendre sa vie en venant au chevet de son amie. Il ne s’attendait pas non plus à devoir faire appel à toutes ses ressources ainsi qu'à sa formation militaire pour arracher Anna aux griffes de son passé.



Que cache réellement le passé d'Anna ? Pour quelles raisons des hommes la suivent dès sa sortie de l'hôpital ? Anna, parviendra-t-elle à surmonter les blessures causées par ce sombre et lourd passé ?

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Date de parution

24 octobre 2022

Nombre de lectures

3

EAN13

9782493219824

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

DANA ROCCIA
 

 
 
 
 
 
 
 
FIGHT
The past
 
 
 
 
 
 
 
 
 
DANA ROCCIA
 

 
 
 
 
 
 
FIGHT
The past
 

 
 
 
 
 
 
 
 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
 
©2022, Dana Roccia
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 10/2022
ISBN numérique : 978-2-493219-82-4
ISBN papier : 978-2-493219-83-1
PRÉSENTATION
 
Née à Toulouse en 1993, Dana Roccia (anciennement Dana R.) est une auteure de romance dans tous ses genres (fantasy, contemporain, dystopie, …).

Passionnée d’écriture depuis sa plus tendre enfance et dotée d’un tempérament plutôt timide et réservé, il lui aura fallu plus d’une vingtaine d’années avant d’oser partager ses écrits et ainsi réaliser son plus grand rêve : publier.       
 
TABLE DES MATIÈRES
 
 
PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17
CHAPITRE 18
ÉPILOGUE
ÉPILOGUE
BONUS
REMERCIEMENTS

 
 


 
PROLOGUE
— Anna ?
— Chris.
 
J’ai un temps d’arrêt avant de m’effacer pour la laisser entrer dans mon appartement. Que fabrique-t-elle ici ? Ses joues sont rougies, sa respiration est rapide, presque sifflante. Ses vêtements semblent avoir été enfilés à la hâte et ses cheveux blonds habituellement bien disciplinés sont désordonnés. A-t-elle couru jusqu’ici ?
Elle jette un coup d’œil par-dessus son épaule, juste avant que je ne referme la porte. Se pourrait-il que quelqu’un la poursuive ?

— As-tu un problème ? demandé-je en gardant un œil sur la porte d’entrée.

Elle me sourit, mais sa joie n’atteint pas ses yeux. Je n’ai pas besoin de plus pour savoir que quelque chose ne va pas. Je sens mon rythme cardiaque s’intensifier à la simple idée qu’une personne ait pu lui faire du mal émotionnellement ou physiquement.
Le premier individu qui me vient à l’esprit est son petit ami, Hugo. Il paraît bien trop parfait pour être honnête, je ne l’ai jamais apprécié. Je dois bien admettre qu’une part de jalousie m’empêche d’être objectif le concernant.
Anna ouvre la bouche, puis la referme. Je reste bêtement à contempler ses deux lèvres fines avec intérêt. Je dois fournir un effort surhumain pour contenir mon envie de l’embrasser, de goûter à sa bouche sensuelle tout en glissant mes doigts dans sa longue chevelure ébouriffée. Vraisemblablement, ce n’est pas une bonne chose que nous soyons seuls chez moi juste après l’un de mes déploiements. Je n’ai pas vu de femme depuis un petit moment, et Anna… restera Anna. Le désir que j’éprouve à chacune de nos rencontres devient chaque fois un peu plus difficile à étouffer.
Elle glisse une main dans ses cheveux blonds pour les recoiffer tandis que je retiens un sourire en découvrant qu’elle vient de les emmêler encore plus. Sans prêter attention à mon état, elle se retourne puis marche jusqu’à mon canapé. Machinalement, je suis des yeux le mouvement de ses boucles, puis descends vers la cambrure de ses reins pour ensuite terminer ma course sur son postérieur plus que désirable. Je sors hâtivement de ma contemplation lorsqu’elle se tourne à nouveau vers moi. Un peu plus et elle me surprenait en train de la mater comme un mort de faim.
Elle inspire, détourne le regard, puis expire bruyamment en laissant ses épaules s’affaisser. Je cesse immédiatement de penser avec ce qui se trouve entre mes jambes, il y a un problème et il semble bien plus grave que prévu, si je me réfère à sa physionomie.

— Chris, commence-t-elle. Je dois… Tu peux…

Elle agite la tête avec confusion, puis se laisse tomber sur le canapé, prenant son visage entre ses mains. Je la rejoins et m’accroupis devant elle, légèrement détendu en découvrant qu’elle ne pleure pas.

— Tu dois repartir ? s'enquiert-elle en relevant soudainement la tête. Je vois que ton sac est prêt…
— Je suis rentré hier, l’informé-je, mais oui, je dois repartir demain soir.
— Oh.

Elle se tord les doigts tout en se mordillant la lèvre inférieure. Je n’aime pas sa façon de fuir mon regard. Anna n’est pas ce style de fille indécise, quand elle souhaite dire ou faire quelque chose, elle fonce dans le tas. Elle ne mâche jamais ses mots, surtout avec moi.

— Et toi, tu ne devrais pas être au travail ? m’étonné-je en fronçant les sourcils.
— Non… j’ai pris des congés.

Elle évite une nouvelle fois mon regard. Menteuse. Est-ce un problème avec son boulot ? Son patron ? Un licenciement ? Le comportement d’Anna a changé, mais je suis plutôt mal placé pour en juger, étant donné le peu de temps passé auprès d’elle ces derniers mois. Elle s’est peut-être seulement éloignée de moi. Je refoule l’amertume que cette idée déverse dans mes veines. J’aime mon métier, mais il faut admettre qu’il ne me laisse que très peu de temps à consacrer à ma vie privée.

— Explique-moi, l’invité-je d’un ton calme. Je t’écoute.

Elle plante son regard dans le mien, puis ses iris glissent lentement vers le bas de mon visage. J’hallucine ou observe-t-elle mes lèvres avec envie ? Je dois prendre mes désirs pour des réalités. Je réajuste mon jean en me raclant la gorge, il faut que je songe sérieusement à me masturber avant de partir, le sperme doit brouiller le peu de neurones qu’il me reste. Elle pose ses doigts glacés sur ma joue, je demeure éberlué par ce contact inattendu jusqu’à ce que mes yeux s’arrêtent sur la manche légèrement relevée de son t-shirt. Mon désir laisse place à une colère que je peine à masquer. Un immense hématome recouvre sa peau d’ordinaire diaphane. Il semble continuer un peu plus haut sur son bras. La couleur bleutée ne laisse aucun doute, il est récent. J’enroule l’une de mes mains sur son poignet et remonte son vêtement de l’autre. Elle se fige et ses yeux s’écarquillent d’horreur lorsque j’enfonce mon regard sévère dans le sien.

— C’est quoi ? demandé-je froidement. Et ne me raconte pas de salade, on ne se fait pas ce genre d’ecchymose tout seul.

Elle se débat pour libérer son bras de ma prise, je la relâche en apercevant son visage de plus en plus livide. Elle n’est pas maladroite. La forme de l’hématome me donne la sensation désagréable qu’une personne a tenté de la maintenir contre son gré.

— Ce que tu dois me dire a un rapport avec ça ?

Elle me fixe avec effroi, aucun son ne franchit ses lèvres entrouvertes.

— Anna, insisté-je en essayant de rester calme. Réponds !

Son silence embrase mes veines de rage. Je veux seulement un nom et un prénom. Je retrouverai cette ordure moi-même, et au vu de la colère qui m’anime, il ne ressortira pas indemne de notre entrevue.

— C’est ton boulot ? Ton patron ? Dans la rue ? hasardé-je.

Ses yeux se brouillent de larmes. Elle ne me répond toujours pas, attisant mes doutes. Son copain me vient une nouvelle fois en tête, mais malgré toute la haine que je lui voue, je ne l’imagine pas effectuer une telle chose.

— Hugo ? demandé-je tout de même.

Je tente d’analyser les moindres réactions de son corps à la mention de son petit ami, en vain. Je ne parviens pas à savoir ce qu’elle pense, c’est bien la première fois. J’observe ses larmes dévaler ses joues avec impuissance. Consoler les autres n’est pas mon fort, et ma colère, bien trop présente, m’empêche de trouver les mots adéquats.

— Je suis désolée, murmure-t-elle en séchant ses pommettes de ses manches. Je vais rentrer.

Elle se relève, seulement, je lui barre la route. J’en sais beaucoup trop, je ne peux pas la laisser quitter mon appartement dans cet état. Elle se tasse sur elle-même, son corps est soudainement pris de tremblements involontaires. Elle paraît impressionnée, voire terrorisée par ma stature. Anna n’est pas du genre à baisser les yeux, encore moins face à moi. En temps normal, elle n’aurait pas hésité à me repousser pour me dégager de son chemin. Pourquoi ai-je la sensation de l’effrayer ? Ses tremblements redoublent et je décide de reculer, refusant d’être à l’origine de la peur qui se lit désormais sur son visage.
La suite est tellement inattendue que mon cerveau peine à assimiler ce qui est en train de se dérouler. Anna me saute dans les bras et s’empresse d’enrouler ses jambes autour de ma taille. Je rejoins machinalement le mur le plus proche afin de l’y plaquer délicatement, elle plonge ses lèvres sur les miennes. Ce qui se passe est impossible. Ses ongles s’enfoncent dans mes omoplates et sa langue investit désormais ma bouche. Totalement abasourdi, je ne parviens pas à savourer pleinement la douceur de ses lèvres sur les miennes ni la proximité de son corps. Elle se presse un peu plus contre moi, tandis que je glisse mes doigts sous son t-shirt.

— Viens, ordonne-t-elle en repoussant ma main baladeuse.

Sa jupe relevée et ses mouvements de bassin manquent de me faire tout balancer dans mon boxer. J’éteins la partie de mon cerveau qui m’intime de cesser tout de suite, et dépose Anna à terre afin d’abaisser légèrement mon jean tandis qu’elle remonte sa jupe et retire son sous-vêtement. Elle repasse ensuite ses mains sur mes épaules et je la soulève à nouveau, la ramenant contre le mur. Elle s’empresse de repo

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