Et que font les ombres quand elles ne chantent pas? , livre ebook

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Quand Alexandre reçoit un carton d'invitation pour le concert des Ombres, choeur russe, il est irrésistiblement attiré. Et lors de la soirée, il tombe sous le charme de Lyda, l'une des deux solistes.
Mais l'oncle de la jeune femme, directeur de la troupe, s'oppose farouchement à toute relation. Que cela cache-t-il ?
Que se passe-t-il dans les cimetières, la nuit, dans les villes où la troupe se produit ?
Et cette bohémienne qui se prétend sorcière, Nola, pourquoi harcèle-t-elle Alexandre ?
Ce dernier va devoir revoir ses croyances et faire fi de son pragmatisme, qui va être soumis à de rudes épreuves.
Son amour pour Lyda et la survie du monde en dépendent !



Certaines scènes peuvent choquer les plus jeunes, attention public averti !!

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Date de parution

09 février 2023

Nombre de lectures

0

EAN13

9782493515322

Langue

Français

Les ombres funestes
Martina VERLEZ



Les ombres funestes
© Jenn Ink Editions 2023
Tous droits réservés.
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droits, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Aucun extrait de ce livre ne peut être reproduit, scanné ou distribué sous forme imprimée ou sous forme électronique sans la permission expresse de l’auteure, sauf pour être cité dans un compte-rendu de presse.
AVERTISSEMENTS
Ce texte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes, des lieux ou des évènements réels n ’ est que pure coïncidence pour laquelle l ’ auteur(e) décline toute responsabilité.
Ce livre contient un langage de rue, des scènes à caractère sexuel ainsi que des scènes de violence, autres horreurs.
Il est destiné à un public averti.
Quand l’homme s’éloigne de la nature,
son cœur devient dur.
Tribu Lakota.
Faîtes vivre votre passion, elle vous réchauffera quand le monde deviendra froid.
Proverbe Amérindien.

Prologue
Depuis des temps immémoriaux, la terre a toujours été la cible de forces obscures. L’homme est de nature belliqueuse et cela n’est hélas, pas près de changer. Des êtres malveillants, venus d’outre-tombe, s’en sont donnés à cœur joie pour attiser la haine, inciter les esprits dérangés ou faibles à partir en guerre et exterminer les autres peuples, afin de piller leurs richesses et de les asservir, parfois même, simplement pour assouvir les bas instincts de guerriers brutaux, avides de sang.
Depuis que l’homme a conquis l’écriture, il a consigné sur différents supports les hauts faits historiques ayant étayé son histoire. Il a précieusement conservé les grandes dates des invasions et des massacres que certaines régions du monde ont eus à traverser, en laissant des contrées entièrement vidées de leurs habitants. L’homme a toujours voulu conquérir de nouveaux territoires, quel qu’en soit le prix, tuant, violant, asservissant ou incendiant tout ce qui lui résistait.
Ces êtres venus d’en bas se sont servis d’humains, imbus de pouvoir pour créer des tensions et faire régner le chaos à coups de génocide, de pogrom, d’holocauste, d’holodomor 1 et autre extermination de masse.
Heureusement, d’autres personnes sont là pour tempérer le mal et endiguer la venue de ces monstres sanguinaires, car s’ils venaient à surgir dans notre monde, ce serait la fin de l’homme sur la planète bleue.
Ces démons désirent avant tout s’emparer des âmes des êtres humains ou d’autres formes de vie dans des mondes lointains, dans le seul but de créer une armée à leur image et envahir l’univers.
C’est pour cette raison que sorcières et veilleurs protègent les hommes depuis leur apparition et utilisent la magie pour protéger la planète. Ils peuvent, dans certains cas extrêmes, avoir recours à un humain, en qui ils ont entière confiance et lui donner des pouvoirs.
Ces veilleurs n’ont pas le pouvoir d’enrayer les guerres ; cela doit rester une affaire entre les humains. Si les deux mondes venaient à entrer en conflit direct, ce serait la pire des catastrophes. Ils utilisent des amulettes et des talismans disséminés partout dans le monde pour protéger les Terriens, mais aucun humain n’est au courant de ce qui peut se tramer sur Terre, ni ne connaît les cachettes de ces objets magiques. Personne ne doit savoir, jamais !
L’histoire terrifiante qui va suivre et qui se passe de nos jours, est un conte. Malgré toute la technologie et le savoir que nous avons mis deux mille ans à acquérir, se pourrait-il qu’un jour nous ayons à faire face à cet enfer, que certaines religions brandissent à coups de menaces et supplices, plus redoutables les uns que les autres, si nous ne prêtons pas une oreille attentive à leurs sermons et ne respectons pas les enseignements des versets de leurs livres sacrés ?
S’agit-il vraiment d’un conte ? Cela vient-il déjà de se produire ? À qui l’humanité va-t-elle devoir être confrontée ?

Chapitre 1
Ce samedi matin ensoleillé du mois de mars pourrait être comme les autres ; seulement ce que va vivre Alexandre ne ressemblera en rien à son quotidien…
Au volant de son 4x4, il chantonne. Le portail en bois plein de l’ancienne demeure de ses parents aujourd’hui décédés s’ouvre sur une cour pavée de grandes dalles de pierre, usées par le temps. Il y pénètre et se gare à l’abri sous l’auvent.
Le courrier en main, pris dans sa boîte aux lettres, ce bel homme séduisant de quarante-cinq ans entre dans la longère et jette machinalement ses clefs dans le vide-poches sur la commode de l’entrée. Il respire à pleins poumons l’odeur familière des boiseries du plancher et des meubles cirés. Il aime ça, un souvenir agréable de son enfance. Il a d’ailleurs toujours aimé cet endroit et même si ses anciens collègues de CNN à Atlanta en Géorgie lui manquent quelquefois, il ne se verrait plus vivre autre part qu’ici, en Normandie.
Vanné de sa semaine à Paris, il dépose le courrier sur son bureau et gagne la cuisine pour se préparer un café. Patientant, il bat la mesure au rythme de «  have you ever seen the rain  » de John Fogerty, tout en ne manquant rien du spectacle que lui offre le paysage par la fenêtre entrouverte.
Sa boisson enfin prête, il s’installe à son bureau et pense à nouveau à la conversation qu’il a eue avec Guillaume, son associé et copropriétaire de la galerie d’art à Paris. Alexandre n’est pas très enthousiaste à l’idée d’exposer le prochain artiste.
C’est peut-être idiot, mais il a comme un pressentiment : ce peintre n’était pas très clair lors de leur premier contact. Alexandre flaire quelque chose, mais il ne sait pas quoi !
Toutefois, c’est le week-end. Il se force à oublier ce problème. Il aura bien le temps d’en parler avec Guillaume, la semaine prochaine.
Il prend place sur le fauteuil en cuir et étend ses pieds sur le bureau. Très mauvaise habitude d’ailleurs ! Ce geste occasionne la chute de toutes les publicités emmagasinées depuis des mois et du courrier de la semaine. Comme d’habitude, il râle. Alexandre hait ces fichus bouts de papier inutiles. Il ne les regarde jamais. L’autocollant «  stop pubs  » sur la boîte aux lettres devient indispensable, il se le répète à chaque fois.
Agacé, il se penche pour les ramasser et remarque une enveloppe marron, non oblitérée et sans expéditeur. Seul son prénom y est inscrit : curieux ! Il la déchire et émet un petit ricanement.
— Tiens, pense-t-il tout haut, une invitation pour un concert.
Il va rarement voir des spectacles et en ce moment, n’ayant pas envie de voir du monde. Il y a des jours comme ça où le besoin de tranquillité est le plus fort.
Prêt à froisser le tout, il stoppe aussitôt son geste. Le recto du billet l’interpelle. Fasciné et ébloui par le visage de l’une des deux chanteuses, il n’a jamais vu pareille grâce et ses yeux… Diantre ! Dérouté, il secoue la tête et tente de revenir sur terre.
Dring… Sauvé par la sonnerie de son téléphone qu’il cherche du regard. L’ayant laissé sur le marbre de la cuisine, il se précipite. La photo de son fils s’affiche sur l’écran et il s’empresse de répondre, en s’asseyant sur le fauteuil devant son bureau.
— Comment vas-tu mon fils ? dit-il sur un ton joyeux.
— Salut papa ! Ça va et toi ?
— Je vais bien ! Un souci, Jimmy ?
— Non, pas du tout. Je voulais te remercier pour le virement que tu as fait sur mon compte, pour mon anniv.
— C’est rien, mon garçon et c’est normal. Dans quelques jours, tu vas avoir 22 ans et ça se fête.
— Merci encore et je vais vraiment en avoir besoin !
— Dis-moi ce qu’il se passe. Je sens bien qu’il y a un problème ?
— Euh… C’est rien, t’inquiète pas, répond son fils légèrement embarrassé.
— Bon, je t’écoute mon garçon, tu as des ennuis ?
— Moi non ! Néanmoins, depuis quelque temps, ce n’est pas l’entente cordiale avec maman si tu vois ce que je veux dire. Elle est sans arrêt sur mon dos à tout vouloir contrôler : qui je vois, où je vais, ce que je fais ! J’ai 22 ans tout de même et si elle continue. Je. Me. Barre !
Alexandre ressent la colère de son fils envers sa mère et une certaine inquiétude le gagne. Lui aussi se souvient des scènes dont elle était l’instigatrice et surtout pour des choses mineures. Il ne dit rien, Jimmy poursuit ses explications.
— Elle se débrouillera toute seule. Elle n’était pas comme ça, avant ! D’accord, elle n’a jamais été une mère poule, mais là, elle me gave.
— Oh ! Dis donc, ça a l’air sérieux, votre désaccord !
Alexandre laisse son fils s’expliquer :
— Te fais pas de bile, papa, avec mes potes, je passe de supers moments, on fait plein de trucs. Ça lui passera, tu la connais. Il faut juste qu’elle trouve un jules et elle se calmera.
Jimmy ricane en parlant ainsi de sa mère, mais pour Alexandre, chaque fois qu’il pense à elle, il se crispe, préoccupé par les dires de son fils. Amber amoureuse !!! C’est un mot qui lui est complètement étranger, l’amour !
— Pourquoi elle s’en prend à toi ? Elle n’a plus de job ? Elle est malade ?
— Non, enfin je ne crois pas. Elle travaille toujours, mais elle rentre de plus en plus tard et c’est souvent moi qui fais à bouffer !
— OK, répond Alexandre et je ne dois pas me tourmenter, c’est bien ça ?
— Je t’assure que tout va bien. J’ai un boulot à mi-temps et avec un pote, on livre des pizzas trois fois par semaine. Tu vois, je me débrouille.
— Et tes études, Jimmy ? Tout en continuant sa conversation avec son fils, il se lève et se met à arpenter la pièce nerveusement.
— Papa, c’est ma dernière année de droit et je pense que je vais m’orienter plutôt vers l’architecture, peut-être les beaux-arts. Malgré les stages que j’effectue de temps en temps dans des cabinets d’avocats, je m’ennuie un peu. Cela ne me passionne pas autant

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