De toi à moi (with love) : tome 1 , livre ebook

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2022

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LE PHÉNOMÈNE WATTPAD AUX 14 MILLIONS DE LECTURES



Lorsque Charlie quitte la France pour rejoindre sa sœur aux États-Unis, elle n’est certainement pas prête pour affronter ce qui l’attend là-bas.
Pourtant, son séjour aurait pu bien démarrer, puisqu’elle va faire la rencontre du client de sa sœur, le si célèbre Jared Evans : un ancien enfant star de renommée internationale, autant célèbre pour ses succès au box-office que pour son physique ravageur. Sauf qu’il est juste détestable.
Personnalité à la réputation sulfureuse, cible des médias et au cœur de nombreu scandales, Jared est un acteur cynique et arrogant, au tempérament explosif.
Alors même si Charlie est plutôt hermétique au star système, légèrement refroidie par ce type odieux avec elle, elle ne peut cependant nier l’immense attirance qu’elle éprouve pour lui, ainsi que l’alchimie qui se dégage de chacune de leur rencontre.
Face aux provocations et aux répliques cinglantes de Jared, la spontanéité et le naturel de Charlie font mouche. Entre eux, se noue très vite une relation charnelle et fusionnelle, guidée par l’impulsivité et l’imprévu.
Mais jusqu’à quel point Charlie pourra-t-elle endurer la tempête Jared ?

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Publié par

Date de parution

11 novembre 2022

Nombre de lectures

58

EAN13

9782379933837

Langue

Français

De toi à moi (with love)
Tome 1
 
 
 
Louanne SERRA
 
 

 
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
 
Nom de l’ouvrage : De toi à moi (with love), tome 1
Auteur : Louanne SERRA
Suivi éditorial : Sarah Berziou
 
© Black Ink Éditions
Dépôt légal octobre 2022
 
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo : depositphotos
ISBN  978-2-37993-383-7
 
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
 
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
 
 
 
 
 
 
 
Á toutes les lectrices qui ont donné vie à cette histoire, grâce à leur fidélité, leur bienveillance et leur soutien inconditionnel.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Table des matières
PROLOGUE
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
PROLOGUE TOME 2

 
 
 
PROLOGUE
 
Il devait être aux alentours de midi. La salle d’embarquement était pleine à craquer et la chaleur qui s’en dégageait en devenait presque suffocante. À vrai dire, cela n’avait rien d’étonnant   : je savais exactement à quoi m’attendre en prenant l’avion en plein mois de juillet, durant la période estivale. Certes, ce n’était pas l’idée la plus brillante qui soit, mais je n’avais pas eu le choix.
J’observais les voyageurs – des familles pour la plupart – aller et venir, s’occuper sur leur téléphone, manger, s’impatienter en regardant à chaque instant l’écran qui affichait l’heure du décollage. Le brouhaha ambiant devenait assourdissant et me donnait mal au crâne.
J’entendais encore Alex, ma très chère sœur, me demander – m’ordonner serait plutôt le terme approprié – d’être à Los Angeles cette semaine, me forçant au passage à vider la totalité de mon compte épargne afin de me payer ce billet hors de prix.
Selon ses propos, le patron de EMC – Edwards Manufacturing Compagny – avait insisté pour me voir le plus rapidement possible, sous peine de donner ce poste tant convoité à quelqu’un d’autre. Ma sœur, qui le connaissait personnellement, lui avait longuement parlé de mon profil, en exagérant sûrement mes compétences et mes qualités pour ce travail. Je lui avais envoyé mon CV et une lettre de motivation, que j’avais mis une éternité à écrire. Il envisageait de m’engager, je ne pouvais donc pas me permettre de laisser passer une occasion pareille.
Voilà ce que je me répétais inlassablement depuis quelques jours, pour me convaincre que ma décision inattendue et presque délirante de quitter mon pays natal était la meilleure chose qui soit. Toujours selon Alex, ce nouveau départ était une chance inespérée de m’extraire de mon quotidien et de changer de vie, d’avoir l’ambition de m’épanouir professionnellement en dehors des frontières qui m’étaient pourtant si familières.
J’ignorais si cela était juste   ; mais s’il y avait bien une chose dont j’étais sûre, c’était que cette vie lui convenait parfaitement à elle. Depuis son départ dix ans plus tôt, il avait toujours semblé évident qu’elle ne remettrait jamais les pieds en France.
Cela était d’autant plus clair maintenant qu’elle était parvenue, après tant d’efforts, à créer cette agence artistique qui lui tenait tant à cœur. Avec l’aide de Julian, elle semblait sur la bonne voie pour pénétrer définitivement dans le milieu très fermé d’Hollywood. Pour une fille d’ouvrier, c’était plutôt pas mal.
L’idée de la rejoindre ne m’avait jamais réellement effleuré l’esprit   ; alors certes, coincée en région parisienne sous un temps maussade, condamnée à des heures de RER pour assister à des cours fastidieux et redondants, je l’avais enviée plus d’une fois, l’imaginant sous le soleil de Californie, dans une des villes les plus célèbres au monde. Mais cela relevait plus du fantasme que de la volonté concrète de l’imiter.
Les États-Unis ne m’avaient jamais fait rêver, car je savais pertinemment que j’avais visionné trop de séries et que la réalité s’éloignait souvent de la fiction. En revanche, je me rappelais très bien ce que j’avais éprouvé la seule fois où je lui avais rendu visite, l’année précédente. Elle m’avait aidée à payer mon billet, pour venir passer quelques semaines de vacances en sa compagnie.
Je me souvenais parfaitement du moment où j’étais sortie de cet immense aéroport, où j’avais arpenté les plages de cette ville prolifique, les grandes avenues célèbres, Hollywood Boulevard, les magasins hors de prix où je n’avais rien pu m’offrir. Le parfait cliché de la touriste qui découvre Los Angeles. Évidemment, pour une fille comme moi, c’était déroutant   ; mais ce n’était qu’un lieu de vacances superficiel qu’il fallait bien quitter un jour.
Lorsqu’elle m’avait appelée pour m’annoncer qu’une de ses connaissances recherchait une traductrice, j’avais d’abord refusé. Pour moi, il était complètement insensé d’envisager une seule seconde cette proposition, qui allait me forcer à tout quitter pour commencer une nouvelle vie.
Pourtant, plus les jours suivants s’étaient écoulés, plus je m’étais rendu compte que les opportunités à Paris pour une fille de 21 ans, licence d’anglais en poche, étaient restreintes. Et puis, n’avais-je pas toujours rêvé d’être traductrice   ? N’avais-je pas toujours aimé l’anglais au point de me l’approprier quasiment au même niveau que ma langue maternelle   ?
J’en avais parlé à mes parents, qui s’étaient tout d’abord montrés dépités. Déjà qu’ils ne voyaient presque plus leur fille aînée, l’idée de laisser partir la cadette semblait insurmontable. Ma mère avait paniqué, mon père avait essayé, par le biais de grandes discussions, de me dissuader de suivre les traces de ma sœur. Puis ils avaient bien dû se rendre à l’évidence   : cette opportunité valait vraiment le coup.
J’avais alors pris mon billet et trois jours plus tard, je me trouvais ici, à attendre dans cette salle d’embarquement où l’impatience générale était à son comble. J’avais à peine eu le temps de dire au revoir à mes proches, ou même de faire une valise digne de ce nom. J’avais pratiquement tout laissé chez moi – enfin chez mes parents –, à part quelques livres et vêtements. Je me sentais démunie, même si étonnamment, je n’étais pas aussi angoissée que j’aurais pu l’imaginer.
Quand une voix grésillante annonça qu’il était enfin l’heure de monter dans l’avion, je restai quelques instants immobile, scrutant les voyageurs qui se ruaient vers le guichet d’embarquement, s’imaginant peut-être qu’il n’y aurait pas assez de place pour tout le monde.
Je ne savais pas réellement où j’allais ni ce que je faisais de ma vie. Je n’étais pas effrayée, seulement déboussolée de plonger dans l’inconnu. En y réfléchissant bien, il me semblait même que cette idée commençait à me plaire.
Je pris une grande inspiration   ; avec une sérénité qui me surprit moi-même, je me levai de mon siège avant de suivre la foule.
 
 
Chapitre 1
 
«   Ce mec va nous rapporter un paquet de fric   !   »
 
Ma sœur n’avait pas changé   : toujours aussi grande, mince et bronzée, son visage exprimait à la fois l’impatience et la nervosité. Au moment où elle m’aperçut au loin, elle ne put s’empêcher de me faire de grands signes empressés, au cas où je la louperais et déciderais de rentrer subitement à Paris. Mon énorme sac rouge sur l’épaule, ma valise à roulettes sur les talons, je lui fis rapidement un petit geste de la main pour lui montrer que oui, je l’avais bien vue.
Une fois près de moi, elle me toisa de ses yeux bleu clair, comme elle le faisait si souvent lorsque j’étais enfant et qu’elle s’apprêtait à me faire une leçon de morale   :
— Non, ce n’est pas une erreur d’être venue, Charlie   !
— Je n’ai rien dit, détends-toi.
Je lui souris malgré tout, amusée de la retrouver telle que je l’avais laissée, tandis qu’elle me dévisageait d’un œil réprobateur   :
— C’est que tu as une de ces têtes   !
— Excuse-moi de ne pas être incroyablement sexy après 12 heures de vol. Et si j’étais sûre que tout ceci était une erreur, je ne serais pas ici, avec toi.
Elle m’enlaça brièvement   :
— Il faut se dépêcher, Julian nous attend dans la voiture et il est très mal garé.
Elle détourna les talons avec une rapidité déconcertante, et je dus accélérer le pas pour la suivre à travers le hall principal de l’aéroport de Los Angeles, toujours aussi vaste et bruyant.
Elle ne me ressemblait pas du tout. Physiquement d’abord   : ses cheveux étaient châtains, je les avais blonds. Elle faisait une tête de plus que moi et mes yeux marron faisaient pâle figure à côté de son regard bleu azur. Mais ce qui nous différenciait principalement était notre caractère   : Alex était nerveuse, sèche et autoritaire. Elle adorait avoir le contrôle. Prévoir et analyser chaque situation. Et surtout, ne jamais montrer ce qu’elle ressentait, même avec ses proches.
Avec mon tempérament naturel et trop spontané, je me demandais parfois si elle était vraiment ma sœur – ou si l’une de nous était la fil

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