Combustion , livre ebook

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Même si Vita demeure un mystère, Abbie est certaine d'une chose : pour l'instant, les choses se passent pour le mieux entre elles... jusqu'à ce que certains fantômes du passé resurgissent et changent la donne.


Quand on a été trahi une fois... est-il encore possible de pardonner et d'oublier ?

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Date de parution

19 octobre 2015

Nombre de lectures

64

EAN13

9782365409421

Langue

Français

Combustion De Lexa Adler
« LeCode de lapropriété intellectuelle etartistique n'autorisant,aux termesdes alinéas 2 et 3 de l'article L.122-5, d'unepart,qles « cou e pies ou reproductions strictement réservéesà l'usageprivéducopisteet nondestinéesàuneutilisation collective »et,d'autrepart,que lesanalyseset lescourtescitationsdansunbut d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur o u de ses ayants droit ou ayants cause,est illicite »(alinéa 1erde l'article1 22-4 L. ). «Cette représentationou reproduction,parquelqueprocédéque ce soit,donc une contrefaçoncons tituerait sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. » ©2015Les Editions Sharon Kena www.leseditionssharonkena.com ISBN : 978-2-36540-942-1
ABBIE Comment aurais-je pu prévoir que les choses se pass eraient ainsi ? Qu’un simple pari se transformerait en...ça? Je l’observe depuis le lit alors qu’elle se lève pour s’habiller. Elle est tellement belle... Quoi q u’elle fasse, je la trouve superbe. Quand elle sourit et que des fossettes se creusent dans ses joues, quand elle s’effondre sur moi, brûlante et épuisée après l’amo ur, quand elle plisse les yeux et scanne la salle de travaux pratiques à la recherche d’une victime à interroger. Terrifiante et incroyablement belle. Je sais : je s uis vraiment un cas désespéré. Cela ne fait pourtant que trois semaines qu’on se v oit en secret mais je suis déjà accro. La peur qu’elle finisse par changer d’avis e t me dire qu’elle ne veut plus me fréquenter, m’embrasser ni coucher avec moi m’obsèd e. C’est peut-être pour ça que je suis autant obnubilée par Vita : parce que je crains qu’un jour, elle perde tout intérêt pour moi. Alors, je compte bien profiter de chaque moment qu’elle m’accorde, de chaque baiser et de chaque caresse. Des confidences, il n’y en a pas beaucoup. Quand on se voit, le désir charnel prend le dessus et on se saute dessus, prêtes à arr acher les vêtements l’une de l’autre, telles deux adolescentes aux hormones en ébullition. Vita ne se dévoile pas, ou très peu. La plupart du temps, mes questions – d ès lors qu’elles sont un peu trop personnelles – se heurtent à ses silences et à ses soupirs. Du coup, j’insiste pas. Trop peur de la braquer. Et puis, je dois reco nnaître que même si la curiosité me dévore, ce mystère qu’elle entretient s’ajoute à la liste des choses qui m’attirent chez elle. Je ne vaux décidément pas mieux qu’un pa pillon entêté, prêt à se brûler les ailes pour s’approcher encore et encore de la lumière qu’il convoite. — Tu sais que tu as cours dans moins d’une heure ? m’interroge ma « lumière » en se tournant brièvement pour me lancer mon pantalon. Je me tortille pour l’enfiler, toujours allongée sur le lit de Vita. — Ouaip. Mais aucun de mes profs n’arrive à capter mon attention comme ma prof de chimie... tu devrais la voir, elle est canon. Sourire charmeur. Elle est complètement habillée dé sormais : pantalon noir et chemise classique blanche. — Ah oui ? — Tout le monde est d’accord là-dessus. J’ai entend u dire que le taux d’absentéisme dans sa classe ne dépasse pas les 3 %. — Pfff, n’importe quoi ! souffle-t-elle en roulant des yeux. Je me redresse pour attraper son bras alors qu’elle tend le sien afin de récupérer un gilet échoué sur le bord du matelas. — Qu’est-ce que tu fais ? s’écrie-t-elle lorsque je la fais tomber sur le lit, au-dessus de moi. — Mais rien... je roucoule, passant mes bras dans le bas de son dos et sous sa chemise. Sa peau est douce comme du satin. C’est insensé. — Abbie... J’adore quand elle prononce mon nom, même si c’est pour me réprimander. Déjà, je la sens fondre sous mes doigts et je ne pe ux m’empêcher d’esquisser un
petit sourire satisfait. — Quoi... ? — Tu es incorrigible. — N’oublie pas : jamais rassasiée. — Oui, ça aussi, confirme-t-elle avec un petit rire. Je passe ma langue sur sa lèvre inférieure. Elle frémit et ferme les paupières. Je sens son bras atteindre mon ventre encore nu et le caresser légèrement. À mon tour de frissonner. Sa main se faufile sous ma brag uette ouverte, puis sous le tissu de ma culotte. Un spasme me secoue alors que son in dex se pose sur mon clitoris. Les lèvres de Vita s’étirent en un sourire et j’exh ale un soupir d’aise. Son doigt descend plus bas, s’arrêtant juste à l’entrée de mon sexe. — Je rêve ou tu mouilles encore... ? susurre-t-elle contre ma bouche. — Ah bon ? je réplique innocemment. J’ai à peine prononcé ces paroles qu’elle s’enfonce en moi d’un coup, me faisant presque sursauter. Je gémis sous l’intensité de ses pénétrations et arque le dos, mon visage se retrouvant à quelques millimètres de son épaule. Je lui mords la peau et elle gémit elle aussi, accélérant ses mouve ments jusqu’à me faire crier. Puis, tout aussi brusquement qu’elle est entrée en moi, elle se retire et me laisse pantelante pour aller répondre à son portable. Hein ? Je ne l’avais même pas entendu sonner ! — Allô ? Oui. En effet, je suis au courant. Je serai présente à la réunion de midi. Bien sûr. Je vous remercie. Au revoir. Son visage prend une expression désolée alors que je la vrille du regard. — Excuse-moi. Je ne voulais pas qu’on me croie encore au lit. Elle est arrivée en retard un matin, après que j’av ais dormi chez elle. Depuis, elle flippe que ça se reproduise. — Non, je comprends... pas de souci, je rétorque en masquant tant bien que mal ma frustration. Je me lève enfin et enfile mon débardeur blanc. — Toi et ta manie de ne pas porter de soutien-gorge... — Ne va pas me dire que ça te dérange. Elle s’approche de moi pour passer ses mains sur ma poitrine et je retiens mon souffle alors que ses paumes se posent sur mes sein s. Pourquoi est-ce que j’ai la sensation que mon cœur va exploser à chaque fois qu’elle me touche ? — Faut que je repasse chez moi avant d’aller en cou rs, je dis en interrompant son geste. Même si je dois parfois lutter contre moi-même, je sais aussi me faire désirer. Mes relations passées m’ont appris une chose : il n e faut jamais trop en donner... sinon, l’autre se lasse. Et si Vita se lassait de m oi, je ne sais pas ce que... non, mieux vaut ne pas y penser. Elle se mord la joue et détourne le regard. — Très bien... tu sais être responsable, parfois, me nargue-t-elle. Tiens, ça me rappelle quelque chose... Ah oui, je me souviens. C’est exactement ce que je lui avais dit lorsqu’elle avait accepté que je l’emmène à l’infirmerie. — Ouais, parfois. Je lui fais un clin d’œil avant de ramasser mon pull qui traîne par terre. — Tu sais où est mon sac ?
— Tu l’as laissé sur le canapé, je crois. — Oh. Vita m’avait envoyé un SMS hier soir alors que je s ortais des cours. « Je t’ai croisée dans le couloir aujourd’hui mais tu ne m’as pas vue... Ce jean te va très bien. J’ai une bouteille de blanc si tu veux me ret rouver chez moi plus tard. » Comment refuser une offre pareille ? Franchement, j e passe la moitié de mon temps à me demander comment c’est possible d’avoir autant de chance. Je quitte la chambre et scanne le loft à la recherc he de mon sac. Vita apparaît derrière moi et grimpe les quelques marches menant au bar séparant la cuisine du reste de l’appartement. Elle se sert un verre d’eau en m’observant. Enfin, j’aperçois mon bien, abandonné sur le tapis près de la petite table. Depuis qu’on se fréquente à proprement parler (je sais, ça ne fait que trois semaines), on se donne le plus souvent rendez-vous ici. Vita est venue chez moi, u ne fois... et j’ai eu envie de me cacher dans mon armoire en voyant l’expression sur son visage pendant qu’elle étudiait mon bordel organisé. Elle est partie tôt l e lendemain matin, de peur que quelqu’un ne la reconnaisse, l’immeuble abritant su rtout des étudiants. Avoir une liaison secrète avec sa prof de fac a ses avantages (c’est excitant, différent et incroyablement satisfaisant pour l’ego) mais aussi ses inconvénients : les lieux de rencontre sont restreints et il faut qu’on fasse at tention à ne pas être vues ensemble. Mais faudrait pas devenir parano non plus car, si Vita m’ignore complètement en cours par exemple, ça paraîtra tout autant suspect que si elle me donne trop d’attention. Bref, ce n’est pas forcément facile à gérer, même si ce n’est que le début, mais ça en vaut carrément la peine. Pour moi, en tout cas. Car même si j’imagine qu’elle y trouve...
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