Cold Hearted , livre ebook

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2016

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Furax, Yael a récupéré son cœur de glace de par la trahison d’Estelle. Décidé à reprendre son rôle de mec insensible, il compte bien faire payer au centuple l’infidélité de la jeune femme. La mort dans l’âme et le cœur en miette, Estelle ne comprend pas ce qu’il s’est passé, d’autant plus que tous ses soupçons l'amène à croire que Yael l'a dupé. Seulement, tous deux se trompent, à travers des mensonges insoupçonnables un danger sorti tout droit du passé glacial qui les entoure plane sur leur couple...




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Date de parution

11 décembre 2016

Nombre de lectures

32

EAN13

9782377440030

Langue

Français

COLD HEARTED
 
INSENSIBLE
 
Angel.B
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© 2016 Angelesse Angie Éditions & Angel B.
Tous droits réservés/ISBN : 978-2-37744-003-0
 
 
E-mail :
angelesse.angieeditions@gmail.com
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
Existe en format broché
 
 
 
 
CHAPITRE 1
 
YAEL
 
 
Plus jamais je ne me ferais avoir ! Plus jamais on ne se foutra de moi à ce point !
J’ai vraiment cru qu’elle était différente. À croire que son seul but était de me trahir. Sûrement pour le fric. Tout comme Andréa avec mon père. Tu parles d’un con, elle m’a offert sa virginité… La bonne blague…
— Yael, je te promets que…
— Que tu as pris un pied d’enfer ! Remarque je dois me sentir flatté, je n’ai pas eu que les restes. Heureux que Thierry s’en contente !
Ses sanglots ne sont que facétie, j’en suis certain.
— Ni lui, ni moi ne nous souvenons de ce qu’il s’est passé, ment-elle effrontément.
J’enrage, mais essaye de me contenir.
— Mais tu ne comprends donc pas Estelle ?
— Tu…
— Je m’en tape qu’il t’ait sauté !
Elle sursaute au ton que j’adopte. Comme effrayée.
— Yael écoute moi… je te jure que…
Je la regarde mauvais et lui crache :
— Tu m’as trompé sur toute la ligne : ça, je ne te le pardonnerais pas.
— Mais laisse-moi t’expliquer… je…
Non rien à comprendre. Bien au contraire, il n’y a plus rien à rajouter. La douleur me tenaille de toute part. Je ne souhaite que lui rendre la pareille, après tout ne soigne-t-on pas le mal par le mal ?
Je termine donc cette conversation en vociférant une haine maximale :
— Tu vas aller te faire foutre et moi je vais me trouver des meilleurs coups que toi. D’autres traînées m’attendent… sur ce, heureux de t’avoir dépucelé.
Je la laisse à genoux. Ouvre la porte et me casse sans prêter attention aux pleurs de comédie qu’Estelle joue à la perfection. Je serre mes poings me retenant de marteler le mur ou mieux encore la tronche de Thierry, mais après tout à quoi ça servirait ?
C’était prévisible qu’elle craque pour lui, depuis le début Estelle a des vues sur ce mec bien sous tout rapport.
— Yael, il faut que nous parlions, vient dans mon bureau !
Génial, rien que pour m’emmerder un peu plus, ma mère qui m’ordonne de la suivre. J’obéis espérant qu’elle ne me prendra pas la tête. Tout ce que je souhaite là, c’est seller Daeren, galoper et que personne ne me fasse chier !
Elle referme la porte juste derrière nous et m’interroge directement :
— Qu’allons-nous faire ?
— Tu vas faire ce que tu veux, ce qu’il se passe avec tes employés ne me regarde pas du tout… Vire-les, garde les je m’en tape complètement.
— Yael, je te demande de m’aider à faire le bon choix.
— Tu prends la décision que tu souhaites tant que personne ne m’emmerde, je me fous de tout le reste, réponds-je d’une voix dure.
— Thierry m’a juré qu’il ne se souvenait de rien… Qu’est-ce que Estelle t’a dit ?
— Bordel, et tu les crois ?
Sa crédulité m’agace au plus haut point.
— On ne sait pas…
— Ben écoute vu qu’ils étaient tous les deux à poils dans le pieu d’Estelle, j’aurais plus tendance à penser qu’ils se foutent de notre gueule avec leurs amnésies subites !
— Peut-être qu’ils disent la vérité…
Je respire un bon coup, essayant de garder mon calme.
— Oui maman, Estelle est tombée par inadvertance sur la queue de Thierry… Non attends, les petits bonhommes verts ont obligé Estelle à se faire sauter… non, mais j’hallucine là !
— Yael, ne sois pas vulgaire !
— Réveille-toi maman, elle est pareille qu’Andréa, elle a le feu au cul tout simplement.
— Estelle m’a déçue, je te l’accorde.
— Thierry n’est pas mieux... Il voulait se la faire.
— Tu crois vraiment ? elle l’aurait manipulé ? j’ai un doute tout de même.
Je soupire.
— Tu sais je les aime beaucoup tous les deux. Cette histoire est incompréhensible, ça ne leur ressemble pas. Peut-être sont-ils sérieux dans les sentiments qu’ils ressentent après tout…
— Ouais certainement, ça doit être ça.
Je crispe ma mâchoire et me retiens de ne pas secouer ma mère quand elle reprend :
— Je suis certaine que Thierry n’y est pour rien. Il n’est pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge, tout comme ton père. Après, j’avoue que je ne connais pas plus que ça Estelle. Seulement ce qu’elle a bien voulu m’apprendre de son passé. Elle me paraît si gentille, c’est vraiment difficile de croire qu’elle l’ait séduite. Comment ont-ils pu transgresser la règle ?
— Thierry ne vaut pas mieux que mon père alors arrête de lui trouver des excuses !
— Non ! Je t’interdis d’entacher le nom des Fenterêt ! décrète-t-elle.
Je la regarde en plissant les yeux, marre d’être dans son univers à la con.
— Ah... excuse-moi, c’est vrai que l’image des Fenterêts et du domaine ne doit pas être ternie, riposté-je.
— Ton père n’aimait pas Andréa point final.
— Il l’aimait, il lui avait fait un gosse et voulait te quitter pour vivre le grand amour avec elle.
Elle est énervée. Ses yeux sont comme lorsqu’elle piquait ses crises. Impossible de la guérir complètement maintenant.
— C’est faux, c’est ce qu’elle t’a fait croire, ton père nous aimait !
— Tu t’es fait manipuler tout comme moi.
Je ne lui tiens plus tête depuis longtemps par lassitude. À quoi bon, de toute façon, elle vit avec ses fantômes du passé. Elle semble se reprendre, et poursuit calmement :
— Je ne peux pas me passer de Thierry et Estelle en a assez bavé. Elle était une enfant battue Yael.
Mon cœur se contracte aux souvenirs des coups qu’elle porte sur son dos. Non, je ne dois pas m’apitoyer !
OK, elle a eu une enfance malheureuse, mais cela ne lui donne pas le droit de jouer avec moi.
— Eh bien, laisse-les vivre leur amour au grand jour tout simplement. C’est qu’ils veulent de toute façon.
— Yael, qu’est-ce que tu me caches, pourquoi autant de colère et d’ironie ?
Que lui répondre ? Que son demeuré de fils s’est fait avoir comme un bleu par le visage d’un ange ? Qu’il était persuadé qu’on pouvait l’aimer malgré les poubelles qu’il traîne ? Qu’enfin quelqu’un de bien s’intéressait à lui et qu’il y a cru comme un imbécile ?
— Rien, je suis claqué. Je vais m’occuper de Daeren.
Une demi-heure plus tard, je galope à toute allure en laissant ma blessure sortir dans un cri déchirant. Une fois de plus, je fais figure d’abruti, comme si la trahison de mon père ne m’avait pas assez démoli.
Cette constatation me ramène directement au passé…
Je dois lui parler, pourquoi vouloir faire chambre séparée avec sa femme ? Cette connerie dure depuis trop longtemps.
J’ouvre la porte, et reste ahuri devant le spectacle… Il n’est pas seul… Andréa, cette petite chaudasse est à ses côtés et aucun problème pour comprendre ce qu’ils font…
Putain de merde ! Mon père se tape ma nana, enfin non la meuf que je saute.
Je reste comme un con alors qu’Andréa se la joue offusquée que je la voie à oilpé. J’ai envie de lui faire remarquer qu’il y a quelques jours c’est moi qui enfonçais ma queue entre ses cuisses.
Pourtant, je la ferme trop estomaqué. Je comprends enfin pour quelles raisons ma mère se rend malade et que mon père a décidé de vivre séparé d’elle.
— Yael, murmure ce dernier.
Il se lève et enfile son pantalon, je préfère me casser, il me dégoûte.
Je me retrouve devant le cheval que mon père m’a offert, Daeren est vraiment le seul sur qui je peux compter.
— Yael, je t’en prie, comprend ce que je ressens.
— Comprendre quoi papa ?
— J’aime Andréa.
— Et maman bordel ?
— Je ne l’aime plus, notre vie n’est qu’une colocation. Elle est devenue une amie, la mère de mon… fils. Je sais que tu fréquentes Andréa, mais…
— Je la sautais papa. Elle n’a jamais compté.
— Elle compte pour moi, j’en ai marre de me cacher. J’ai envie de l’aimer aux yeux de tous, je n’ai pas honte d’elle et je ne supporte plus cette double vie.
— C’est pour cela que maman est malade n’est-ce pas ?
— Elle… Elle n’a pas accepté d’entendre la vérité c’est vrai, pour elle ce n’est que le démon de midi, mais je sais qu’il n’en est rien. La vérité est beaucoup plus compliquée.
— Je ne comprends pas, ça allait bien entre maman et toi… Pourquoi ?
— Je t’en conjure Yael, ne me juge pas sans savoir.
Je n’avais rien répondu trop déboussolé pour essayer de le comprendre. J’étais monté sur Daeren et avait galopé à vive allure comme aujourd’hui.
Sauf que cette fois-ci, je suis à la place de ma mère. J’ai tellement mal de savoir qu’Estelle s’est foutue de moi. Je la hais autant que je l’aime, je sais que dorénavant plus personne n’arrivera à m’atteindre, du moins à jouer avec mes sentiments. Une petite voix me hurle qu’elle ne m’a peut-être pas menti, mais mon cœur éclaté me conjure de l’oublier et crie vengeance. Elle va savoir qui je suis, celui dont on ne se moque pas. Estelle semblait si géniale, mais après tout je ne peux que m’en prendre à moi-même, j’ai craqué un peu trop vite sur elle. Persuadé qu’elle me verrait autrement qu’un faire valoir. Je m’en veux tellement de m’être fait avoir en beauté. Elle avait réussi à me rendre vivant, me faire oublier ce mal au fond de moi. Je lui ai donné un peu de qui j’ai été avant. Quel con…
Les souvenirs de nos corps mêlés me reviennent en pleine face, ses sourires, ses regards rieurs, ses vociférations. Sa manière de me tenir tête ou de me prendre de haut… Puis se matérialise l’image de ce matin où elle était à moitié nue avec son nouvel amant et la colère me reprend de plus belle.
Elle me prend pour un fumier, elle va voir qu’elle a tort. Je serais impitoyable mon insensibilité sera ma force.
 
ESTELLE
 
Je n’aurai jamais pensé souffrir plus que par les coups physiques et psychos de mon père.
Me voilà, dans la salle d’attente du service d’urgence médicale, à patienter que le médecin me reçoive. Jacqueline m’a bien évidemment fait comprendre sa déception, mais elle me laissait une chance de rester. Je l’ai énormément remercié même si au fond de moi je sais que le mieux

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