Chalet, boules de neige et abominable Yéti ! , livre ebook

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2020

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Maude a toujours été une « miss malchance » alors, quand elle gagne un séjour tous frais payés à la montagne, elle a du mal à y croire. Et pourtant, ce n’est que le début de ce Noël bien étrange.


L’heureux donateur du concours n’est autre que l’homme qui lui a brisé le cœur. Et alors qu’elle pense passer une semaine de rêve pour oublier les mauvais souvenirs qu’il a fait remonter, voilà que cet affreux Yéti s’invite !



Maude se demande alors si un coup de sapin peut être considéré comme une agression ? Car elle a bien envie de lui en mettre un !

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Publié par

Date de parution

08 décembre 2020

Nombre de lectures

3

EAN13

9782819106852

Langue

Français

Enel Tismaé


Chalet, boules de neige et

abominable Yéti !
Table des matières
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 1
Maude
 
 
I l était une fois, une belle princesse pleine de charme et d’élégance, à qui tout souriait. Autant être claire tout de suite : cette princesse, ce n’était pas moi ! Loin de là !
Je ne suis pas jolie – si j’en crois mon connard d’ex –, je ne suis pas emplie de charme et d’élégance – plutôt du genre pantoufle et gros pull – et je n’ai pas un sourire qui éblouit et fait en sorte que les hommes volent à mon secours. Bref, je suis une femme normale à qui la vie ne fait pas de cadeau.
La seule fois où j’ai eu de la chance, c’est quand un gamin a essayé de me piquer mon sac et qu’une petite mamie l’a repoussé à coup de canne. Véridique, je vous jure ! Sinon, les jeux en tout genre, je préfère éviter, j’ai la poisse.
Pour être franche, quand j’achète un ticket à gratter pour tenter le destin – l’espoir fait vivre, non ?! – j’ai même l’impression que celui-ci se fout de moi. Je le vois bien, avec son revêtement doré qui me regarde en me disant :
— Sérieux ? Trente ans de guigne et tu y crois encore ?
Ouais… et, comme toujours, sans surprise, je perds. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce qu’en relevant le courrier ce midi, j’ai trouvé une lettre m’informant que j’avais gagné un séjour d’une semaine, tous frais payés, à la montagne. D’un œil septique, je relis tout, mais aucun doute possible, j’ai bien remporté le gros lot. Moi !
Mon instinct, super détecteur de coups fourrés, s’éveille aussitôt.
— Maude (c’est mon petit nom) ne t’enflamme pas ! Rafler des trucs pareils, ça n’arrive qu’aux autres, pas à toi !
Il n’a pas tort… En parcourant les minuscules lignes en bas de la note, je m’attends presque à y découvrir une mention m’indiquant que je gagnerais seulement si je dépensais un mois de salaire dans une boutique quelconque, ou que je participais simplement au tirage au sort… mais non.
 
«  Mademoiselle Garcia,
Nous avons le plaisir de vous annoncer que vous êtes l’heureuse gagnante du séjour, tous frais payés, à la montagne. Chalet privé à dix minutes des pistes de ski, spa chauffé, placards débordants, nous prenons tout en charge ! Une fidèle cliente de notre chaîne de magasins ne mérite pas mieux !
Le séjour aura lieu durant les vacances de Noël. Je vous invite à nous contacter rapidement… »
 
Blablabla. C’est plutôt clair et sans ambigüité, non ?
J’ai gagné, du moins c’est ce que je comprends. Je tente de réfléchir à la dernière fois où j’ai mis les pieds dans cette enseigne… Je me souviens de la caissière me demandant de remplir un bout de papier, mais j’avais tellement honte de mes articles que je m’étais exécutée sans même le lire.
Il faut dire que s’acheter un paquet de Nana Ultra nuit, absorption +++, donc des serviettes qui sont aussi épaisses (voir plus !) que les couches des gosses, il y a mieux pour se sentir à l’aise ! C’est pour ça que, normalement, je fais un drive pour ce genre de produit « délicat ». Je cale ça entre deux crèmes desserts, un gel douche et hop, ni vu ni connu ! Sauf que là j’ai oublié, résultat je me suis retrouvée en rade…
Est-ce que mon oubli venait vraiment de me faire gagner un séjour de rêve ?
Toujours sceptique, je relis, mais le texte ne change pas. Décidant d’éclaircir cette histoire, je prends mon courage à deux mains, mon téléphone et je contacte la personne mentionnée en haut du document.
— Oui ? me répond une voix d’homme, légèrement agacée.
— Bonjour… Heu… Je cherche à joindre monsieur Letigny. J’ai reçu une lettre m’informant que j’avais remporté un concours et je…
— Vous êtes la grande gagnante de Noël ? m’interrompt-il.
— C’est ça, j’ai eu votre courrier et je…
— Parfait, on va pouvoir régler tous les détails ensemble.
C’est une manie chez lui de couper la parole aux gens ? Sérieusement, pour qui se prend-il à la fin ? Alors que la colère monte, je ne l’écoute même plus et ne parviens à me concentrer que, quand il me parle avec insistance.
— Vous êtes toujours là ? me demande-t-il.
— Oui, oui.
— Bien. Le plus simple serait sans doute qu’on se rencontre. Demain 10h, ça vous convient ?
— Oui, je…
— Très bien, à demain alors.
Et sans autre forme de politesse… il raccroche ! De rage, je hurle et balance mon portable sur la table de la cuisine.
— Non, mais quel connard ! fulminé-je.
Je le dérangeais peut-être, mais est-ce une raison pour se montrer aussi grossier ?! J’allais m’y pointer à ce rendez-vous et je n’hésiterais pas à lui dire ce que je pense !
 
Il se trouve que le lendemain, quand on me conduit dans le bureau du directeur du magasin, je reste muette comme une carpe. J’ignore la tête que je tire à ce moment précis, mais ça doit être mémorable si j’en crois son air perdu.
— Vous allez bien ? me demande-t-il en se postant devant moi.
Je n’en reviens pas, c’est impossible. Qu’est-ce qu’il fait ici ?
Décidant de me reprendre, je lui jette un coup d’œil rapide et constate...

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