Angels fire 1 , livre ebook

Angie L.DERYCKERE


Angels fire

ACCIDENTAL LOVE
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena

Cœur Criminel Tome 1
Cœur Criminel Tome 2
Cœur Criminel Tome 3
Cœur Criminel Tome 4
Dirty Loft – Saison 1
Dirty Loft – Saison 2
Dirty Loft – Saison 3
Dirty Loft – Saison 4
Russ.H tome 1
Russ.H tome 2
Russ.H tome 3
Background – Tome 1
Background – Tome 2
Background – Tome 3
Background – Tome 4
Background – Tome 5
Background – Tome 6
Background – Tome 7
Never Cry – Tome 1
Never Cry – Tome 2
Never Cry – Tome 3
Après Coups
Broken Heart – Tome 1
Broken Heart – Tome 2
Broken Heart – Tome 3
Hope – Nattés Coffee Saison 1
Hope – Coney Island Saison 2
Dark soul
Dark Blood
Une dernière danse
Faith
Lawyers & Associates – Rikers Island
Lawyers & Associates – Love to offices
Tu es moi !
Dark Brothers – Riley


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Du même auteur aux Éditions Elixyria

Lou – Tome 1
Lou – Tome 2
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

© 2020 Sharon Kena Editions
www.skeditions.fr
REMERCIEMENTS :


Les remerciements… Ce n’est jamais une chose facile lorsqu’on doit les écrire, sans doute de peur d’oublier des personnes ou encore, de ne pas remercier les bonnes (ah ah…) Non, je plaisante, un peu d’humour avant la lecture du premier tome de la série « Angels Fire » ne fait pas de mal.

Tout d’abord, je remercie Cyrielle Walquan des éditions Sharon Kena de me faire confiance pour cette nouvelle histoire. Ainsi que tous les membres en coulisse comme les correctrices et relectrices…

Un grand merci également à mes bêtas et amies, Marlène (Beli), Christelle (Stella Wil), Mélissa Letabareux, Véronique Barrère et ma collègue autrice Christelle Morize, Julie Vasseur, Angélique, pour l’aide précieuse qu’elles m’apportent, peaufinant mes écrits avec dextérité.

Je n’oublie pas non plus de remercier mes proches pour la patience dont ils font preuve quand je suis plongée dans mon manuscrit.

Et surtout à vous, lecteurs, bienvenue dans cette nouvelle romance qui, je l’espère, vous plaira et vous donnera autant de plaisir à la lire que j’ai éprouvé à l’écrire.

Angie L.Deryckère
Il n’est point de bonheur sans liberté ni de liberté sans courage.
Périclès
Table des matières
Du même auteur aux Éditions Sharon Kena
REMERCIEMENTS :
Table des matières
PROLOGUE
CHAPITRE UN
CHAPITRE DEUX
CHAPITRE TROIS
CHAPITRE QUATRE
CHAPITRE CINQ
CHAPITRE SIX
CHAPITRE SEPT
CHAPITRE HUIT
CHAPITRE NEUF
CHAPITRE DIX
CHAPITRE ONZE
CHAPITRE DOUZE
CHAPITRE TREIZE
CHAPITRE QUATORZE
CHAPITRE QUINZE
CHAPITRE SEIZE
CHAPITRE DIX-SEPT
CHAPITRE DIX-HUIT
CHAPITRE DIX-NEUF
CHAPITRE VINGT
CHAPITRE VINGT ET UN
CHAPITRE VINGT-DEUX
CHAPITRE VINGT-TROIS
CHAPITRE VINGT-QUATRE
CHAPITRE VINGT-CINQ
CHAPITRE VINGT-SIX
CHAPITRE VINGT-SEPT
CHAPITRE VINGT-HUIT
CHAPITRE VINGT-NEUF
CHAPITRE TRENTE
CHAPITRE TRENTE ET UN
PROLOGUE


MATTHEW


— Courage et dévouement sont les deux mots qui viennent le plus rapidement à l’esprit. Mais un sapeur-pompier doit aussi faire preuve d’une excellente condition physique, de sang-froid, d’efficacité, d’esprit d’équipe et d’une grande disponibilité. Enfin, avoir réellement envie d’aider son prochain semble indispensable pour bien exercer ce métier. J’ai toujours voulu monter dans un camion et sauver les gens ! avoué-je dans ma tirade, le cœur serré. Chicago était une évidence. Mon père était lui-même sapeur-pompier de cette ville, j’ai donc vécu dans une caserne et, pour moi, c’était logique… ainsi que pour mon frère, Lincoln.
À quelques mètres de là, aligné aux côtés de mes collègues, Lincoln esquisse un faible sourire tout en évitant mon regard. Je suis convaincu qu’il m’en veut de l’avoir obligé à assister à ce petit interrogatoire pour le journal local.
De toute façon, je n’aurais pas pu faire autrement. Carly a insisté pour que toute l’équipe soit présente et m’écoute attentivement. Bon, je dois bien avouer que ce n’est pas si difficile de raconter le métier de pompier, et ce, devant les trois journalistes et la dizaine de jeunes ados boutonneux qui, vraisemblablement, rêvent de devenir l’un des nôtres.
— Pouvez-vous nous parler de votre entraînement ? demande Amanda Jenkins, reporter du journal local.
J’émets un faible rire, conscient que je découragerais certains de ces jeunes. Cependant, je ne suis pas ici pour leur voiler la face. Je me dois de dire la vérité comme Ian m’a conseillé de le faire.
Alors, j’inspire profondément et me lance :
— J’étais très étonné moi-même durant le premier mois de formation, il y a maintenant plus de sept ans. J’ai suivi un entraînement purement militaire : course, tir au fusil, etc. Mais comme partout dans ce pays, les sapeurs-pompiers sont des militaires. Puis, on passe rapidement aux mises en situation de sauvetage, et surtout à l’apprentissage des règlements. Contrairement à ce que pensent les gens, la majeure partie de notre savoir repose sur les livres. Nous sommes obligés d’apprendre continuellement, soit pour monter en grade, soit pour nous mettre au goût du jour, tout simplement. Autre maître mot : le sport… Aujourd’hui, quand nous sommes de garde, nous devons obligatoirement faire deux heures de sport le matin et deux heures le soir ! Mais bien évidemment, les interventions priment, donc nous ne parvenons pas forcément à effectuer les quatre heures demandées ! Eh oui, un sapeur-pompier doit toujours être prêt à décaler , c’est-à-dire à partir en intervention, ajouté-je en baissant la tête, espérant cacher l’émotion qui me gagne au souvenir de mon défunt père.
Lorsque je croise le regard de Linc, je remarque qu’il possède un sourire moqueur au coin des lèvres. Visiblement, il s’amuse des grimaces que certains adolescents arborent sur le visage.
— Merci, lieutenant Benett. Et une journée type dans votre caserne ? Pouvez-vous en parler ?
— Bien sûr, dis-je en souriant avant d’apercevoir l’approbation de Carly qui hoche la tête, l’air ravi. Le matin, à la caserne, a lieu le rassemblement pour l’appel et l’attribution de la fonction des sapeurs-pompiers pour la journée. Chaque personnel est affecté à un poste interne au casernement. La hiérarchie militaire est très importante dans ce métier.
Je m’interromps pendant un instant et fixe l’assemblée avant de répondre :
— Ainsi, quand vient l’heure de décaler, il faut savoir que les pompiers travaillent toujours en binôme : il y a un chef et un servant. La spécialité de la brigade des sapeurs-pompiers du 17 est le secours aux victimes, c’est-à-dire des états d’ébriété, de l’assistance à personnes impotentes ou malades, des accidentés de la route… Mais depuis que le 66 a fermé ses portes, nous traitons 75 % des incendies. Le courage nécessaire pour ce genre de métier permet-il alors d’occulter la peur ? Non, car le jour où l’on n’a plus peur, on devient une tête brûlée et c’est très dangereux. Comme le fait de ne plus être sensible aux personnes que l’on sauve : si c’est le cas, mieux vaut arrêter et faire un autre métier. La devise des sapeurs-pompiers de Chicago est d’ailleurs depuis toujours Sauver ou périr et chaque pompier doit donc y être fidèle. Mais quand on sait qu’un sauvetage, dans le sens où nous l’apprenons pendant la formation, est le fait de soustraire une personne à un danger immédiat auquel elle ne pourrait le faire elle-même, on comprend que c’est très rare au cours d’une carrière ! Pourtant, chacun d’entre nous en rêve.
Le hangar me paraît très silencieux pendant quelques secondes. Je me demande alors si je n’ai pas trop abusé des obligations des sapeurs-pompiers afin de ne pas décourager davantage ces jeunes gens.
Toutefois, alors que la sirène retentit, annonçant un départ imminent, les applaudissements jaillissent.
Je les remercie d’un vif sourire tandis que toute l’équipe se précipite à l’étage où la voix de Mélissa nous informe un début d’incendie dans un immeuble, situé à deux pâtés de maisons de la caserne.
CHAPITRE UN


ANNA


— Où sont mes chaussettes ?
— Sous le lit !
— Non, elles n’y sont pas, ma puce !
Je roule des yeux, quelque peu agacée par les remarques qui fuseront bientôt, j’en suis persuadée.
Je termine de replier le plaid et le pose sur l’un des fauteuils avant de me diriger vers la chambre. Je contemple Corry pendant un instant alors qu’il fouille la pièce du regard, visiblement toujours à la recherche de ses vêtements.
— Et ma chemise bleue ?
— Dans la penderie, dis-je d’une voix amusée en m’adossant contre le chambranle de la porte, l’air moqueur.
— J’ai déjà regardé ! rétorque-t-il dans un soupir désespéré.
— Tu as vérifié dans le panier à linge ?
Corry me considère un instant en croisant les bras sous sa poitrine avant de me faire remarquer d’un ton las :
— Je ne l’ai pas mise cette semaine, Anna.
— Hum… je ne sais pas.
— J’en suis sûr, grogne-t-il en secouant la tête, visiblement irrité.
— Peut-être, mais je n’ai pas vraiment eu le temps de m’occuper de la lessive.
Il soupire longuement en arquant un sourcil narcissique. Mon estomac se noue. Je suis presque certaine qu’il va attraper la perche que je viens de lui tendre pour critiquer encore une fois mon travail.
— Tu bosses trop. En particulier ces trois dernières semaines…
Bingo !
— Je sais, Corry, mais je n’y peux rien. C’est mon job et…