171
pages
Français
Ebooks
2021
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Publié par
Date de parution
01 décembre 2021
Nombre de lectures
1
EAN13
9782819104018
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
Quelques fois, le destin est étrange, voire surprenant, en mettant sur notre chemin des personnages qui perturberont notre quotidien. J’en ai fait l’expérience et je peux vous assurer que, même dans mes rêves ou mes cauchemars les plus fous, jamais je n’aurais imaginé être liée à de tels évènements.
Je m’appelle Lyra. Je suis mécano dans un garage new-yorkais et j’aime ma vie que j’ai durement acquise. Seulement, une nuit, je me fais agresser par un type infecté d’un virus inconnu, le V, et je me retrouve ligotée dans un lit d’hôpital d’un bâtiment classé top-secret. Dès lors, on me propose deux options : postuler à la dissection afin de découvrir pourquoi j’ai survécu à l’attaque ou retrouver le premier V. Inutile de dire que le choix est vite fait !
Cette quête ne sera pas sans risque et elle me mènera dans un monde qui m’est totalement inconnu. Des rencontres troublantes. Des vérités révélées. Un bouleversement total et irréversible. Néanmoins, pour rien au monde je n’échangerais ma place, car, pour la première fois, je me sens entière... grâce à lui.
Contient un bonus inédit.
Publié par
Date de parution
01 décembre 2021
Nombre de lectures
1
EAN13
9782819104018
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
A cran, à crocs
Du même auteur aux Editions Sharon Kena
Incandescente – Tome 1 – Révélation Incendiaire
Incandescente – Tome 2 – La Flamme Oubliée
Incandescente – Tome 3 – Embrasement Éternel
Blackely, Gardienne de la Nuit – Tome 1 – La mort est une compagne fidèle
K. Aisling
A cran, à crocs
« Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article L.122-5, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l'article L. 122-4). « Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »
© 2018 Les Editions Sharon Kena
www.skeditions.fr
Remerciements
À cran, à crocs est une aventure particulière. Au début, ce n’était qu’une courte histoire de quelques pages, un petit délire avec une héroïne n’ayant pas froid aux yeux et avec une poisse malheureuse. Puis, elle s’est déclinée en quatre épisodes à la demande de mon éditrice, Cyrielle (merci !), et ayant acquis quelques lecteurs encourageants, la voici en intégrale avec un bonus, écrit pour vous faire plaisir.
J’espère que Lyra saura vous séduire et que vous passerez un bon moment en sa compagnie. Cependant, ne vous y attachez pas trop… Toute bonne chose a une fin !
Table des matières
Remerciements
1 - Le Virus V
1
2
3
4
5
6
7
8
2 - Le premier V
1
2
3
4
5
6
7
8
9
3 - V comme Vital
1
2
3
4
5
6
7
4 - Le créateur du V
1
2
3
4
5
6
7
8
Épilogue
Bonus
L’éveil des sentiments
1 - Le Virus V
1
« Quand on se résigne à être agressé,
ça ne vous mène nulle part. »
Haruki Marakami
Croyez-vous aux vampires ?
Je pose cette simple question, car ce qui va suivre risque de vous surprendre. Donc croyez-vous en l’existence de ces créatures aux dents longues et assoiffées de sang ? Je sais que vous pensez à Sire Dracula ou encore au beau et merveilleux Edward C qui scintille de mille feux au soleil… Désolé, mais redescendez vite sur terre et essuyez la bave qui coule à la commissure de vos lèvres, les filles ! Ces personnages ne ressemblent guère à l’énergumène que j’ai croisé et qui m’a mis dans une sacrée panade, m’obligeant à abandonner ma petite vie tranquille.
Cependant, reprenons les choses dès le début… Je dois dire que j’ai le temps maintenant. Je suis enfermée je ne sais où et je ne pense pas sortir de sitôt !
Oh, j’ai oublié de me présenter !
Je m’appelle Lyra, petite brune pétillante avec mes cheveux coupés courts me donnant un air de lutin. J’ai fêté ma première catherinette l’an dernier et je suis toujours célibataire, au grand dam de ma mère qui a déjà choisi ma robe de mariée pour le grand jour où elle pourra annoncer à ses copines de l’association de son quartier que sa quatrième fille est enfin casée ! Le pompon serait que je préfère, comme mes idiotes de sœurs, un homme riche et important. Chirurgien, député et juge sont déjà pris. Donc, selon super maman, il serait judicieux que je complète le trio de gendres par un brillant homme d’affaires. Merci maman, mais après ma dernière relation sérieuse qui s’est soldée par la surprise de trouver une pouffe dans mon lit avec mon mec un 31 octobre, je suis vaccinée ! Et après elle s’étonne que j’aie choisi de vivre sur un autre continent… J’ai pensé, à tort, que la vie parfaite des autres filles de la famille pallierait les exigences maternelles et, par conséquent, m’offrirait la tranquillité désirée. Hélas, ni les triplées de mon ainée, ni la carrière de ma cadette chercheuse en médecine, ni la dépression de ma troisième sœur ne l’ont détournée de son objectif principal : pourrir mon célibat.
Je n’ai pas si mal réussi ma vie professionnelle. Je suis mécano dans une grand garage spécialisé dans le sport automobile et je m’éclate dans mon boulot. Évidemment, pour ma mère, on est loin de l’emploi parfait pour une jeune femme de ma trempe. Pourtant, je voyage et rencontre beaucoup de beau monde avec mon travail. Régulièrement, mon boss nous permet d’effectuer des petits contrats en parallèle avec des grands noms du milieu automobile. C’est d’ailleurs lors d’un de ces déplacements que tout a basculé pour moi. L’écurie avait terminé dans le trio de tête d’une course sur un circuit réputé dans le pays. Pour célébrer ça, toute l’équipe s’était rejointe dans un bar miteux en Floride. La fête battait de son plein, l’alcool coulait à flots, et j’étais prête à passer une nuit de folie avec l’un des pilotes, beau brun aux yeux bleus, après avoir avalé une énième vodka orange. En rejoignant l’hôtel, accrochée au cou de mon as du volant dont les mains se baladaient déjà sous mon tee-shirt, nous nous sommes retrouvés dans une ruelle glauque, très sombre et empestant les ordures ménagères. Même si j’avais bu quelques verres, je sentis rapidement que quelque chose clochait et l’idée de ce raccourci ne m’était plus apparue si fabuleuse tout à coup. À vrai dire, la période d’Halloween approchait et je n’avais jamais aimé cette fête qui me foutait les jetons. Or, aux États-Unis, il est impossible d’y réchapper. Quel intérêt de faire revivre des monstres le soleil couché et de frôler la crise cardiaque à chaque coin de rue ?
Je n’eus même pas le temps de faire part de mes impressions qu’un type surgit de nulle part et se saisit, d’une seule main, de « beaux yeux bleus » par le cou. Il le projeta violemment sur le côté. J’entendis un bruit d’os brisés lorsque le corps percuta le mur. Alors que l’instinct de survie aurait pu me souffler de prendre mes jambes à mon cou en hurlant, je suis restée immobile, comme paralysée. Le gars face à moi n’était pas si baraqué. En fait, il était plutôt du genre fluet sous son costard et me faisait penser à un geek avec ses grosses lunettes à armatures noires qui lui mangeaient le visage. Quand il s’approcha en pesant chaque pas, mon organisme sembla enfin réagir et je reculai doucement. Ce gars était vraiment bizarre. Je tentai de le faire parler, mais il ne répondait pas. Je compris rapidement que je gaspillais ma salive pour rien. Les bras le long du corps, la tête basse et les épaules voutées, il se contentait de conserver la même distance entre nous. Je me déplaçai d’un pas, il fit de même tout en gardant une distance identique. Je remarquai que ses habits étaient sales et un peu déchirés comme s’il avait trainé dans les poubelles avant d’arriver ici.
– Hé ! Ça va là-bas ? brailla une voix venant du bout de la rue.
Un flic s’avançait prudemment vers nous, une main sur son arme de service et avec une lampe torche dans l’autre. L’agresseur tourna la tête vers lui avant de revenir sur moi. Quand je vis son regard, le hurlement qui m’avait manqué au début retentit. Le blanc de ses yeux était strié de vaisseaux rouges. Ses iris étaient noirs comme de l’encre et entouraient une pupille rouge écarlate. Lorsque je m’aperçus que son visage était barbouillé de sang, je compris que j’avais un tueur face à moi. Et pas n’importe lequel !
Ce qui se passa ensuite reste flou dans ma mémoire. Le type s’est jeté sur moi. J’ai senti une violente douleur au niveau du cou, entendu un coup de feu puis plus rien.
Le néant.
Je me suis réveillée dans une pièce immaculée, blanche du sol au plafond, et attachée solidement dans un lit qui manque cruellement de confort. Il n’y a aucune fenêtre et la seule lumière provient de spots fixés au-dessus de moi. L’ameublement est sommaire. Hormis le lit, je peux percevoir un fauteuil brun guère accueillant dans un angle de la pièce et deux caméras pointées sur moi, fixées en haut du mur. Voilà où j’en suis depuis ce qu’il me semble des heures. J’ai une irrésistible envie de vider ma vessie et mon ventre gronde de faim ! Or quand j’ai la fringale, je suis d’une humeur de chien.
Je commence à me tortiller depuis quelques minutes. Si ça continue comme ça, l’immaculé blanc des draps risque de ne pas le rester très longtemps… J’entends du bruit derrière la porte, l’un des deux uniques accès à cette pièce. Plusieurs personnes marchent et parlent.
– Hé !! Y a quelqu’un ? J’ai un besoin urgent !!!
Les murmures s’arrêtent. Je tends l’oreille et parviens à percevoir des chuchotements qui, étrangement, me sont aussi compréhensibles que s’ils étaient à côté de mon lit.
– Je croyais que ces gens ne pouvaient pas communiquer, dit un des individus.
– Je le pensais aussi, répond un second.
– Vous êtes sûrs qu’elle a été mordue par un malade V ? demande une femme.
– Oh !! Je vous entends, chanté-je. Si vous pouviez me détacher afin que j’aille au petit coin, je vous en saurais grès !
La poignée de la porte s’abaisse et je vois trois hommes et une femme entrer dans la chambre. Ils paraissent tous quatre très méfiants. Deux des hommes et la femme portent une blouse blanche. Du personnel médical sans nul doute. Le troisième est élégamment vêtu et a des insignes épinglés sur la poitrine. Les deux médecins semblent choqués quand je leur rappelle à nouveau l’urgence d’aller aux toilettes. L’unique membre féminin du groupe interroge du regard le gars en costard et me détache les mains et les pieds avant de m’accompagner dans une petite salle d’eau attenante cachée par la seconde porte que j’ai repérée plus tôt. Comme dans la chambre, tout est blanc. Hormis des w.c, un lavabo et un bac de douche, il n’y a rien. La seule touche de couleur est celle du rouleau de papier toilette rose. Pas une fenêtre, pas un produit de soin, pas une serviette, même pas un rideau de douche. Les deux autres docteurs ont profité de mon absence pour s’éclipser.
– Merci, fais-je e