POCKET GUIDE D’ALGER , livre ebook

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2023

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Publié par

al-bayazin-editions

Date de parution

01 février 2023

Nombre de lectures

EAN13

9789931386049

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

35 Mo

Alger dans la poche ! Nous vous emmenons faire un voyage dans le temps avec notre chapitre « Histoire ». Nous vous proposons une sélection de lieux incontournables, vous invitant à flâner dans les rues d’Alger, découvrir ses palais, ses lieux de culte, ses musées et ses jardins, s’imprégner de la culture et de l’art de vivre algérois. Enfin, nous mettons à votre disposition le nécessaire d’informations pratiques afin de faciliter votre séjour.

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Date de parution

01 février 2023

Nombre de lectures

EAN13

9789931386049

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

35 Mo

ALGER

Rédaction : AlBayazin Ont collaboré à cet ouvrage : Ismet BabaMoussa, Mouna Amoura, Meriem Guemache, Jaoudet Gassouma Conception : AlBayazin Impression : Imprimerie Mauguin

Responsable de la vente et de la distribution : Nadia Mokrane (contact : 05 42 19 52 88)

AlBayazin Editions Résidence Petit Hydra, Paradou, Alger Tél : + 213 21 60 94 23 info@albayazin.com | www.albayazin.com Instagram : pg_alger | Facebook : albayazin

ISBN : 9789931386049 Edition 2019

S O M M A I R E

BRÈVE HISTOIRE .................................

HALTES INCONTOURNABLES ..............

ALGER ET SES ENVIRONS ...................

PALAIS ET LIEUX DE CULTE ................

MUSÉES ET JARDINS ..........................

CULTURE ET ART DE VIVRE .................

INFOS PRATIQUES ...............................

Alger dans la poche

Vous avez été nombreux à nous accompagner dans cette merveilleuse aventure lors du lancement de l’édition 2016-2017 dont le succès n’est dû qu’à vous, lecteurs passionnés et assidus.

Attentifs à vos suggestions, nous avons repensé le Pocket Guide pour qu’il soit proche des citoyens et des visiteurs de cette ville en perpétuel changement. Alger dans la poche est ce petit guide qui se veut d’être agréable et pratique à la fois, un outil utile pour réussir votre séjour dans la capitale.

Suiviez-nous donc dans ce voyage dans le temps à bord du chapitre Histoire avec une halte dans les lieux incontournables qui invitent à ﬂâner dans les rues d’Alger, de découvrir ses palais, ses lieux de culte, ses musées et ses jardins, tout en s’imprégnant de la culture et de l’art de vivre algérois.

HISTOIR E D’ICOSIUM À LA VILLE BLANCHE TON HISTOIRE EN MOI DÉCLENCHE FIERTÉ ET ADMIRATION FRANCHE ALGER : VERS TOI MON CŒUR SE PENCHE.

Cité autonome de Maurétanie, elle fera partie en l’an 25 du royaume de Juba II avant son annexion par Rome en l’an 40. La cité devient un municipe romain sous le nom latinisé d’Icosium. En 75, elle reçoit le droit latin de l’empereur Vespasien. Le site de la cité avait alorspour limites : l’actuel lycée Emir Abdelkader (ex-Bugeaud), le Square Port-Saïd, la Mosquée Ketchaoua et le quartier de la Marine.

e nombreux objets et des textes épigraphiques attestent de la pré-D sence romaine. Après la chute de l’empire romain, l’histoire d’Alger se perd dans le bouleversement des invasions vandales (429 – 534).

A partir de cette période, l’Histoire de la ville d’Alger, sera intimement liée à celle du Maghreb Central. Du e e X au XV siècle, El-Djazaïr subit la domination de tous les prétendants qui se sont disputé le Maghreb Central.

e Alger a donc été, du X au e XV siècle, à la fois et selon

B R Ê V E H I S TO I R E

lescirconstances, ziride, hammadite, almoravide, almohade, hafside, abd-el-wadide et puis indépendante. e Au cours du XV , c’est la tribu des Thaâliba qui gouverne.

e Algsiècle, une villeer est depuis le X tournée vers la Méditerranée. Durant les diverses occupations et régence, la mer fut toujours le point de mire de cette ville, qui s’est constituée un héritage ethnique et culturel d’une grande richesse.

Bologhine Ibn Ziri Menad rebaptisa la ville Al Jaza’ir en 960 après avoir fortifié et agrandi le site occupé par les Beni Mezhgenna. Ce nom donnera, par altération, Alguère en catalan (1375). Celle-ci va voir dès lors sa population se déve-lopper avec l’installation des Berbères. Puis entre 1480 et 1600, elle prit un nou-vel essor avec l’arrivée des juifs et des maures

B R Ê V E H I S TO I R E

fuyant l’inquisition espagnole pour se réfu-gier à Alger. Dès les dernières années du e XV siècle, Alger, comme les autres villes du littoral maghrébin, subit le contrecoup de la "Reconquista" espagnole.

La population s’accroit avec l’arrivée d’émigrés anda-lous et la ville grandit. Les Espagnols qui tentent de la soumettre construisent la forteresse du Pénon, en 1510. Face à la croisade chrétienne, la population d’Alger sollicite le secours d’Arroudj et ses frères, qui entrent à Alger en 1516.

Cette sollicitation de la po-pulation d’Alger aura pour effet de changer radicale-ment la destinée de la ville. Kheireddine qui succède en 1518 à son frère Arroudj

doit faire face aux attaques espagnoles.

Le 27 mai 1529, Kheireddine détruit la forteresse du Pénon et construit le port. Le siège du gouvernement et de l’admi-nistration est le Palais de la Jenina, dans la partie basse de la ville.

S’y installent les Beylerbeys de 1534 à 1585, puis les Pachas de 1585 à 1659, ensuite les Aghas de 1659 à1671 et, enfin, les Deys de 1671 à 1817.Il est ensuite transféré à la Casbah jusqu’en 1830 et jusqu’à la capitulation du Dey Hussein.

En1830,aveclacolonisation française, une nouvelle vague d’émigrants s’installe à Alger. Un melting pot composé d’Italiens, de Maltais, d’Alsaciens, et plus tard de Corses, d’Espagnols, ...

La citadelle fut un site romain avant que Baba Arroudj n’en prenne possession en 1516 et en construit une poudrière. On a commencé à construire la citadelle qui a été achevée vers 1591. C’est vers 1817 que Ali Khodja occupe la citadelle après avoir trans-féré le siège du palais de la Djenina vers Dar es-soltane (la citadelle). Il ne resta que quelques mois avant qu’il ne meure et le Dey Hussein prit les rênes du pouvoir (1817-1830) et en construisit d’autres modules.

L’ancienne médina ou la Casbah actuelle, divise la ville en deux : la ville haute (al-Jabal, ou "la montagne"), peuplée d’an-dalous, de maures et de communautés juives et kabyles, la ville basse (al-Wata, ou "le plat"), centre administratif, militaire et commercial de la ville, principalement habitée par les dignitaires turcs et les fa-milles de la classe supérieure.

Cet espace s’est étendu durant les diffé-rentes époques jusqu’à occuper celui allant de la citadelle (Casbah) jusqu’à la mer.

e e Du XVI au XIX siècle, outre le palais de la Jenina, limité par la place du Diwan, de luxueuses demeures de dignitaires et de hauts fonctionnaires se construisent

dans la partie basse de la ville: Dar Hassan Pacha, Dar Aziza , Dar Mustapha Pacha. Cette partie de l’agglomération devient le quartier des affaires. Une grande rue commerçante se développe, allant de la

B R Ê V E H I S TO I R E

porte Bab-El-Oued à la porte Bab-Azzoun.

Alger, largement rebâ-tie après le tremblement de terre de 1716, s’éten-dait dans la partie comprise entre la rue Benganif, le bou-levard Hahad servi par des escaliers depuis la médersa pour monter jusqu’à la cita-delle (Casbah) ou descendre jusqu’au port. Les faubourgs co n st i t u a i e n t l a c a m p a g n e a v e c des villas et jar-dins. La ville haute, le Djebel comme on l’appelle, constitue la vraie ville avec ses nombreuses mai-sons, ses mosquées, ses zaouias et ses rues étroites et raides.

La population d’Alger, durant cette période, est assez bien connue, grâce aux rensei-gnements fournis par les témoignages des voyageurs et des captifs :

1450 : 20.000 habitants, 1518 : 30.000, 1580 : 60.000 (Haedo), 1634 : 100.000 (Père Dan), 1755 : 100.000 (Laugier de Tassy) et 1830 : 30.000 habitants.

L’occupation de la ville par le corps expé-ditionnaire français va donner lieu à de lourdes conséquences au niveau de l’urba-nisme. Alger moderne s’est, en quelque

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