POLITIQUE AFRICAINE n° 103 - octobre 2006 - L’Afrique du Sud. Au-delà de l’arc-en-ciel , livre ebook

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Date de parution

01 octobre 2006

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0

EAN13

9782845868383

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

POLITIQUE
AFRICAINE
A frique du Sud Au-delà de l’arc-en-ciel
Héritage colonial et système de santé au Cameroun Pétrole et nationalisme ijaw dans le Delta du Niger
103
n° 103 - octobre 2006 trimestriel
p o l i t i q u e
a f r i c a i n e
L’Afrique du Sud. Au-delà de l’arc-en-ciel
Éditions KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
politique africaine Rédaction Centre d’étude d’Afrique noire - Institut d’études politiques de Bordeaux Domaine universitaire 11, allée Ausone -33607 Pessac cedex Tél. : 05 56 84 82 28/18 Fax : 05 56 84 68 44 e-mailpolitique-africaine@sciencespobordeaux.fr site Internetwww.politique-africaine.com La Revue des livres continue d’être éditée au secrétariat parisien de la revue. Les livres pour compte-rendu doiventê:tre envoyés à l’adresse suivante Politique africaine, CEMAf, 9 rue Malher, 75004 Paris. Directeur de la publicationRichard Banégas Rédacteur en chefVincent Foucher Rédactrice en chef adjointeChristine Deslaurier Comité de lectureMyriam Catusse, Francesca Declich, Dominique Malaquais, Ruth Marshall-Fratani, Kathryn Nwajiaku, Thomas Osmond, Benjamin Soares RédactionJean-Hervé Jézéquel, Frédéric Le Marcis, Didier Péclard, Sandrine Perrot Secrétaires de rédactionMarie-Françoise Palueau, Jacqueline Vivès Assistante de rédactionSylvie Causse-Fowler La revuepolitique africaineest publiée par l’Association des cher-cheurs de politique africaine (président Richard Banégas ; trésorière Céline Thiriot). Avec le soutien du CEMAf«Centre d’études des mondes africains » (CNRS, Université Paris 1, Université de Provence, EPHE), du Centre d’études et de recherches internationales (Fondation nationale des sciences politiques), du Centre d’étude d’Afrique noire (Institut d’études politiques de Bordeaux), de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et de l’Afrika-Studiecentrum de Leiden (Pays-Bas). Avec le concours du Centre national de la recherche scientifique et du Centre national du livre. politique africaineest une revue à comité de lecture. Elle évalue aussi les textes rédigés en anglais, en espagnol et en portugais. Les opinions émises n’engagent que leurs auteurs. La revue n’est pas responsable des manuscrits qui lui sont confiés et se réserve le droit de modifier les articles pour des raisons éditoriales.
Édition, ventes et abonnements Karthala, 22-24, boulevard Arago, 75013 Paris Tél. : 01 43 31 15 59 Fax : 01 45 35 27 05 e-mailkarthala@wanadoo.frsite Internetwww.karthala.com Bulletin d’abonnement et bon de commande en fin d’ouvrage Prix au numéro : 19Commission paritaire n°0509 T 84879 © Éditions KARTHALA, 2006 Conception graphiqueGhislaine Garcin PHOTO DE COUVERTURE : NTOKOZO CHEZ LUIAVEC SON FRÈRE VUSI TSHABALALA, MILTON COURT, PRITCHARD STREET, JOHANNESBURG, 2004©GUY TILLIM, JO'BURG SERIES.
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Politique africaine
n° 103 - octobre 2006
le Dossier Afrique du Sud. Au-delà de l’arc-en-ciel Dossier réalisé avec le soutien de l’Institut français d’Afrique duSud
Sur l’Afrique du Sud post-apartheid et le devenir de la « nation arc-en-ciel» Sean Jacobs La pauvreté en débat. Marginalité et démocratie constitution-nelle en Afrique du Sud Elke Zuern Sida, savoir et réinvention de la société civile en Afrique du Sud Daniel Herwitz Les médias afrikaans après l’apartheid: un héritage encombrant? Herman Wasserman Entrela rue et le musée : le problème du « moment présent » en Afrique du Sud Christopher Joon-Hai Lee
Conjoncture Protéger les sans-Ét at ou contrôler les indésirables : où en est le HCR ? Michel Agier La mémoire et l’oubli. Isaac Boro et les tendances du natio-nalisme ijaw contemporain Kathryn Nwajiaku
Magazine De la méthode Jamot à la médecine de rue. Action mobile d’urgence et action sanitaire « de fond » au Cameroun Nicolas Monteillet Les Opec boys en Ouganda, trafiquants de pétrole et acteurs politiques Kristof Titeca
Lectures Autour d’un livre.The Pan-African Nation. Oil and the Spectacle of Culture in Nigeria, de Andrew Apter, par Kathryn Nwajiaku, Daniel Bach et Biodun Jeyifo.
La revue des livres La revue des revues
Abstracts
LEDOSSIER
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Afrique du Sud. Au-delà de l’arc-en-ciel
Coordonné par Sean Jacobs
Introduction au thème
Sur l’Afrique du Sud post-apartheid et le devenir de la « nation arc-en-ciel »
Après le long cauchemar qu’aura été l’apartheid, la première décennie de démocratielibérale en Afrique du Sud semble s’être déroulée de manière 1 incroyablement rapide . Depuis les premières élections démocratiques de 1994 et la victoire de Nelson Mandela, premier Président issu d’un scrutin libre, beaucoup de choses ont changé dans la vie politique, économique et sociale du pays. Faut-il rappeler qu’en Afrique du Sud, pendant la plus grande e partie duXXsiècle, l’espace politique et social était marqué par la domination des Blancs et la lutte des Noirs, la culture publique par la présence des Blancs et l’absence des Noirs, l’économie par une accumulation au profit des Blancs et par l’exploitation des Noirs ? Mais qu’en est-il de la période post-apartheid ? L’unité de la«nation arc-en-ciel » est-elle une amère illusion ? Une nouvelle société en formation ? Ou bien une histoire que les Sud-Africains se racontent tandis qu’ils s’attellent à devenir autre chose ? À quoi pourrait bien ressembler une Afrique du Sud véritablement juste au plan racial ? Comment atteindre cet état ? La démo-cratie libérale est-elle le bon chemin ? D’autres options sont-elles véritablement
1. L’auteur remercie Jessica Blatt pour l’aide généreuse qu’elle a apportée dans la préparation de cette introduction. La rédaction de Politique africaine remercie l’Institut français de recherche en Afrique du Sud et sa directrice Aurélia Wa Kabwe-Segatti pour leur appui dans la préparation de ce numéro.
LEDOSSIER 6Afrique du Sud. Au-delà de l’arc-en-ciel
envisageables ? Quel est le rôle de l’État ? Celui des Blancs ? Des médias ? Des intellectuels ? Comment le pays peut-il faire face à la pandémie du sida, à l’inégalité, à la pauvreté ?En peu de mots, il faut savoir non seulement où est l’Afrique duSud et où elle va, mais aussi où elle peut aller et comment. Ce sont ces questions qui ont guidé la préparation de ce dossier de la revue Politique africaineet avaient déjà suscité une production considérable d’ouvrages et de numéros spéciaux de revues, parus autour du dixième anniversaire de la transition.Politique africainea pour sa part fait le choix d’inviter des auteurs sud-africains. Il existe deux grandes visions de la décennie écoulée. La première, portée par les journalistes«libéraux », la science politique classique et les bailleurs de fonds, estime que le nouveau régime a été un succès partiel. L’Afrique du Sud serait parvenue à faire durer le«miracle » et à accomplir une«transition démocratique ». Trois élections libres et transparentes ont été organisées, et un gouvernement de rassemblement a fonctionnéles cinq premières années, il s’agissait même d’un gouvernement d’unité nationale, qui comprenait tout ou partie de l’opposition parlementaire. Une constitution a été adoptée – l’une des plus libérales du monde, puisqu’elle reconnaît le droit à l’avorte-ment, le mariage homosexuel et la responsabilité de l’État envers les citoyens pauvres – et des institutions visant à«renforcer la démocratie constitutionnelle » ont été mises en place, comme la Commission des droits de l’homme et la Commission pour l’égalité des genres. Dans ce qui aura été l’un des épisodes cathartiques les plus marquants de la période post-apartheid, coupables et victimes des violations des droits de l’homme se sont retrouvés pour parler ouvertement de leurs expériences devant la Truth and Reconciliation Commission (TRC, Commission vérité et réconciliation), qui s’est efforcée de 2 consigner«à un degré jusque-là jamais atteint par les enquêtes post-conflit » les atrocités commises. Dans cette perspective, les problèmes de la«nouvelle » Afrique du Sud seraient des problèmes nouveaux, radicalement différents des problè: ils résulteraient la plupart du temps de mauvaisesmes anciens décisions gouvernementales (en particulier du président Mbeki et de ses ministres), de la corruption (particulièrement au sein de la nouvelle«élite » noire) et d’un vide moral. La politique économique du gouvernement est généralement célébrée, même si les analystes déplorent souvent la lenteur des réformes : le journaliste libéral Allister Sparks a ainsi soutenu que«l’Afrique du Sud ne devrait [pas] abandonner sa politique [économique] ou changer radicalement de politique. Mais des modifications sont nécessaires pour 3 faire face aux spécificités de notre situation. » La position opposée corrige en quelque sorte la vision libérale en souli-gnant les continuités entre l’apartheid et le post-apartheid, et en repérant dans
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les politiques du nouvel État les fondements d’un « néo-apartheid ». Cette littérature analyse les changements en Afrique duSud dans un contexte large marqué par la globalisationet ne voit pas de différence fondamentale entre les élites anciennes et les nouvelles, entre l’inégalité de l’apartheid et celle 4 du nouveau systèDans cette perspective, si l’appareil politico-militaireme . répressif de l’apartheid a bien été démantelé, les dynamiques qu’il a pu engendrer dans toutes les autres sphères n’ont pas encore été prises en compte. Ainsi, aussi cathartiques qu’elles aient pu être, la mort formelle de l’apartheid en avril 1994 et la TRC ont traité les excès de l’apartheid plutôt que ses méca-nismes fondamentaux, tout en nourrissant l’illusion que la«normalité » avait été plus ou moins restaurée et que les forces«normales » du marché pouvaient 5 réparer les dégâts causés par ce systèBien sme . ûr, chacune de ces deux positions extrêmes, présentées ici de manière trop schématique, saisit des aspects importants de la nouvelle réalité.
L’invention culturelle d’une nouvelle Afrique du Sud
En 2004, dans ce contexte, la revue américainePublic Culturepublie un 6 numéro spécial intitulé«Johannesbur». Les deuxg. The Elusive Metropolis responsables de ce numéro sont deux spécialistes des questions sociales et culturelles, Achille Mbembe et Sarah Nuttall. Comme unebonne partie des contributeurs, ils sont affiliés à un influent institut de recherche rattaché à l’université du Witwatersrand, à Johannesburg, le Wits Institute for Social andEconomic Research (Wiser). Wiser est un site important de la production
2. A.Sparks,Beyond the Miracle : Inside the New Society, Chicago, University of Chicago Press, 2003, citéinS. Jacobs,«The unfinished revolution »,The Nation, 4 mai 2004. Voir aussi W. M. Gumede,Thabo Mbeki and the Battle for the Soul of the ANC,; D. Woods,Pretoria, Zebra Press, 2005 Rainbow Nation Revisited : South Africa’s Decade of Democracy,Londres, Andre Deutch, 2004 ; R. Alence,«South Africa after apartheid : the first decade »,Journal of Democracy, vol. 15, n°3, 2004 ;A. Handley, « The newSouth Africa, a decade later »,Current History,vol.103, n°673,2004. 3. A. Sparks,Beyond the Miracle…, op. cit. 4. Voir surtout P. Bond,Elite Transition : From Apartheid to Neoliberalism in South Africa,Pietermaritz-ère burg : University of KwaZulu-Natal Press, 2005 [1 édition 2002], et, du même auteur,Talk Left, Walk Right : South Africa’s Frustrated Global Reforms,University of KwaZulu-Natal Press, 2004 ; ou encore Against Global Apartheid : South Africa Meets the World Bank, IMF and International Finance, Le Cap, University of Cape Town Press, 2003. Voir aussi V. Padayachee,«The South African economy 1994-2004», Social Research, vol. 73, n°; A. Desai,3, 2005 We are the Poors : Community Struggles in Post-Apartheid South Africa,New York, Monthly Review Press, 2002 ; voir aussi D. Skidmore-Jones,«Global Capitalism and the Political Economy of Transition in South Africa»,Journal of Third World Studies, vol. 19, n°2, 2002. 5. T. Bell,Unfinished Business, New York, Verso, 2004. 6. A. Mbembe et S. Nuttall (eds),«»,Johannesburg. The Elusive Metropolis Public Culture, vol. 16, n°3, 2004.
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de connaissance en Afrique duSud et un partenaire important pour les chercheurs du nord qui travaillent sur l’Afrique duSud. L’Afrique du Sud compte deux autres sites de production universitaire et de recherche aussi prolifiques et également reconnus dans et au dehors de l’Afrique du Sud, le Human Science Research Council de Pretoria et le Center for Civil Society de l’université du Kwazulu-Natal, mais Wiser est la plus célèbre institution de 7 recherche en sciences sociales d’Afrique du Sud . Les articles parus dansPublic Cultureconstituent une tentative audacieuse pour donner une nouvelle direction à la recherche sur l’Afrique, les villes africaines et leurs habitants, recherche que Mbembe et Nuttall caractérisent dans leur introduction comme«peu informée au plan théorique ». Les articles portent sur Johannesburg, la capitale industrielle, financière et culturelle du pays. Pour Mbembe et Nuttall, la recherche sur Johannesburg a tendance à considérer la ville«comme une structure qui nécessitait une transformation radicale », la race devenant«le nœud critique entre le corps politique, la création et la distribution de richesses et une dégradation humaine systéma-8 tique ». Il en découle que la plupart des études ne considèrent la ville que «comme une incarnation spatiale de relations économiques inégales et de 9 politiques coercitives et ségrégationnistes ». Pour Mbembe et Nuttall, cette approche est eurocentrique et colonialiste.En concevant une ville censément rationnelle, ordonnée à l’occidentale et comme un idéal à atteindre, elle s’enracine dans des notions dépassées et discréditées de planificationurbaine qui prennent leur source dans l’époquecoloniale. Pour leur part,Mbembe, Nuttall et leurs contributeurs appellent de leurs voeux une lecture culturelle de la ville et de la vie sociale en Afrique du Sud, qui mettrait en évidence le fait que la ville est«un site du fantasme, du désir, de l’imagination », de la«de lasuperfluité », «»,stylisation de soi 10 un«» et un site duprojet esthétique «mélange et de l’improvisation ». Ils appellent les chercheurs travaillant sur les villes africaines à regarder « dessous » la ville, à y trouver « l’enracinement d’autres ordres devisibilité, 11 d’autres niveaux de sens. » Ces « niveaux de sens », ce sont :
« les marques et les produits de grande consommation, les autoroutes et les flux lumineux, les devantures desboutiques et les panneaux publicitaires géants, une architecture nouvelle et, d’une manière générale, la technophilie », éléments qui tous ensemble définissent une 12 esthétique de l’abondance ».
Les acteurs qui apparaissent sur la scène, pour filer la métaphore, ne sont pas seulement les « prolétaires » – leshabitants des bidonvilles, les travailleurs migrants, les grévistes, les vendeurs de rue, les prostituées, les employés de maison, les squatters ou encore les criminelsmais aussi les«intellectuels
Politique africaine 9Sur l’Afrique du Sud post-apartheid…
publics de toutes les races qui ont l’esprit civique, les migrants hautement 13 qualifiés, lesjet-setterset la nouvelle élite noire. » Il en résulte que :
« De nouvelles géographies du commerce et de la consommation redéfinissent les horizons économiques et culturels de laJohannesburg d’aujourd’hui [et] les structures historiques de l’inégalité raciale sont à la fois en train de se sédimenter et de se défaire ; […] les 14 conceptions de la race sont réinterrogées et recomposées de millefaçons. »
Nuttall et Michael peuvent ainsi conclure que « dans une grande mesure, la forme-marchandise devient le mode d’existence de tous les résidents de 15 Johannesburg, y compris des pauvres.» Chacun des textes de ce numéro spécial entend fournir un exemple de cette approche«nouvelle». Ainsi, dans sacontribution, Nuttall rend compte d’une visite qu’elle a effectuée dans une galerie commerciale de Rosebank, une ancienne banlieue blanche au nord-est de la ville, où elle a pu observer 16 l’«invention stylistique de soi » d’adolescents, essentiellement des Noirs. Ils sontbien différents de la génération de la«résistance »ces jeunes qui avaient grandi dans la lutte contre l’apartheid. En étudiant la « Y culture » (la coiffure, les goûts musicaux ou vestimentaires), particulièrement associée à la radio YFM et au magazine éponyme, Nuttall souligne « l’ironie et la parodie », tout comme 17 la « mutation » et le «remixing; dans» de la race employés par ces jeunes cette invention stylistique, elle repère « la montée de la première personne du
7. Voir P. Geschiere et F. Cooper, « Review of Wiser (2001-end of2003) », Faculty of Humanities, University of the Witwatersrand, février-mars 2004, <http://wiserweb.wits.ac.za> ; M. Watts, «Baudelaire over Berea, Simmel over Sandton? »,Public Culture, vol. 17, n°1, 2005 ; I. Chipkin, «The political stakes of academic research : perspectives on Johannesburg »,African Studies Review, vol. 48, n°2, 2005 ; et aussi la recension du numéro spécial dePublic Culturedirigé par A. Mbembe et S. Nuttall, par S. Byala sur H-Net, avril 2005, <www.h-net.org/reviews>. 8. A. Mbembe et S. Nuttall,«Writing the world from an African Metropolis »,Public Culture, vol. 16, n°3, 2004,p.349 et351. 9.Ibid., p. 353. 10.Ibid.,p. 355-357 et 369. 11.Ibid., p. 363-364. 12.Ibid., p. 365. 13.Ibid., p. 366. 14. Mbembe et Nuttall font l’avertissement suivant :«Ni les notions théoriques, ni la méthode de lecture ne visent à opposer les questions de classe et les problèmes politico-économiques aux questions de culture, ou à minimiser les formes existantes d’injustice et d’exclusion qui résultent de l’approfon-dissement des relations de marché et du pouvoir parfois brutal du capital» (p. 367). Il s’agit cependant là de l’unique restriction à l’optimisme qui marque le texte dans son ensemble. 15.Ibid., p. 368. Pour un résumé de la position de A. Mbembe et S. Nuttall, voir aussi I. Chipkin, «», art.cit.The political stakes… 16. S. Nuttall,«Stylizing the self : the Y-Generation in Johannesburg »,Public Culture, vol. 16, n°3, 2004. 17.Ibid., p. 445.
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