POLITIQUE AFRICAIN n° 101 - mars-avril 2006 - Le Burkina Faso : l’alternance impossibleE , livre ebook

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Date de parution

01 mars 2006

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0

EAN13

9782845867758

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

POLITIQUE AFRICAINE
L e Burkina Faso l’alternance impossible
Tony Blair et l’Afrique
Le Darfour, un conflit pour la terre ?
101
n° 101 - mars-avril 2006 trimestriel
p o l i t i q u e a f r i c a i n e
Le Burkina Faso : l’alternance impossible
Éditions KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
politique africaine Rédaction Centre d’étude d’Afrique noire - Institut d’études politiques de Bordeaux Domaine universitaire 11, allée Ausone - 33607 Pessac cedex Tél. : 05 56 84 82 28/18 Fax : 05 56 84 68 44 e-mailpolitique-africaine@sciencespobordeaux.fr site Internetwww.politique-africaine.com La Revue des livres continue d’être éditée au secrétariat parisien de la revue. Les livres pour compte-rendu doivent être envoyés à l’adresse suivante : Politique africaine, CEMAf, 9 rue Malher, 75004 Paris. Directeur de la publicationRichard Banégas Rédacteur en chefVincent Foucher Rédactrice en chef adjointeChristine Deslaurier Comité de lectureMyriam Catusse, Francesca Declich, Dominique Malaquais, Ruth Marshall-Fratani, Kathryn Nwajiaku, Thomas Osmond, Janet Roitman, Benjamin Soares RédactionJean-Hervé Jézéquel, Frédéric Le Marcis, Didier Péclard, Sandrine Perrot Secrétaires de rédactionMarie-Françoise Palueau, Elizabeth Vignati Assistante de rédactionSylvie Causse-Fowler La revuepolitique africaineest publiée par l’Association des cher-cheurs de politique africaine (président Richard Banégas ; trésorière Céline Thiriot). Avec le soutien du CEMAf« Centre d’études des mondes africains » (CNRS, Université Paris 1, Université de Provence, EPHE), du Centre d’études et de recherches internationales (Fondation nationale des sciences politiques), du Centre d’étude d’Afrique noire (Institut d’études politiques de Bordeaux), de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et de l’Afrika-Studiecentrum de Leiden (Pays-Bas). Avec le concours du Centre national de la recherche scientifique et du Centre national du livre. politique africaineest une revue à comité de lecture. Elle évalue aussi les textes rédigés en anglais, en espagnol et en portugais. Les opinions émises n’engagent que leurs auteurs. La revue n’est pas responsable des manuscrits qui lui sont confiés et se réserve le droit de modifier les articles pour des raisons éditoriales.
Édition, ventes et abonnements Karthala, 22-24, boulevard Arago, 75013 Paris Tél. : 01 43 31 15 59 Fax : 01 45 35 27 05 e-mailkarthala@wanadoo.frsite Internetwww.karthala.com Bulletin d’abonnement et bon de commande en fin d’ouvrage Prix au numéro : 19Commission paritaire n° 0509 T 84879
© Éditions KARTHALA, 2006 Conception graphiqueGhislaine Garcin PHOTO DE COUVERTURE : « BLAISE COMPAORÉ EN INDIANA JONES », AFFICHE DE CAMPAGNE. OUAGADOUGOU, NOVEMBRE 2005. © M. HILGERS
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Politique africaine
n° 101 - mars-avril 2006
le Dossier Burkina Faso : l’alternance impossible
L’après-Zongo : entre ouverture politique et fermeture des possibles Mathieu Hilgers et Jacinthe Mazzocchetti L’élection présidentielle du 13 novembre 2005 : un plébiscite par défaut Augustin Loada Voter à Koudougou : la soumission d’une ville rebelle ? Mathieu Hilgers Les jeunes des « grins » de thé et la campagne électorale à Ouagadougou Julien Kieffer « Quand les poussins se réunissent, ils font peur à l’épervier…» Les étudiants burkinabè en politique Jacinthe Mazzocchetti Témoignage. L’élection présidentielle de 2005 depuis un village sénoufo Jack Dubus
Conjoncture Le Darfour, un conflit pour la terre ? Jérôme Tubiana « Le monde doit nous juger sur l’Afrique » : l’héritage africain de Tony Blair Alex Vines et Tom Cargill
Pistes de recherche Activistes palestiniens et sud-africains : l’estime de soi Lætitia Bucaille
Magazine Jeux de frontière : la loterie des cartes vertes au Togo Charles Piot La presse écrite sénégalaise et ses dérives : précarité, informalité, illégalité Frank Wittmann
Lectures Autour d’un livre.Purifier et détruire. Usages politiques des massacres et génocides, de Jacques Sémelin, par Pierre-Antoine Braud, Élisabeth Claverie et Scott Straus La revue des livres La revue des revues Abstracts
LEDOSSIER
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Le Burkina Faso impossible
: l’alternance
Coordonné par Mathieu Hilgers et Jacinthe Mazzocchetti
Introduction au thème
L’après-Zongo : entre ouverture politique et fermeture des possibles
« C’est difficile. Tu sors aujourd’hui, tu sais que si tu te courbes, on te nomme directeur quelque part. Tu restes sur ta position, ta vieille [moby-lette] P50 va te conduire dans les rues de Ouaga jusqu’à ce que tu crèves. Où est l’alternative ? Il n’y en a pas. Vivre même… Quand on dit vivre aujourd’hui, c’est quoi ? On fait tout pour mettre des barrières, pour dire à la jeunesse burkinabè qu’il n’y a pas d’espoir ni d’alternative. Laissez-nous gérer pour vous, on connaît mieux gérer que vous. Moi, j’ai peur qu’à ce rythme-là, le système absorbe tout le monde. Je ne vais pas indexer un parti politique parce qu’ils sont tous dedans. Les gens ont compris qu’il faut rentrer dans le système et tu avances. Aujourd’hui, tout ce qu’on te demande, c’est de faire comme les autres. » [propos recueillis par J. Mazzocchetti auprès d’un journaliste de 32 ans, diplômé en sociologie, Ouagadougou, 2005]
À la suite de la crise politique déclenchée par l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998 et des bons résultats de l’opposition aux élections municipales de 2000 et législatives de 2002, certains analystes soulignaient que la situation politique du Burkina Faso se caractérisait par une « ouverture 1 des possibilités » et que les Burkinabè pensaient « l’alternance […] possible ».
1. A. Loada et C. Santiso, « Élections au Burkina Faso : vers une maturité démocratique ? », <www.cgdbf.org/french/documents/loadasantoso.pdf>.
LEDOSSIER 6Le Burkina Faso : l’alternance impossible
Si, en 2003, on pouvait encore se demander si le président Blaise Compaoré tiendrait la distance jusqu’à l’élection présidentielle, aujourd’hui la question est 2 plutôt de savoir si le Burkina est un pays sans opposition . En ce qui concerne les institutions politiques formelles, l’élection présidentielle du 13 novembre 2005 semble avoir apporté une réponse sans appel : alors que Blaise Compaoré, le président sortant, a obtenu 80,35 % des suffrages exprimés, son concurrent le plus proche, Maître Bénéwendé Stanislas Sankara, n’a recueilli que 4,88 % des voix. Avant même sa candidature officielle, le principal parti d’opposition, l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) soutenait déjà le « Blaiso », aux côtés du Congrès pour la 3 démocratie et le progrès (CDP), le parti majoritaire . Dans cette configuration, les douze autres aspirants à la présidence n’étaient guère que des figurants et la réélection du président ne faisait aucun doute. Le pouvoir de B. Compaoré a bel et bien été, un temps, fragilisé, mais l’élection présidentielle montre à quel point il a réussi son rétablissement. Si cette démocratie formelle, qui est sous bien des aspects un régime autoritaire au service d’une minorité, peut certes marginaliser l’opposition politique institutionnelle, peut-elle pour autant réduire une opposition de conscience, une opposition populaire présente dans les pratiques quotidiennes ? Bien que l’espace politique, en dépit de son apparent pluralisme, soit monopolisé par le régime, cela n’implique pas pour autant que les Burkinabè soutiennent le pouvoir de manière inconditionnelle, que celui-ci ne rencontre aucune résistance dans les consciences ou dans les pratiques. Il y a tout juste 25 ans, 4 Politique africaine. En 1998, la revueinvitait à penser le politique « par le bas » consacrait un numéro aux phénomènes électoraux en Afrique subsaharienne, 5 en soulignant toujours l’importance de cette approche « par le bas » . Cela reste une nécessité aujourd’hui et le présent numéro entend le montrer, en profitant notamment du « moment » électoral qu’a constitué le scrutin pré-sidentiel de novembre 2005 pour mieux cerner les représentations populaires du pouvoir et l’évolution politique du Burkina Faso. Devant la faiblesse actuelle de l’opposition, et devant la certitude que 6 B. Compaoré allait être réélu, la question reste donc posée : le pouvoir bénéficie-t-il réellement de l’adhésion populaire ? Comment interpréter ce qu’Augustin Loada qualifie ici de « plébiscite paradoxal » ? Peut-on repérer, sous différentes formes, des oppositions de conscience ou de pratique ? L’analyse des repré-sentations du pouvoir peut éclairer le rapport qu’ont les Burkinabè à leur univers politique, leurs possibilités de s’en accommoder ou de le transformer. Les articles réunis dans ce numéro montrent que les représentations populaires s’articulent autour d’une compréhension de l’espace politique comme une absence de possibles, qui peut s’imposer dans les représentations comme le
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cadre normalisé du politique, c’est-à-dire comme la structure « naturelle » au sein de laquelle se jouent les rapports de force et les rapports de sens qui déterminent l’activité politique.
Le Burkina Faso vers le semi-autoritarisme
Depuis la chute en 1966, sous la pression populaire, de Maurice Yaméogo, le premier président de la Haute-Volta indépendante, le pays a toujours 7 été gouverné par des militaires – en tenue ou en civil . Ainsi, au général Lamizana (1966-1980) a succédé le colonel Zerbo (1980-1982), puis le médecin-commandant Ouédraogo (1982-1983), et enfin le capitaine Thomas Sankara, Premier ministre du précédent et président à son tour (1983-1987) – il a été lui-même ensuite renversé par son bras droit, le capitaine Compaoré, qui célèbrera sous peu sa vingtième année au pouvoir. Après la mort de son héros/héraut éponyme, la révolution sankariste a connu une « rectification ». Le nouveau pouvoir a renoué avec la chefferie 8 et relâché la pression exercée sur l’élite économique . Tout en menant une répression rigoureuse contre les proches du président défunt, le régime a
2. R. Banégas et R. Otayek, « Le Burkina Faso dans la crise ivoirienne »,Politique africaine, n° 89, mars 2003, p. 87. 3. Le surnom de « Blaiso » est utilisé pour désigner Blaise Compaoré. On le retrouvait sur certaines affiches de sa campagne électorale, comme le montre la couverture du présent numéro. 4. Lire en particulier J.-F. Bayart, « Le politique par le bas en Afrique noire. Question de méthode », Politique africaine, n° 1, mars 1981, p. 53-82. 5. R. Otayek, « Les élections sont-elles un objet scientifique pertinent ? »,Politique africaine, n° 69, mars 1998, p. 3-11. 6. Sur la déliquescence de l’opposition, « vouée aux défections et au chantage alimentaire d’une majorité partisane opulente… », voir A. Loada, « Blaise Compaoré ou l’architecte d’un nouvel ordre politique »,inR. Otayek, M. Sawadogo et J.-P. Guingane (dir.),Le Burkina entre révolution et démocratie (1983-1993), Paris, Karthala, 1996, p. 295, et « :Les élections législatives burkinabè du 11 mai 1997 des “élections pas comme les autres” ? »,Politique africaine, n° 69, mars 1998, p. 72-74. Lire également son texte dans ce dossier. 7. Voir F. Guirma,Comment perdre le pouvoir : le cas de Maurice Yaméogo, Paris, Chaka, 1992 et C. Kabeya-Muase,Syndicalisme et démocratie en Afrique noire. L’expérience du Burkina, Paris, Inades, Karthala, 1989. Pour des ouvrages récents sur l’histoire du pays, lire R. Bila Kaboré,Histoire politique du Burkina Faso (1919-2000), Paris, L’Harmattan, 2002, et G. Madiega et O. Nao,Burkina Faso : cent ans d’histoire, 1895-1995, Paris, Karthala, 2003. 8. Sur le régime sankariste et sa « rectification » ultérieure, voir les dossiers Burkina Faso de la revue Politique africaine, n° 20, décembre 1985 et n° 33, mars 1989. Lire aussi L. Martens,Sankara, Compaoré et la révolution burkinabè, Anvers, EPO, 1989 ; R. Banégas,Insoumissions populaires et révolution au Burkina Faso, Bordeaux, CEAN, 1993 ; R. Otayek, M. Sawadogo et J.-P. Guingane (dir.),Le Burkina…, op. cit. et R. Otayek, « The democratic rectification in Burkina Faso »,Journal of Communist Studies, n° 2, 1992, p. 83-104.
LEDOSSIER 8: l’alternance impossibleLe Burkina Faso
reconquis l’estime des principaux partenaires internationaux du pays, agacés par la farouche indépendance de Sankara. Soucieux de se construire une base clientélaire, B. Compaoré a renoncé à l’austérité démonstrative de Sankara et a permis à la corruption d’atteindre une ampleur inégalée. Il s’est ensuite attelé à la construction d’une force politique en créant, en 1989, l’Organisation pour la démocratie populaire-Mouvement du travail, qui, lestée d’une dizaine de partis supplémentaires, est devenue en février 1996 le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Au début des années 1990, à l’heure des démocratisations, bien qu’il se soit refusé à organiser une conférence nationale, Blaise Compaoré a senti la néces-9 sité de suivre l’élan du changement politique qui affectait la sous-région . À la suite des Assises nationales de décembre 1990, le régime a autorisé les partis politiques et les syndicats, et une nouvelle constitution a été adoptée par référendum, avant d’être promulguée le 11 juin 1991. Cette ouverture a plu aux partenaires internationaux du pays et un premier programme d’ajustement 10 structurel a été signé quelques mois plus tard . Malgré cette démocratisation formelle, la lutte politique censée caractériser le pluralisme n’était pas à l’ordre du jour : Blaise Compaoré a été le seul candidat à l’élection présidentielle 11 de 1991 – le taux de participation a été extraordinairement bas (25,28 %) . La construction de la façade démocratique du régime burkinabè s’est ensuite affinée : décentralisation, création d’une Commission nationale d’organisation des élections, ultérieurement remplacée par la Commission électorale natio-12 nale indépendante (Ceni) . C’est cette dernière qui a organisé l’élection pré-sidentielle du 15 novembre 1998 au cours de laquelle, face à deux candidats 13 fantoches, B. Compaoré a été réélu avec 87,5 % des voix . Pourtant, moins d’un mois après, le pays était sous le choc : le 13 décembre 1998, « Norbert Zongo, directeur de publication de l’hebdomadaire privé d’investigation “L’Indépen-dant” et ses trois compagnons de voyages [furent] retrouvés brûlés dans leur véhicule […]. Une commission d’enquête indépendante comprenant un repré-sentant de Reporters sans frontières (RSF), des organisations membres du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques et des représentants de l’État [établit] qu’il s’agissait d’un crime crapuleux et non d’un accident de la circulation. Six sérieux suspects [furent] identifiés, 14 tous membres du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) . » Pour tous, le motif du crime était évident : N. Zongo mettait directement en cause le pou-voir dans ses articles, et il avait commencé à dénoncer son implication dans 15 des crimes de sang . La mort de Zongo a déclenché un soulèvement populaire et une crise 16 sans précédent . Dans plusieurs villes, des édifices publics et les maisons des dignitaires du CDP ont été incendiés. Les partis d’opposition se sont unis
Politique africaine 9L’après-Zongo : entre ouverture politique et fermeture des possibles
au Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), aux syndicats, à la Coordination des intellectuels du Burkina, au mouvement étudiant et aux protestations spontanées pour former le Collectif des organi-sations démocratiques de masse et de partis politiques. En avril 2000, Hermann Yaméogo, président de l’ADF-RDA, a entamé des négociations avec le pouvoir au nom du Collectif, et a obtenu la libération de ses responsables détenus. Mais la partie radicale du Collectif a refusé de participer à des négociations et aux élections municipales de 2000 tant que l’enquête judiciaire sur la mort de Zongo n’aurait pas abouti. L’unité forgée à l’occasion de l’affaire Zongo aura été éphémère et le pouvoir a su jouer de ces tensions internes. L’opposition, du moins celle qui a accepté de jouer le jeu des élections, a fait ses premières percées électorales, en remportant, lors des élections communales du 24 sep-tembre 2000, 6 communes sur 49. Dans le gouvernement d’union nationale formé en novembre 2000, l’ADF-RDA a reçu trois ministères, provoquant la colère des opposants les plus radicaux.
9. Voir ses interviews dans des périodiques français, « Élections d’abord, réconciliation après », Jeune Afrique, 23-29 octobre 1991 ou « Tout est discutable sauf une conférence nationale »,La Croix, 4 décembre 1991. 10. P. Zagré,Les Politiques économiques du Burkina Faso. Une tradition d’ajustement structurel, Paris, Karthala, 1994. 11. R. Otayek, « Voter ça veut dire quoi ? Sur les élections législatives du 24 mai 1992 »,inR. Otayek, M. Sawadogo et J.-P. Guingane (dir.),Le Burkina…,op. cit., p. 54-58. 12. Voir A. Loada et R. Otayek, «Les élections municipales du 12 février 1995 au Burkina Faso»,Politique africaine, n° 58, juin 1995, p. 135-142. Sur la décentralisation, lire A. Sawadogo et P. Sebahara, « Historique de la décentralisation au Burkina Faso »,inF. Dassetoet al.,Décentralisation et citoyenneté au Burkina Faso : le cas de Ziniaré, Louvain-la-Neuve, Paris, Academia-Bruylant, L’Harmattan, 2004, p. 59-78 ; P.-J. Laurent,Les Pouvoirs politiques locaux et la décentralisation au Burkina Faso, Louvain-la-Neuve, Paris, Academia-Bruylant, L’Harmattan, 1995 et A. Sawadogo,L’État africain face à la décentralisation, Paris, Karthala, 2001. 13. E. Meunier, « Burkina Faso : la consolidation du nouvel ordre politique »,L’Afrique politique, Bordeaux, Paris, CEAN, Karthala, 1998, p. 147-174 ; C. Thiriot, « La transition en cercle fermé au Burkina Faso »,inJ.-P. Daloz (dir.),Le non-renouvellement des élites en Afrique subsaharienne, Bordeaux, CEAN, 1999. 14.Rapport sur l’état des droits humains au Burkina Faso, période 1996-2002, Ouagadougou, MBDPH, s.d., p. 42-45. 15. Norbert Zongo s’est illustré dans la dénonciation des pratiques de corruption et de népotisme du régime. Il a notamment dénoncé l’implication de l’entourage du chef de l’État dans la vente illégale de l’or du pays et dans l’assassinat du chauffeur de François Compaoré, le frère du président. Lire N. Zongo,Le sens d’un combat.Recueil d’éditoriaux, Ouagadougou, Centre national de presse N. Zongo, 2000. 16. Sur l’affaire Zongo et ses répercussions, lire « Document autour de l’affaire Zongo »,Politique africaine, n° 74, juin 1999, p. 164-184 ; A. Loada, « Réflexions sur la société civile en Afrique : le Burkina Faso de l’après-Zongo »,Politique africaine, n° 76, décembre 1999, p. 136-151 ; S. Hagberg, « “Enough is Enough”: an ethnography of the struggle against impunity in Burkina Faso»,Journal of Modern African Studies, 40 (2), 2002, p. 217-246 ; L. Mazono,Hommage au journaliste Norbert Zongo. Un homme face à son destin ou la parabole du lion, Paris, L’Harmattan, 2003.
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