MOOGO L’émergence d’un espace étatique ouest-africain au XVIe siècle , livre ebook

icon

402

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2003

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

402

pages

icon

Français

icon

Ebook

2003

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Publié par

Date de parution

01 janvier 2003

Nombre de lectures

1

EAN13

9782845864498

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Michel Izard
MOOGO L’émergence d’un espace étatique ouest-africain e auXVIsiècle
KARTHALA
MOOGO L’émergence d’un espace étatique e ouest-africain auXVIsiècle
2
LES CHAMPS DU CACAO
Collection « Hommes et Sociétés »
Conseil scientifique : Jean-François BAYART (CERI-CNRS) Jean-Pierre CHRÉTIEN (CRA-CNRS) Jean COPANS (Université Paris-V) Georges COURADE (IRD) Alain DUBRESSON (Université Paris-X) Henry TOURNEUX (CNRS)
Directeur : Jean COPANS
KARTHALA sur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture : Un Baobab sur fond de paysage sahélien. Cliché Junzo Kawada
© Éditions KARTHALA, 2003 ISBN : 2-84586-449-3
Michel Izard
MO
O
G
O
L’émergence d’un espace étatique e ouest-africain auXVIsiècle
Étude d’anthropologie historique
Éditions KARTHALA 22-24 boulevard Arago 75013 PARIS
3
Du même auteur chez le même éditeur :
Le Yatenga précolonial. Un ancien royaume du Burkina,1985
5
Pour Marie
6
LES CHAMPS DU CACAO
L’impuissance de la vie se manifeste en ceci que le commencement et le résultat se séparent. Il en est de même dans la vie des individus et dans celle des nations. L’esprit national déterminé n’est qu’un individu dans la marche de l’histoire mondiale. Chaque peuple mûrit un fruit ; son activité consiste à accomplir son principe et non à en jouir. Au contraire, ce fruit lui apporte un suc amer ; il ne peut le rejeter, car il en a une soif infinie. Or il lui en coûte sa destruction, suivie de l’avènement d’un nouveau principe. Le fruit redevient germe, germe d’une autre nation qui mûrira.
Hegel
7
8
LES CHAMPS DU CACAO
AVANT-PROPOS
1 Le Moogo est le pays des Moose ou Moosi (sing. Mooga ou Moaga) . Plus précisément, on entend par « Moogo » l’espace politique sahélo-sou-danien de la partie centrale de l’Ouest africain, correspondant approxima-
1. Dans cet ouvrage, nous retenons les transcriptions « Moose » (adj. « moose ») pour le pluriel, « Moaga » (adj. « moaga ») pour le singulier. La langue des Moose est le moore, terme qui désigne à la fois une manière de dire et une manière d’être. La série lexicale Moaga (Mooga)/Moose(Moosi)/Moogo/moore fixe le modèle d’un système de désignation – ethnonyme en -gaau singulier, en -seou en -siau pluriel, nom du pays en -go, nom de la langue en -re– que les Moose utilisent à propos des populations auxquelles la géographie et l’histoire les confrontent. Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, utilise-t-on la série Fulga/Fulse/Fulgo/fulre pour ce qui concerne les Fulse ou Kurumba. La série Gurunga/ Gurunse(Gurunsi)/Gurungo/gurunre renvoie à deux réalités « ethniques » distinctes, selon qu’elle prend place dans les énoncés propres aux Moose centraux, pour lesquels les Gurunse sont leurs voisins occidentaux non moose, ou dans ceux des Moose du Nord-Ouest, pour lesquels les Gurunse sont les Moose centraux et méridionaux. Les deux seuls signes diacritiques utilisés ici sont l’accent grave, qui a la même valeur que son équivalent français, et letildedu castillan qui, placé au-dessus d’une voyelle précédant une consonne autre quemoun, indique une nasalisation. Le redoublement d’une voyelle signale un son long, le signe diacritique, si besoin est, étant alors placé sur la première des deux voyelles. Les noms de personne font l’objet d’une transcription uniforme. Il en va de même pour les noms de lieu, y compris – dans le souci de créer un nécessaire effet de distanciation – pour ceux de localités dont les noms modernes nous sont familiers (et que l’on a conservé quand le contexte l’exigeait) ; ainsi parlerons-nous, s’agissant de l’époque précoloniale, de « Waogdogo » en place de « Ouagadougou », transcription dont tout le monde s’acccorde à considérer qu’elle est gravement fautive, ou de « Tankudgo » en place de « Tenkodogo », mais aussi, en nous tenant alors au plus près de l’usage d’aujourd’hui, de « Waiguya » en place de « Ouahigouya », etc., en ayant bien conscience qu’il ne saurait y avoir de règle stricte en la matière et qu’à cet égard nos choix pourront être à juste titre contestés pour l’éventuelle part d’arbitraire auxquels ils font droit. Nous conservons quelques transcrip-tions peu satisfantes mais que la littérature a consacrées : ainsi écrivons-nous, pour ne prendre que deux exemples qui font système l’un avec l’autre – le nom du fondateur d’un royaume, le nom de ce royaume –, Naaba « Yadega » en place de Naaba « Yaadga » et
Voir Alternate Text
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents
Alternate Text