Le Sénégal à l’heure de l’information Technologies et société , livre ebook
394
pages
Français
Ebooks
2002
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Ebook
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Publié par
Date de parution
01 janvier 2002
Nombre de lectures
0
EAN13
9782845863767
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
3 Mo
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01 janvier 2002
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EAN13
9782845863767
Langue
Français
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3 Mo
SOUS LĀ DIRECTION DE Momar-Coumba Diop
Le Sénégal à l’heure de l’information
Technologies et société
KARTHALA - UNRISD
LE SÉNÉGAL À L’HEURE DE L’INFORMATION
Collection « Hommes et Sociétés »
Conseil scientifique: Jean-François BAYART(CERI-CNRS) Jean-Pierre CHRÉTIEN(CRA-CNRS) Jean COPANS(Université Paris V) Georges COURADE(IRD) Alain DUBRESSON(Université Paris-X) Henry TOURNEUX(CNRS)
Directeur: Jean COPANS
KARTHALA sur Internet : http ://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture:Station terrestre de télécommunication. Collection privée.
© Éditions KARTHALA– UNRISD, 2002 ISBN : 2-84586-376-4
souslAïÉÇtïonÉ Momar-Coumba Diop
Le Sénégal àl’heuredel’information
Technologies et société
Préface de Thandika Mkandawire
Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
UNRISD Palais des Nations 1211 Genève 10
l’Institut de recherche des Nations unies pour le développement social (UNRISD) est une institution autonome qui entreprend des recherches multidisciplinaires sur les dimensions sociales du développement. L’Institut est guidé par la conviction qu’il est indispensable, pour définir des politiques efficaces de développement, de bien comprendre le contex-te social et politique. C’est pourquoi l’UNRISD tente de donner aux gou-vernements, aux organismes de développement, aux organisations de base et aux universitaires les moyens de mieux comprendre comment les pro-cessus et les politiques de développement – que modifient la situation économique et sociale ainsi que l’environnement – affectent divers groupes sociaux. Travaillant à travers un réseau de centres nationaux de recherche, l’UNRISD cherche à encourager et à renforcer les capacités de recherche des pays en développement.
Les programmes de recherche de l’UNRISD s’organisent autour de cinq domaines : politique sociale et développement ; démocratie, gouvernance et droits de l’homme ; identités, conflit et cohésion ; société civile et mouvements sociaux ; technologie, entreprise et société.
Pour obtenir une liste des publications de l’Institut, veuillez prendre contact avec le Centre de référence de l’UNRISD (Bureau D-19), Palais des Nations, CH-1211 Genève 10, Suisse. Téléphone : (41 22) 917 3020 ; télécopie : (41 22) 917 0650 ; e-mail : info@unrisd.org ; Internet : http ://www.unrisd.org
L’UNRISD remercie les gouvernements du Danemark, de la Finlande, du Mexique, de la Norvège, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de la Suède et de la Suisse pour leur contribution au financement général de l’Institut.
ÉMÉÇïÉMÉnts
Çélivre a pour origine une rencontre qui a eu lieu à Genève, en janvier 1999, entre Thandika Mkandawire, le directeur de l’Institut de recherche des Nations unies (UNRISD), Cynthia Hewitt de Alcántara et moi-même. L’UNRISD venait d’initier une réflexion sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) et envisageait de soutenir une recherche sur la question au Sénégal. L’Institut avait également rassemblé 1 les ressources pour mettre au travail une équipe d’une dizaine de cher-cheurs de spécialités différentes, tout en leur laissant l’entière liberté de la détermination des thèmes d’étude et de la méthodologie jugée la plus per-2 tinente pour atteindre les objectifs visés. Cette proposition était stimulante . Pour moi qui avais surtout travaillé sur l’État et les politiques sociales, le 3 défi était important. Un tel défi, renforcé par le protocole de validation des résultats des travaux, a été rendu plus vigoureux par le fait qu’il m’a été lancé par Thandika Mkandawire. Après une première mission effec-tuée au Sénégal par ce dernier et Cynthia Hewitt de Alcántara en vue de discuter avec des responsables du gouvernement, du secteur privé et des chercheurs, l’idée fut retenue de mettre sur pied une équipe composée d’universitaires, de journalistes et d’experts du secteur privé.
1. Le ministère de la Coopération et du Développement des Pays-Bas a mis à disposi-tion ces ressources indispensables à l’exécution de cette recherche et à la publication de ses résultats. 2. Ce programme de recherches se mettait en place en même temps qu’un autre, que j’ai dirigé avec Peter Utting, et qui portait sur les politiques sociales en Afrique de l’Ouest. Pour plus de données sur ces travaux, le lecteur consultera les documents sui-vants :Les Politiques sociales en Afrique de l’Ouest. Quels changements depuis le som-met de Copenhague ?, Genève, UNRISD [Politique sociale et développement], avril 2001, 65 pages ; Programme de recherche technologies de l’information et développement social. Description des projets nationaux ; Programme de recherche technologies de l’information et développement social. Résumé du programme. Pour une mise en perspec-tive de ces travaux, lire aussi Hewitt de Alcàntara (2001) ou consulter : www.unrisd.org. 3. Il recommandait, en particulier, d’exposer les grandes lignes des recherches et les principaux résultats obtenus devant un public composé de différents spécialistes.
Thandika Mkandawire et Cynthia Hewitt de Alcántara m’ont laissé diriger la recherche comme je l’entendais. Aucune pression n’a été exer-cée sur les chercheurs pour définir ou réorienter leurs programmes de recherche et encore moins influencer l’interprétation de leurs résultats. C’est pourquoi je les remercie pour une telle marque de confiance. Je tiens aussi à rendre hommage à Wendy Salvo qui a géré, du côté de l’UNRISD, tous les aspects liés aux questions administratives. Amadou Top et Olivier Sagna ont suivi avec un grand intérêt ce pro-gramme de recherche, dès le début, et participé à ses activités les plus importantes. Je leur exprime ici toute ma gratitude. Je remercie Fatoumata Sow, Alymana [Aly] Bathily, Ibrahima Thioub, Alfred I. Ndiaye, Jean Copans, Awa Bâ et Khamate Sène pour leurs contributions lors de l’évalua-tion des résultats des recherches. Mon jeune et fidèle collègue Ousseynou Faye m’a aidé dans la relecture des contributions. Le professionnalisme et la rigueur de Robert Ageneau et de son équipe ont fait le reste. Le Centre de recherches ouest-africain (CROA) m’a offert un espace de travail très paisible pour terminer ce travail. Je tiens à remercier Wendy Wilson-Fall et Oumar Ndongo qui ont rendu cela possible. Mais il m’est impossible de ne pas mentionner le soutien décisif de Néné Ndiaye Diop, qui fut une « assistante » efficace.
Je souhaite que mes enfants – Ada, Isseu-Madjiguène et Djilane – comprennent, après avoir lu ce livre, les raisons de mes longues « absences ».
lÉs ÇontïButÉus
Philippe BARRY, secrétaire général du Syndicat professionnel des indus-tries et des mines du Sénégal (SPIDS), Dakar. Abdou Latif COULIBALY, directeur de l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication (ISSIC) et de Sud FM, Dakar, Sénégal. Gaye DAFFÉ, enseignant, faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG), Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Dakar. Mamadou DANSOKHO, enseignant, FASEG, UCAD, Dakar. Saidou DIA, coordonnateur du projetRadio Guneyi(Radio des enfants), Plan-Sénégal, Dakar. Hamidou DIOP, secrétaire général du Conseil national du patronat (CNP) du Sénégal, Dakar. Momar-Coumba DIOP, chercheur, Institut fondamental d’Afrique noire Cheikh Anta Diop, UCAD, Dakar. Cheikh GUÈYE, chargé des politiques urbaines au Secrétariat exécutif à la coordination de Enda-Tiers-monde, Dakar. Abdoulaye NDIAYE, consultant, Dakar. Abdourahmane NDIAYE, enseignant, FASEG, UCAD, Dakar. Moussa PAYE, journaliste, Direction de la communication, Dakar. Serigne Mbacké SECK, enseignant. Serigne Mansour TALL, chargé de programmes, IIED (International Institute for Environment and Development), Dakar.
Préface
Thandika MKANDAWIRE Directeur de l’UNRISD
La recherche de moyens susceptibles d’améliorer le bien-être de l’homme constitue l’une des forces motrices du progrès technologique. Le recours à des solutions techniques a souvent été privilégié pour contour-ner des obstacles politiques et résoudre des arbitrages complexes – par exemple ceux entre équité et croissance ou entre générations actuelles et futures. En élargissant l’éventail des choix possibles, les technologies ont contribué à desserrer certaines contraintes et pressions sociales. C’est pourquoi les avancées technologiques ont toujours suscité de grands espoirs relatifs à la prise en compte et au traitement des problèmes sociaux. Cependant, ces mêmes technologies ont eu des conséquences inattendues et de natures variables selon les situations. Laissées à elles-mêmes, elles ont souvent reproduit, voire accentué, les inégalités sociales, car l’accès à ces technologies et leur appropriation reflètent générale-ment l’état de l’ordre social existant. Jusqu’à la fin du millénaire passé, nous avons assisté à l’explosion des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ces dernières étant supposées marquer la fin de l’ère industrielle et l’avène-ment de l’ère de l’information, ce qui a conduit à un état d’euphorie. Beaucoup croyaient, en effet, que l’ère de l’information allait permettre de surmonter certaines barrières inhérentes à l’ère industrielle. Le développement de l’internet dépasse, de loin, ce que ses inventeurs pouvaient imaginer. En effet, alors que certains prédisaient « une chute catastrophique » après une croissance rapide, c’est l’inverse qui s’est réalisé. Pendant les années 1990, l’énorme progression de l’internet a suscité des controverses relatives à ce que pouvait ou non accomplir cet outil de communication.
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