Le développement participatif KARTHALA Analyse sociale et logiques de planification , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2004

Nombre de lectures

0

EAN13

9782845865020

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Massimo Tommasoli
Le développement participatif
Analyse sociale et logiques de planification
KARTHALA
LE DÉVELOPPEMENT PARTICIPATIF
KARTHALA sur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Traduit de l’italien par Corinne Hamelin Édition originale :Lo sviluppo partecipativo Carocci Editore, Roma, 2001
© Éditions KARTHALA, 2004 ISBN : 2-84586-502-3
Massimo Tommasoli
Ledéveloppement participatif
Analyse sociale et logiques de planification
Éditions KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 PARIS
Cet ouvrage est publié avec le concours de l’Istituto Agronomico per l’Oltremare et l’Istituto Italo-Latinoamericano.
REMERCIEMENTS
Ce livre naît d’une réflexion sur les processus de développe-ment, qui a mûri, à partir des années quatre-vingt, sur la base de recherches sur le terrain et d’évaluations que j’ai effectuées sur des programmes et des politiques de coopération. J’ai axé cette démarche sur trois thèmes : a) les problèmes théoriques qui dérivent de la planification du changement économique et poli-tique au sein du cadre plus vaste du changement social ; b) les conflits causés par les dynamiques d’installations de popula-tions à la suite de politiques gouvernementales – comme les dynamiques de réinstallation(resettlement)ou de villagisation – ou, de façon plus générale, de poussées migratoires dans des pays comme la Colombie, l’Éthiopie et la Tanzanie ; c) l’analyse des processus institutionnels présents au sein de micro-contextes de mutation, tels que les interventions programmées par les agences de la coopération internationale dans des sec-teurs comme la santé (Somalie, Éthiopie et Érythrée), le déve-loppement rural (Éthiopie, Érythrée), la formation universitaire (Somalie, Éthiopie) et la formation managériale (Fédération russe et Communauté des États indépendants). La relation entre le savoir et l’action m’a toujours fasciné. Mon activité au sein d’organisations internationales comme l’UNESCO, le ministère italien des Affaires étrangères et, actuellement, l’OCDE, m’a permis d’être confronté quotidien-nement aux implications d’un usage conscient du savoir anthro-pologique dans des situations concrètes de développement. Elle a représenté un point d’observation privilégié pour effectuer l’analyse des processus institutionnels au sein d’organisations
complexes préposées à la définition de politiques de coopéra-tion, à la réalisation de programmes sur le terrain et à l’évalua-tion des résultats obtenus. Cela m’a aussi permis de rester en contact avec certains des pays où j’ai effectué des recherches sur le terrain, comme l’Éthiopie, la Somalie et la Tanzanie. Nombreuses sont les personnes envers qui je ne manifesterai jamais assez ma reconnaissance pour avoir entretenu, au cours de toutes ces années, un dialogue enrichissant sur les problèmes traités dans ce livre. Je tiens avant tout à remercier Bernardo Bernardi pour les précieux conseils qu’il m’a donnés quant au texte et, de façon plus générale, pour ses continuels encourage-ments à conjuguer mes expériences de recherche et de travail. Je remercie aussi Marc Abélès, Antonino Colajanni, Gérard Delille, Roland Marchal, Jean-Pierre Olivier de Sardan, Paolo Palmeri, Mariano Pavanello et Ignacy Sachs pour leurs com-mentaires stimulants sur les moutures précédentes de ce manus-crit, même si la responsabilité de ce que j’y affirme n’engage que moi. Les argumentations exposées dans ce livre s’inspirent, de différentes façons, de discussions que j’ai eues avec de nom-breux amis et collègues dans divers contextes. Dans le domaine du développement, l’adoption d’une perspective apte à conju-guer des points de vue issus d’orientations disciplinaires diffé-rentes constitue un aspect essentiel pour comprendre les phéno-mènes de mutation sociale. Si je me suis efforcé dans ce livre de tenir compte d’optiques et d’approches multidisciplinaires, c’est grâce aux personnes avec qui j’ai collaboré ou du moins que j’ai côtoyées tant lors de la réalisation de projets de recherche, de formation ou de développement que dans le cadre de sémi-naires, de congrès et de cours universitaires et de spécialisation. Je remercie tout particulièrement Matilde Callari Galli et Luigi Maria Lombardi Satriani avec qui j’ai eu le plaisir de travailler au sein du Conseil de direction de l’Association italienne de sciences ethno-anthropologiques (AISEA), pour l’attention qu’ils accordent aux implications institutionnelles de la consoli-dation d’une tradition d’analyse des processus de développe-ment en Italie. J’exprime en outre ma reconnaissance à Gian Luigi Bravo, Gian Paolo Calchi Novati, Carlo Carozzi, Giancarlo Castelli Gattinara, Paolo Ceratto, Michael Cernea,
Pietro Clemente, Giovanni Andrea Cornia, Ugo Fabietti, Massimo Foti, Annamaria Gentili, Stefano Grego, Scott Guggenheim, Michael Horowitz, Giuseppe Imbesi, Paolo La Greca, Ioan M. Lewis, Antonio Marazzi, Gilberto Mazzoleni, Franco Passacantando, Domenico Patassini, Adriana Piga, Tullio Seppilli, Luigi M. Solivetti, Massimo Squillacciotti, Irma Taddia, Gianfranco Tarsitani, Alessandro Triulzi, Gianni Vaggi, Antonio Vigilante et Domenico Volpini. Enfin, je désire remercier mes amis de la section d’anthropo-logie des processus de développement de l’AISEA et du Social Development Advisors Network avec lesquels j’ai non seule-ment pu débattre de nombreuses questions théoriques abordées dans ce livre mais j’ai aussi relevé le défi de la confrontation directe avec le problème de l’usage du savoir anthropologique dans des contextes concrets d’intervention. Je me réfère en par-ticulier à Giorgio Blundo, Kristina Bohman, Leen Boer, Sean Conlin, Rosalind Eyben, Reiner Foster, Curt Grimm, Roberto Malighetti, Gunilla Olson, Donatella Schmidt, Rob Visser et Eva Tobisson.
Je voudrais conclure par une pensée pour mon épouse Francesca. C’est avant tout grâce à son affection, à son soutien et à son enthousiasme que j’ai pu écrire ce livre.
1
Anthropologie, développement et participation
« Lorsquemoij’emploie un mot, répliqua Heumpty Deumpty d’un ton de voix quelque peu dédai-gneux, il signifie exactement ce qu’il me plaît qu’il signifie… ni plus ni moins. La question, dit Alice, est de savoir si vous avez le pouvoir de faire que les mots signifient autre chose que ce qu’ils veulent dire. La question, riposta Heumpty Deumpty, est de savoir qui sera le maître… un point, c’est tout. » Lewis Carroll,De l’autre côté du miroir.
Le but de cet ouvrage est d’analyser le développement – l’un des thèmes les plus controversés de notre époque – d’un point de vue anthropologique. Les sciences sociales ont longtemps essayé de définir le concept de développement de façon rigoureuse et univoque. Mais il s’agit là d’une notion vague et allusive qu’il est difficile d’utiliser comme catégorie analytique sans risquer aussi d’affirmer implicitement les jugements de valeur qui lui sont liés. Toutefois, l’on peut quand même envisager le développe-ment comme objet d’étude, si l’on entend par là l’ensemble des pratiques et des représentations sociales exprimées par des sujets qui participent à des interventions de changement planifié.
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