L’ONU dans la crise en Sierra Leone Les méandres d’une négociation , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2005

EAN13

9782845866194

Langue

Français

Jean-MarcChâtaigner L’ONU dans la crise en Sierra Leone Les méandres d’une négociation
CEAN - KARTHALA
L’ONU dans la crise en Sierra Leone Les méandres d’une négociation
Cet ouvrage est publié avec le concours de l’Institut d’études politiques de Bordeaux
KARTHALA sur Internet : http://www.karthala.com
Couverture :
Paiement sécurisé
L’enfant et le soldat. Photo Unicef/Roger Lemoine
© Éditions KARTHALA, 2005 ISBN : 2-84586-619-4
Jean-Marc Châtaignier
L’ONU dans la crise en Sierra Leone
Les méandres d’une négociation
Préface de Dominique Darbon
Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 PARIS
CENTRE D’ÉTUDE D’AFRIQUE NOIRE
Études et recherches du CEAN n° 29
Conseil scientifique: Édouard Bustin (ASC, Université de Boston) Carina Gunnarson (Department of Government, Université d’Uppsala) Gerti Hesseling (ASC, Leyde) Robert Lafore (IEP, Bordeaux) René Lemarchand (ASC, Gainsville, Floride) Denis-Constant Martin (CERI-CNRS, Paris) Achille Mbembe (Université de Berkeley) Patrick Quantin (CEAN-IEP, Bordeaux)
Directeur: Comi M. Toulabor
CEAN Institut d’études politiques de Bordeaux 11, allée Ausone Domaine universitaire F - 33607 PESSAC Cedex
Tél : (00 335) ou (05) 56 84 42 82 Fax : (00 335) ou (05) 56 84 43 24 Courriel : info@cean.sciencespobordeaux.fr http://www.cean.sciencespobordeaux.fr
Les opinions émises n’engagent que leur auteur. La rédaction n’est pas responsable des manuels qui lui sont confiés.
« La Sierra Leone c’est le bordel, oui le bordel au carré. On dit qu’un pays est le bordel au simple quand des bandits de grand chemin se partagent le pays comme au Liberia ; mais quand, en plus des bandits, des associations et des démocrates s’en mêlent, ça devient plus qu’au simple. »
Ahmadou Kourouma Allah n’est pas obligé, Paris, Le Seuil, 2002
« Ceux qui s’éloignaient pour toujours de ce port se rappelleraient souvent, par les soirs gris et mouillés de Londres, sa couleur et sa lumière évanouies presque aussi vite qu’elles naissaient : ils se demanderaient pourquoi ils avaient violemment détesté la côte, et le temps de vider un verre, ils en auraient la nostalgie. »
Graham Greene Le fond du problème, Paris, Robert Laffont, 1976
REMERCIEMENTS
Je souhaite vivement remercier toutes les personnes sans lesquelles cette étude sur le Conseil de sécurité et la Sierra Leone n’aurait pas été possible. Mes pensées vont en premier lieu à mes anciens collègues, « experts » au Conseil de sécurité et aux longues heures passées ensemble à négocier des projets de résolu-tion et de déclarations présidentielles sur la situation en Sierra Leone reflétant les vues, pas toujours convergentes, de nos pays respectifs. Sans qu’il soit malheureu-sement possible de les citer tous – que ceux qui ne le sont pas me pardonnent ! –, je voudrais dire à quel point j’ai apprécié les échanges que j’ai eus avec Kate Smith du Royaume-Uni, Andrew Hillmann des États-Unis, Sekou Kassé du Mali, Alfred Moungara du Gabon, Pauline Genée des Pays-Bas, Osvaldo Marcico de l’Argentine, Thomas Amoko du Kenya. Je remercie aussi tout particulièrement les membres du Secrétariat des Nations unies pour leur dévouement extraordinaire, leur capacité d’écoute et d’explication et le temps qu’au fil des années ils ont accepté de me consacrer pour mieux comprendre. Je voudrais notamment saluer Youssef Mahmouh, chef de la Division Afrique II, et sa collaboratrice Kathy Jones au Département des affaires politiques, Dimitri Titov, chef de la Division Afrique, et les deux titu-laires successifs du dossier sierra-léonais, l’imperturbable et flegmatique Peter Swarbrick, ainsi que le passionné Adrian Verheuls. Je sais profondément gré à Alain Dejammet et Jean-David Levitte de l’extra-ordinaire modèle de rigueur et de professionnalisme qu’ils m’ont offert jour après jour à la Mission permanente de la France auprès des Nations unies dans la défense des intérêts de notre pays et des valeurs du multilatéralisme. Je remercie vivement mes deux collègues à la Mission permanente Pascal Teixera da Silva et François-Xavier Carrel-Billard qui m’ont constamment soutenu et ont partagé avec moi à un moment ou à un autre les affres de la situation sierra-léonaise. Le colonel Patrice Sartre fut également pour moi un pédagogue brillant de la « chose » militaire, en particulier dans les moments difficiles du mois de mai 2000. Je voudrais étendre ces remerciements à tous ceux qui ont eu la gentillesse et le courage de relire cette étude et de me faire part de leurs remarques et commen-taires avisés, notamment François Gaulme, rédacteur en chef d’Afrique contem-
poraine, Pascal Bussière, premier conseiller de l’ambassade de France à Conakry, Dominique Darbon, directeur du Centre d’étude d’Afrique noire de Bordeaux, David Ambrosetti, doctorant et observateur lucide de la politique étrangère française et Valentine Delcoustal, stagiaire émérite du ministère des Affaires étrangères. Je remercie plus particulièrement au ministère des Affaires étrangères pour leurs précieuses contributions tous mes collègues de la Direction des Nations unies et des organisations internationales, notamment Charles-Henri Brosseau, et de la Direction de l’Afrique et de l’Océan indien, tout particulière-ment Francis Blondet et Delphine Goepp. Je désirerai enfin féliciter mon épouse, Gabriela, pour sa patience infinie et mes enfants, Lucas et Mateo, pour leur compréhension quotidienne de ces longues heures passées devant l’ordinateur.
Préface
L’étude proposée par Jean-Marc Châtaigner est révélatrice du renouveau des formes d’analyse de la politique des organisations internationales en cours, sous le coup à la fois des nouvelles approches institutionnelles (néo-institutionnalisme) et des analyses plus cognitivistes des relations inter-nationales dont les travaux de Peter Hass sur lesepistemic communitiessont emblématiques. Elle s’inscrit ainsi dans cet ensemble de travaux qui associe avec bonheur relations internationales et sociologie des organisations. Les thèses de Jean-Marc Châtaigner peuvent être lues de trois manières différentes. Il s’agit d’une présentation voire d’une défense des conceptions françaises en matière de prévention, de régulation et de résolution des conflits dans le cas sierra-léonais. Cette première lecture renseigne sur les options retenues par la diplomatie française et sur les différents jeux d’alliances et d’opposition qui les accompagnent. L’analyse en mettant en scène autour du cas sierra-léonais les membres permanents du Conseil de sécu-rité, mais aussi en soulignant les conditions de fonctionnement des membres non permanents, identifie les variants, les invariants et les contraintes des politiques extérieures de ces États et fournit ce faisant des clés d’interprétation des affrontements diplomatiques plus récents sur l’Irak par exemple. L’auteur a aussi le mérite, en n’hésitant pas à confronter son analyse avec l’interprétation donnée par d’autres acteurs, de souligner l’importance au moins aussi grande du faire savoir que du savoir-faire en matière internationale. Ici encore la démonstration n’est plus à faire tant la politique de communication sur les positions diploma-tiques apparaît désormais primordiale. Aussi intéressante que soit cette lecture, elle ne fait pas justice à cette analyse menée de l’intérieur qui soulève des questions fondamentales tant en termes de définition des poli-tiques internationales qu’à titre théorique.
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