GOUVERNANCE DE L’AGRICULTURE ET MOUVEMENTS PAYSANS EN INDE , livre ebook

icon

254

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2012

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris
icon

254

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2012

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Publié par

Date de parution

01 janvier 2012

EAN13

9782811107215

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

D é v e l o p p e m e n t S
GOUVERNANCE DE L’AGRICULTURE ET MOUVEMENTS PAYSANS EN INDE
Christine Lutringer
Préface de Frédéric Landy
KARTHALA
Gouvernance de l’agriculture et mouvements paysans en Inde
INSTITUT DE HAUTES ÉTUDES INTERNATIONALES ET DU DÉVELOPPEMENT (IHEID) Publications Case postale 136 1211 Genève 21, Suisse Tél. +4122 908 43 60 Fax +4122 908 62 73 http://graduateinstitute.ch
Illustration de la couverture : Marie Thorndahl, 2012. Partie de droite librement inspirée d’une photographie de Raveendran (photo et autorisation : AFP).
Karthala sur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Diffusion en Suisse : Servidis S.A. : Diffusion dans les autres pays : Editions Karthala :
© Editions Karthala et Institut de hautes études internationales et du développement, 2012 ISBN 978-2-8111-0721-5
Christine Lutringer
Gouvernance de l’agriculture et mouvements paysans en Inde
Préface de Frédéric Landy
Institut de hautes études internationales et du développement 132, rue de Lausanne 1202 Genève, Suisse
Karthala 22-24, bd Arago 75013 Paris France
DÉVELOPPEMENTS
La collection «Développements », lancée en 2006, contribue à faire connaître les travaux produits par les jeunes chercheurs et les professeurs de l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, à l’issue d’une double évaluation externe et anonyme. Elle vise à éclairer les questions de fond et les enjeux d’actualité d’une réalité désormais plurielle : le «déve-loppement ». Ces livres sont le fruit d’une collaboration entre les Graduate Institute Publications et les Editions Karthala.
Etablissement d’enseignement supérieur et de recherche posi-tionné au carrefour du domaine des relations internationales et des études du développement, l’Institut offre une analyse indé-pendante et rigoureuse des grands enjeux actuels et émergents du monde contemporain, avec le souci de promouvoir la coopé-ration internationale et d’apporter une contribution académique au développement de sociétés moins favorisées.
Institut de hautes études internationales et du développement ªhttp://graduateinstitute.ch
Les points de vue exprimés dans cet ouvrage sont ceux de l’auteure et n’engagent pas l’Institut de hautes études internationales et du développement.
Référence de l’ouvrage : Lutringer, Christine. 2012.Gouvernance de l’agriculture et mouvements paysans en Inde: Karthala ; Genève . Développements 13. Paris : Graduate Institute Publications. 256 p.
Remerciements
Préface
Sommaire
Abréviations fréquemment utilisées
Introduction – Une pluralité d’acteurs « Gouvernance » et « ouverture internationale » L’étude des mouvements paysans Les réponses sur le terrain
Chapitre I – L’Etat, la révolution verte et la sécurité alimentaire Révolution verte et autosuffisance alimentaire Aux origines d’un régime international Révolution verte et affirmation de l’autonomie nationale Les conditions de l’adoption des nouvelles techniques La première phase de modernisation agricole Nouvelles techniques, nouvelles institutions Après la révolution verte Une redéfinition du système d’intervention dans l’agriculture ? Les changements dans le régime international Quels changements dans le système institutionnel indien ? Conclusion
Chapitre II – Les paysans de l’Uttar Pradesh occidental face à l’ouverture internationale D’un parti politique à un syndicat paysan L’influence sur le système de soutien à l’agriculture La formation du mouvement paysan de l’Uttar Pradesh occidental Les mobilisations contre les réformes Les manifestations nationales Les différents niveaux d’activité du BKU Les multiples stratégies paysannes : enquête dans le district de Bulandshahr La trajectoire socioéconomique du développement rural Prix, intrants, électricité : les paysans face aux soutiens publics De multiples formes d’adaptation Conclusion
7
9
11
13 14 19 24
33 33 33 40 50 51 57 61 63 63 71 86
87 87 87
93 96 97 105
113 113
119 127 134
Chapitre III – Biodiversité agricole et recherche agronomique L’Inde dans le régime global de recherche Agrodiversité et recherche agronomique : le cas du riz La coopération internationale dans la recherche agronomique La place du Chhattisgarh dans la recherche agricole Le riz, culture régionale La diversité des variétés de riz : un héritage conservé Les questions posées par la recherche de R. H. Richharia Les défis de l’ouverture : nouveau régime et nouveaux acteurs Les régimes internationaux : du concept d’héritage mondial à celui de propriété des ressources naturelles L’état de la législation en Inde La reconfiguration à l’œuvre dans la recherche agricole Conclusion
Chapitre IV – L’« affaire Syngenta » et le mouvement pour la préservation de la biodiversité agricole du Chhattisgarh Les mouvements sociaux au Chhattisgarh L’accès aux ressources naturelles Les critiques des priorités économiques du nouvel Etat La mobilisation populaire dans l’« affaire Syngenta » De la campagne de presse auChhattisgarh Seed Satyagraha Les dynamiques de la mobilisation L’« affaire du jatropha » Une pluralité d’initiatives liées à l’agrodiversité régionale Les activités décentralisées des scientifiques Des initiatives pour la préservation de l’agrodiversité Conclusion
Réflexions conclusives Les enjeux de la gouvernance Résistances et adaptations
Annexe cartographique Carte 1 – L’Inde Carte 2 – L’Uttar Pradesh occidental Carte 3 – Le Chhattisgarh
Bibliographie
137 137 137
141 147 147 150 154 159
159 164 167 173
175 176 176 184 192
192 197 205 209 209 214 223
225 225 228
233 233 234 235
237
Remerciements
Cette recherche a pu être menée à bien grâce au soutien essentiel de nombreuses personnes que je souhaite remercier ici. J’aimerais tout d’abord exprimer ma profonde reconnaissance à Gopalan Balachandran, pour ses conseils précieux et ses encouragements à mener toujours plus loin la recherche et la réflexion, ainsi qu’à Gilbert Etienne, pour m’avoir orientée tout au long de mon étude et pour son appui dans la préparation de mes enquêtes de terrain. A Isabelle Milbert et Frédéric Landy vont mes chaleureux remerciements pour leurs observations avisées au cours de l’élaboration du manuscrit. Par ailleurs, j’ai profité du regard critique de deux experts anonymes, que j’aimerais remercier ici. Ma gratitude va également à l’Institut de hautes études internatio-nales et du développement, à l’Association des anciens et à l’Associa-tion Genève-Asie, qui ont soutenu ma recherche et mes études de ter-rain. Merci à l’équipe des Graduate Institute Publications pour toute l’assistance qu’ils m’ont fournie. Mes collègues du Centre for Area and Cultural Studies à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, de l’Institut de hautes études internationales et du développement et de l’Université de Genève m’ont entourée de leurs conseils et de leurs encouragements amicaux tout au long de ce projet, ce dont je leur suis particulièrement reconnaissante. J’aimerais exprimer ma gratitude à toutes les personnes en Inde, trop nombreuses pour être nommées ici, qui ont rendu possible ma recherche de terrain : leur disponibilité et leur générosité m’ont accom-pagnée au cours de mes voyages, faisant aussi de cette recherche une expérience personnelle de grande richesse. A mes amis, et tout particulièrement à Anne-Sophie Bentz et Anouck Carsignol, merci d’avoir partagé ces années de recherches et de découvertes, à Genève et ailleurs. Enfin, merci à toute ma famille pour son chaleureux soutien.
| 8
GOUVERNANCE DE LAGRICULTURE ET MOUVEMENTS PAYSANS ENINDE
PRÉFACE
Préface
| 9
S’intéresser à l’Inde rurale n’apparaît-il pas quelque peu pas-séiste dans un pays émergent où ce sont d’autres espaces, urbains, qui semblent moteurs de cette émergence ? Enquêter sur l’Inde agri-cole n’est-il pas une vieille lune, quand l’informatique, le cinéma, tant d’autres secteurs apparaissent davantage au premier plan ? Et chercher à comprendre les mouvements paysans, ne serait-ce pas reprendre de poussiéreux questionnements marxistes des années 1960 ou 1970, quand on s’interrogeait sur la validité de la notion de « mode de production asiatique » et que la question agraire occupait le devant de la scène dans une Asie gagnée par le communisme ? La réponse est non, cent fois non. Ce livre vient combler une (petite) partie du déficit en matières d’études sur un sujet pourtant fondamental. L’Inde rurale ? Elle abritait encore officiellement 69 % de la popu-lation en 2011, et son importance est bien plus que démographique – culturelle, sociologique, politique aussi. L’Inde agricole ? La moitié des actifs travaille encore dans ce sec-teur. Si celui-ci ne représente guère plus de 15 % du PIB national, c’est plus en raison de l’essor des autres secteurs économiques que d’un déclin en valeur absolue. Il demeure stratégique pour nour-rir plus d’un milliard de personnes, dans un pays où la sécurité ali-mentaire est loin d’être atteinte malgré de grosses exportations, les bonnes années, de blé et de riz. Les mouvements paysans ? Les années 1990 ont vu l’essor de syn-dicats agricoles luttant pour le maintien de subventions aux intrants et l’octroi par l’Etat de prix minimaux, et se montrant pour la plupart très méfiants envers la mondialisation. Quant aux années 2000, elles furent celles du renouveau naxalite, une guérilla maoïste reposant largement sur les revendications des « tribaux » adivasis en matière de droits agraires, et qui contrôle toute une bande nord-sud du terri-toire indien, depuis le Bihar jusqu’à l’Andhra Pradesh. Une myriade d’ONG indiennes, grandes ou petites, ont par ailleurs fleuri dans ce qu’on allait appeler le courant altermondialiste. Les « mouvements paysans » dont il est question ici sont défi-nis de façon large : par l’objet de leur mobilisation (l’agriculture) et non par l’identité de leurs membres et de leurs leaders. Le livre, parce qu’il traite de deux Etats fédérés au lieu de se contenter de décrire la situation vue de New Delhi, permet donc un panorama diversifié des mobilisations indiennes dans le domaine de l’agri-culture. Grâce à Christine Lutringer, nous passons du syndicat d’agriculteurs aisés plutôt corporatiste en Uttar Pradesh jusqu’à
Voir icon more
Alternate Text