Médias et société : La perspective de la communication sociale , livre ebook

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2016

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Il est possible d’étudier la relation entre les médias et la société à partir de nombreuses perspectives. Considérer le lien entre les médias et la société, c’est affirmer que la soci­été influence l’évolution des médias et que l’évolution des médias, à son tour, agit sur l’évolution de nos sociétés. Comme les chercheurs ont contribué à montrer, au fil des ans, que les médias sont liés à l’interaction sociale, il est devenu primordial d’enseigner l’aspect social du fonctionnement des médias.
Cet ouvrage regroupe treize chapitres – rédigés par des étudiants de deuxième cycle avec leurs directeurs de recherche – qui portent sur autant d’objets explorés à partir de points de vue variés et de l’utilisation de différentes méthodes. Ces études ont comme trame de fond la communication sociale, une perspective qui a contribué à élargir le champ et à multiplier les objets jugés légitimes d’être étudiés en communication : par exemple le discours médiatique à propos des crises internationales, les journaux télévisés, les hymnes nationaux et l’identité, le Monopoly comme reflet de nos sociétés, les représentations des acteurs politiques, le cadrage dans les campagnes Web, le leadership et la personnalité, la publicité sur le Web, la gouvernance en culture, l’affichage sur les portes de bureau en tant que média, le rôle des techno­pédagogues et l’éducation aux médias.
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Date de parution

16 novembre 2016

Nombre de lectures

7

EAN13

9782760546431

Langue

Français

Sous la direction de Anik Meunier et Jason Luckerhoff
La collection Culture et publics r unit des ouvrages originaux sur la culture et ses publics. Plus pr cis ment, elle s int resse au champ des m diations culturelles, c est- -dire l analyse des pratiques professionnelles des acteurs, aux m thodes qu ils mobilisent et leurs effets sur les diff rentes cat gories de publics. Toutes les formes de la culture sont concern es, du spectacle vivant en passant par le patrimoine et les mus es. L emploi d lib r du mot publics au pluriel permet de souligner que cette collection accorde un int r t particulier toutes les formes innovantes de m diation de la culture qui se proposent de contribuer la d mocratisation de la culture labor e. En contexte mus al, la notion de m diation culturelle inclut bien videmment celle d ducation non formelle, c est- -dire les diff rentes formes de m diation des savoirs en dehors de l cole. Il s agit notamment de celles mises en uvre dans le patrimoine et les mus es connues sous le nom d ducation mus ale.
La collection Culture et publics publie des ouvrages qui analysent les dispositifs originaux de m diation, d interpr tation et de communication, ou qui prennent appui sur des tudes de fr quentation ou d autres enqu tes sur les pratiques culturelles et la mus ologie. Elle propose des investigations th oriques, empiriques, historiques et conceptuelles ancr es dans les sciences humaines et sociales avec un int r t particulier pour les approches propos es par les sciences de la communication, les sciences de l ducation et la mus ologie.
M DIAS ET SOCI T
Presses de l Universit du Qu bec
Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450, Qu bec (Qu bec) G1V 2M2
T l phone: 418 657-4399 - T l copieur: 418 657-2096
Courriel: puq@puq.ca - Internet: www.puq.ca
Diffusion /Distribution:
Canada et autres pays : Prologue inc., 1650, boulevard Lionel-Bertrand, Boisbriand (Qu bec) J7H 1N7 - T l.: 450 434-0306 / 1 800 363-2864
France : Sodis, 128, av. du Mar chal de Lattre de Tassigny, 77403 Lagny, France T l.: 01 60 07 82 99
Afrique : Action p dagogique pour l ducation et la formation, Angle des rues Jilali Taj Eddine et El Ghadfa, Ma rif 20100, Casablanca, Maroc - T l.: 212 (0) 22-23-12-22
Belgique : Patrimoine SPRL, 168, rue du Noyer, 1030 Bruxelles, Belgique - T l.: 02 7366847
Suisse : Servidis SA, Chemin des Chalets, 1279 Chavannes-de-Bogis, Suisse - T l.: 022 960.95.32

La Loi sur le droit d auteur interdit la reproduction des uvres sans autorisation des titulaires de droits. Or, la photocopie non autoris e - le "photocopillage - s est g n ralis e, provoquant une baisse des ventes de livres et compromettant la r daction et la production de nouveaux ouvrages par des professionnels. L objet du logo apparaissant ci-contre est d alerter le lecteur sur la menace que repr sente pour l avenir de l crit le d veloppement massif du "photocopillage .
M DIAS ET SOCI T
La perspective de la communication sociale
Pr face d Yves Winkin
Sous la direction de Jason Luckerhoff
Catalogage avant publication de Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada
Vedette principale au titre:
M dias et soci t : la perspective de la communication sociale
(Collection Culture et publics)
Comprend des r f rences bibliographiques.
ISBN 978-2-7605-4641-7
ISBN EPUB 978-2-7605-4643-1
1. Communication - Aspect social - Manuels d enseignement sup rieur.
I. Luckerhoff, Jason. II. Collection: Collection Culture et publics.
HM1206.M42 2016 302.23 C2016-941849-9

R vision
Ren e Dolbec
Correction d preuves
M lissa Guay
Conception graphique
Mich le Blondeau
Mise en page
Le Graphe
Image de couverture
Thinkstock
D p t l gal: 4 e trimestre 2016
Biblioth que et Archives nationales du Qu bec
Biblioth que et Archives Canada
2016 - Presses de l Universit du Qu bec
Tous droits de reproduction, de traduction et d adaptation r serv s
Imprim au Canada
D4641-1 [01]
PR FACE
LA NOUVELLE COMMUNICATION, 35 ANS PLUS TARD
Yves Winkin
Conservatoire national des arts et m tiers (Cnam) et Mus e des arts et m tiers (Paris)
Un ouvrage constitu de chapitres crits par des tudiants et destin des tudiants me rappelle cette phrase de Margaret Mead, selon qui une interaction pouvait tre aussi courte qu un regard chang dans la rue et aussi longue qu une filiation interg n rationnelle (ce sont mes termes, mais je garde l esprit de la citation). Dans le fait d crire pour la g n ration d tudiants qui va suivre, il y a quelque chose de l ordre de l interaction longue, ou, pour le dire comme Birdwhistell, de l ordre de la "communication int grative : on contribue la stabilit du syst me ducatif. Si je peux me permettre de contribuer mon tour ce processus de transmission interg n rationnelle, je voudrais raconter ici la g n ration "suivante comment a merg mon premier ouvrage, La nouvelle communication, paru en 1981. C est la fois une histoire individuelle et une histoire collective, l histoire d un tudiant belge parti aux tats-Unis faire son Master et l histoire d un pays, la France, qui s autorise nouveau, au d but des ann es 1980, penser que les sciences humaines am ricaines peuvent tre int ressantes.
Il n y a pas aujourd hui dans la francophonie un manuel d introduction aux sciences de la communication qui n voque l " cole de Palo Alto , laquelle sont associ s les noms de Gregory Bateson et de Paul Watzlawick ou les concepts de "double contrainte et d "injonction paradoxale . Cette cole de pens e a contribu renouveler la pens e sur la communication en France, en autorisant les chercheurs travailler sur d autres objets que les m dias, avec d autres m thodes que les analyses de contenu et d autres postures que l approche critique (pour le dire trop vite). Il se fait que La nouvelle communication a jou un r le dans cet aggiornamento au sein des sciences de la communication francophones. Ce n est que trente-cinq ans plus tard que je m en rends pleinement compte. Retracer les ant c dents du livre, en suivre la carri re, en tudier les diff rentes r ceptions, c est une fa on de contribuer la mise jour des logiques d assimilation et d accommodation culturelles l uvre dans les processus de circulation internationale des id es en sciences sociales. Une fa on bien imparfaite, videmment, puisqu elle est fond e sur ma seule exp rience, avec ses m canismes de m moire s lective et d autocensure, notamment dans l expression publique des donn es biographiques. Il appartiendra ventuellement un historien des sciences de reprendre la question z ro, sur la base d un corpus beaucoup plus complet, fond la fois sur des entretiens et des documents.
DU R CIT ANECDOTIQUE LA TENTATIVE D OBJECTIVATION
Pour des raisons qui sont encore obscures aujourd hui, je me mets en t te et je persuade mes parents, aux alentours de 1970, que je ferais mieux de ne pas aller tout de suite l universit apr s le lyc e, mais de partir un an aux tats-Unis, dans une famille et une cole secondaire, ainsi que le proposent divers organismes d changes. Mes parents n appartiennent pas du tout ces milieux intellectuels, artistiques ou grands bourgeois, o il est normal de poursuivre ses tudes l tranger. Nous habitons Verviers, une petite ville francophone belge de 40 000 habitants, non loin des fronti res allemande et hollandaise. Mon p re est coiffeur pour hommes, avec un seul apprenti; ma m re est toujours rest e au foyer. Toute leur vie est tendue vers la r ussite scolaire de leurs deux fils, qui sont s v rement encadr s en ce sens. Un an aux tats-Unis repr sente un engagement financier tr s lourd pour eux, mais ils doivent pressentir qu il s agit d un investissement long terme.
C est ainsi que je me retrouve en ao t 1971 Lansdale, Pennsylvanie, dans la famille Humphrey, et senior la North Penn High School. J y acquiers peu peu de l autonomie, une ma trise de la langue anglaise et une certaine fascination pour la culture am ricaine. Je me dis d j que je reviendrai aux tats-Unis apr s mes tudes universitaires Li ge. Cette premi re ann e am ricaine, l ge de 18-19 ans, est donc cruciale dans l acquisition d une disposition positive l gard des tats-Unis. Alors que de tr s nombreux jeunes Europ ens de mon ge, sans tre jamais all s aux tats-Unis, d veloppent une aversion profonde pour cette soci t et ses dirigeants, sur la base de ce que les m dias leur donnent voir et lire (guerre du Vietnam, assassinats de leaders politiques, meutes raciales, etc.), je reste sur l image d une vie insouciante, h doniste, lib ratrice.
Au cours de mes tudes l Universit de Li ge, en philosophie, puis en "arts de diffusion , je rep re les bourses et les universit s am ricaines possibles, je prends des contacts, je m organise pour repartir. Initialement, je me voyais dans un d partement de journalisme, mais je d vie peu peu vers la communication, motiv par des conseils que je re ois et par des lectures de sciences sociales qui me captivent. Je d couvre par exemple La mise en sc ne de la vie quotidienne d Erving Goffman l occasion d entretiens avec des diteurs belges francophones que je m ne dans le cadre de mon m moire de fin d tudes. Tel diteur press , qui n a pas de montre au bras. Tels rutilants bureaux, mais des toilettes inf mes. De plus, mon mentor li geois, Jacques Dubois, m incite suivre le s minaire de Pierre Bourdieu Paris. Un autre univers intellectuel s ouvre, tout aussi fascinant. la fin du dernier s minaire, j ose aller vers Bourdieu pour lui dire que j entrerai bient t l Annenberg School of Communications de l Universit de Pennsylvanie. Il est enthousiaste l id e que je pourrais y travailler sous la direction d Erving G

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