SOURCES DU PACIFIQUE INSULAIRE , livre ebook

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Publié par

Date de parution

01 janvier 2003

Nombre de lectures

0

EAN13

9782845864771

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

9 Mo

KARTHALA
Charles Illouz et Thérèse Tréfeu
POLLENS
SOURCES DU PACIFIQUE INSULAIRE Lieux de recherche et d’information scientifique
SOURCES DUPACIFIQUE INSULAIRE
POLLENS
“ Un document d’histoire, ce pollen millénaire. L’histoire fait son miel avec lui. L’histoire qui s’édifie sans exclusion, avec tout ce que l’ingéniosité des hommes peut inventer et combiner pour suppléer au silence des textes, aux ravages de l’oubli… ” Lucien Febvre
Pollensest une collection qui accorde une place particulière aux documents et aux lieux d’information qui les conservent et les valorisent. Elle accueille des guides pra-tiques, concrets, avec adresses, fiches techniques, bibliographies mais aussi toutes œuvres et entreprises mettant en valeur des fonds et des sources documentaires permettant l’information et la recherche. Dirigée par Mona Huerta, spécialiste du monde ibérique et latino-américain, cette collection est ouverte à l’ensemble des cultures du monde.
Couverture : Bénédicte Nemo Maquette : Roger Tréfeu Cartes : Université de La Rochelle Crédit photographique : Muséum d’Histoire naturelle de La Rochelle Editions Karthala, 2003 ISBN : 2-84586-421-3 Karthala sur Internet : http://www.karthala.com
Charles Thérèse
Illouz Tréfeu
SOURCES DU PACIFIQUE INSULAIRE LIEUX DE RECHERCHE ET DINFORMATION SCIENTIFIQUE
Editions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
REMERCIEMENTS
Ce livre est le résultat d’un travail d’équipe. Nous souhaitons remercier vivement : • le professeur Joël Bonnemaison (1940-1997), ethno-géographe à l’ORSTOM, professeur de géographie culturelle à l’Université Paris IV-Sorbonne, directeur du Centre de recherche Pacifica • le professeur Christian Huetz de Lemps, géographe, professeur à l’Université Paris IV -Sorbonne, directeur du Centre de recherche Pacifica • les documentalistes : Brigitte Grébaut, Zakieh Khawam,Véronique Pierre. • le Muséum d’histoire naturelle de La Rochelle qui a mis à notre disposition la riche iconographie de ses collections océaniennes.
Notre reconnaissance s’adresse également à Mona Huerta et à Roger Tréfeu. • Mona Huerta, ingénieur de recherche au CNRS, a bien voulu accueillir cet ouvrage dans la nouvelle collection « Pollens » qu’elle dirige chez Karthala. Ses conseils et suggestions ont contribué à sa réalisation. • Roger Tréfeu, journaliste, nous a accompagnés dans la dernière phase de ce travail. Son aide intellectuelle et technique, ses encouragements nous ont été très précieux.
Cet ouvrage a été financé par le legs de Renée Heyum au CEDID, le Centre de documentation et d’information scientifique pour le développement de l’IRD.
HOMMAGE ÀRENÉEHEYUM
Masque tatuana, Nouvelle-Irlande Collecte d’Alfred Bühler Muséum d’Histoire naturelle de La Rochelle
R ENÉEHÉYUM, LA COLLECTIONNEUSE DUPACIFIQUE
T out commence par une énigme : en mars 1997, le Cedid (1) recevait un legs. Mais de qui venait-il ? Pourquoi notre centre de documentation avait-il été choisi ? La donatrice avait pour nom Renée Heyum et elle venait de décéder à Honolulu, sur l’île d’Hawaii. Mais encore ? Sur les traces de Renée Heyum, page à page, nous avons ouvert un livre d’his-toire, d’aventures et de passion. Elle était née en 1916, en Allemagne. Un pays qu’elle allait devoir quitter dès 1933, victime des premières persécutions du régime hitlérien : sa famille était juive. Ayant trouvé refuge en France, elle allait y rester de très nombreuses années comme bibliothécaire du Musée de l’Homme, place du Trocadéro à Paris avant de s’exiler à nouveau, volontairement cette fois-ci, à Hawaii. Là, elle allait pro-gressivement constituer une splendide « Collection Pacifique » que l’on peut toujours consulter et admirer à la bibliothèque Hamilton de l’université d’Ha-waii à Manoa-Honolulu. Femme de passion, elle consacrait tout son temps à sa précieuse collection. Et, pendant ses vacances, elle prenait son bâton de pèlerin pour parcourir, une à une, toutes les îles du Pacifique, à la recherche de documents contemporains ou anciens (documents administratifs ou religieux, manuscrits, rapports, livres publiés par de petits éditeurs locaux, enregistrements…). Elle devint alors une spécialiste à la culture immense et aux compétences professionnelles recon-nues par tous ; de 1969 à 1987, elle occupa le poste de curator (conservateur) de la « Collection Pacifique » qu’elle avait rassemblée. Renée Heyum a été honorée, en France, par la remise de la médaille du Méri-te pour son œuvre de promotion de la culture française dans le Pacifique Sud. Sur son site web, l’université d’Hawaii à Manoa-Honolulu rappelle encore aujourd’hui l’importance de son œuvre.
AVANT-PROPOS
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Pour le Cedid, il s’agissait d’un héritage émouvant. Comment utiliser au mieux, de la manière la plus efficace mais aussi la plus rigoureuse, ce qui devait représenter ses modestes économies ? Comment rendre hommage à Renée Heyum, cette femme hors du commun ? Nous avons choisi d’élaborer un projet documentaire en deux volets : - mise en place, au sein du Cedid, d’un fonds documentaire spécialisé sur le Pacifique Sud ; - réalisation d’un guide des sources d’information et des centres de recherche sur le Pacifique, ici et là-bas.
- Le Fonds Renée Heyum Disposant à cette époque de trois centres dans le Pacifique Sud – en Nouvel-le-Calédonie, en Polynésie et au Vanuatu – l’Orstom (2) possédait une connais-sance approfondie du Pacifique insulaire et avait déjà produit de nombreux ouvrages sur cette région. Le Cedid prit la décision de regrouper et de mettre en valeur la production scientifique des chercheurs de l’Orstom, mais aussi de développer ce fonds documentaire par l’acquisition d’ouvrages et de documents traitant des sciences sociales. Toute cette production ferait l’objet d’un traitement docu-mentaire et analytique ainsi que d’un enregistrement dans la banque de don-nées bibliographiques informatisée du Cedid, afin qu’elle soit aisément acces-sible, en particulier pour les chercheurs et les étudiants. Bien entendu, cette collection spécialisée sur le Pacifique Sud serait nommée « Fonds Renée Heyum »…
- Un guide des sources Par expérience professionnelle, nous savions combien étaient rares, en Fran-ce, les documents concernant le Pacifique insulaire et combien il était diffici-le d’y accéder. Il nous a dès lors semblé utile de réaliser un outil permettant à toutes les personnes s’intéressant aux peuples du Pacifique insulaire de mieux comprendre cette aire culturelle tout en facilitant la mise en relation des différents acteurs.
De l’ORSTOM à l’Espace Nouveaux Mondes L’Orstom disposait de l’un des meilleurs spécialistes du Pacifique : Joël Bon-nemaison. Ethno-géographe, il était directeur de Pacifica (équipe mixte de recherche dépendant de l’université Paris IV-Sorbonne et du Centre national de la recherche scientifique/CNRS) et professeur de géographie culturelle dans cette université. Joël Bonnemaison acceptait spontanément de « parrainer » notre projet. Avec lui il fut également décidé de prendre en charge le financement de deux mémoires de maîtrise publiés dans la collection Graphigéo : celui de Maud Lasseur, « Francophonie au Vanuatu : géographie d’un choc culturel » et celui de Patricia Siméoni, « Le regroupement de la côte Est de Pentecôte : terri-toires et mobilité au Vanuatu ».
AVANT-PROPOS
La disparition brutale de Joël Bonnemaison allait affecter notre travail. Son suc-cesseur à la tête de l’équipe Pacifica, le professeur Christian Huetz de Lemps, accepta de nous apporter son aide et de nous faire bénéficier de ses compé-tences. Qu’il en soit ici remercié. Mais un autre événement vint compromettre l’ensemble du projet : des menaces de fermeture pesant sur le centre de documentation du Cedid. De fait, bien que celui-ci soit devenu une référence sur le plan international et bien qu’il ait disposé du ferme appui d’un grand nombre de personnalités et de chercheurs, le Cedid fut fermé en juillet 2002. Heureusement, mandaté par « l’Espace Nouveaux Mondes » de l’université de La Rochelle, l’anthropologue Charles Illouz, spécialiste du Pacifique insu-laire, organisa la sauvegarde des fonds documentaires du Cedid, désormais déposés à la bibliothèque universitaire de cette ville, et permit le redémarra-ge du projet « Sources du Pacifique ».
Méthodologie et objectifs documentaires La réalisation de ce guide de sources s’est appuyée sur une enquête conduite en 1998. Celle-ci concernait deux types de structures localisées en France et dans le Pacifique insulaire : d’une part, les institutions (instituts de recherche scientifique, universités, établissements à visée culturelle ou de développe-ment, organismes internationaux ou régionaux) ; d’autre part, les structures d’information scientifique (bibliothèques, centres de documentation, centres d’archives, musées) possédant des collections ou des fonds documentaires, mêmes partiels, se rapportant à cette région. Le volume des réponses nous permit de mesurer l’impact positif de ce projet, en particulier dans le Paci-fique Sud. Ce travail lié à l’enquête et l’enregistrement informatique des don-nées fut réalisé au Cedid avec la précieuse collaboration de Zakieh Khawam. L’histoire tumultueuse de ce projet nous avait contraint à suspendre cet inven-taire. C’est pourquoi de nombreuses mises à jour ont récemment été effec-tuées, avant publication. Le classement, que nous avons choisi dans cette édi-tion, répartit les notices par zones géographiques, en France et dans le Paci-fique insulaire (Mélanésie, Micronésie, Polynésie, Australie). Il nous a semblé nécessaire, par ailleurs, d’insérer des informations complémentaires sur quelques institutions ou instruments de recherche importants, issus d’autres régions du monde. Malgré les limites inévitables de cet ouvrage, nous espérons que ce travail de synthèse apportera une aide précieuse à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, souhaitent en savoir plus sur ces îles des antipodes. Thérèse TRÉFEU Responsable du Cedid (1990-2001)
(1) Cedid : Centre d’information et de documentation scientifique pour le développement de l’IRD (Institut de recherche pour le développement, ex-Orstom). (2) Connu jusqu’en 1998 sous le nom de l’Orstom, l’Institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération s’appelle désormais IRD.
AVANT-PROPOS
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