Le tourisme à la Martinique Sous la plage… les conflits , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2004

Nombre de lectures

0

EAN13

9782845864450

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Le tourisme à la Martinique
Sous la plage… les conflits
^ Pascal PERRI
Préface de Jacques Maillot
LE TOURISME À LA MARTINIQUE
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com
Couverture : Photo Claude Breteau, inLa Martinique, richesses de France, n°88, J. Delmas et Cie, 1972.
©Éditions KARTHALA, 2004 ISBN : 2-84586-445-0
Pascal Perri
Le tourisme à la Martinique
Sous la plage... les conflits
Préface de Jacques Maillot
Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
DU MÊME AUTEUR
Comores. Les nouveaux mercenaires, éd. L’Harmattan, 1995. Sauver Air France, éd. L’Harmattan, 1996.
À ma femme Valérie À mes fils
PRÉFACE
L’entreprise«Nouvelles Frontières » que j’ai créée n’a pas toujours été ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Je me rappelle les petits matins devant l’École militaire à Paris quand j’accueillais personnellement nos pre-miers clients vers les Antilles. Que de chemin parcouru en plus de 35 ans et pour le plus grand bénéce des Antillais et des voyageurs. Je me rappelle les trajets en autocar jusqu’à Bruxelles ou à Bâle-Mulhouse. C’était l’époque du monopole de fer. Air France et ses obligés de l’administration des transports veillaient à maintenir une chape de plomb sur le ciel français. Mais en écono-mie, le marchénit toujours par l’emporter. Nos premiers vols vers les Antilles ont été un succès. Avec mes équipes, j’ai mené le combat sans relâche pour démocratiser le transport aérien et offrir de nou-velles opportunités de transport aux français de l’outre-mer. Un peu plus tard, Nouvelles Frontières a ouvert ses premiers Paladiens (hôtels club) en Martinique et en Guadeloupe. Nous avons créé des centaines d’emplois et apporté des richesses dans des régions qui commen-çaient leur mutation vers une économie de services. J’ai reçu de nombreux soutiens. Mais le plus souvent, il ne s’agissait que de discours et de déclarations d’intention. En métropole ou aux Antilles, le ministère de la parole a toujours le dessus sur celui de l’action. Comme je l’ai expliqué à Pascal Perri dans cet ouvrage, je me suis parfois battu seul pour conduire le développement de Nouvelles Frontières. Seul et souvent à contre-courant. Le principal argument développé par les«profession-
6LE TOURISME À LA MARTINIQUE nels du tourisme », par les responsables administratifs et les élus pour expliquer la crise du secteur était celui des capacités aériennes. À les entendre, il manquait toujours des sièges d’avion. Cet argument est vide de sens. Pour s’en convaincre il suft d’appeler les compa-gnies aériennes. Il y a presque toujours des places dis-ponibles pour partir ou revenir des Antilles, à l’excep-tion des pointes des vacances scolaires. Dans leur majorité les élus des DOM ne s’intéressent pas au tourisme. Le travail d’enquête et de recherche conduit par l’auteur montre pourtant que l’industrie touristique est aujourd’hui le seul secteur capable d’of-frir du développement et des emplois aux départements français d’Amérique. Encore faut-il savoir conduire ce développement. Je ne suis pas sûr que la politique de scalisation menée par le gouvernement actuel et par les précédents réglera la crise du tourisme aux Antilles. À chaque fois que l’État veut se substituer aux opéra-teurs économiques, il est sanctionné par le marché. À la Martinique comme ailleurs l’État a voulu réglementer. C’est une maladie française et jacobine que de vouloir faire des lois à chaque fois qu’on rencontre des dif-cultés. Je crois pour ma part qu’il faut faire conance aux individus et développer l’esprit d’entreprise. La Martinique n’a pas besoin de nouvelles lois. Elle a besoin de chefs d’entreprise. Ce qui manque dans nos Antilles françaises, c’est avant tout une vraie culture du client car, sans lui, il n’y a pas de marché. Je le dis autant pour les salariés des hôtels qui doivent apprendre à respecter le client que pour les dirigeants des entreprises de tourisme qui attendent toujours tout de l’État. Le travail publié aujourd’hui par Pascal Perri fait incontestablement novation. En utilisant les outils de la géopolitique, l’auteur met à jour les mécanismes du conit et offre une lecture globale de la crise.
PRÉFACE7 De l’Histoire de la colonisation qui pèse toujours sur la société martiniquaise aux politiques d’assimilation et de départementalisation, puis au tournant des années 1970 dont j’ai été un des acteurs, cette enquête fournit des instruments d’analyse pour expliquer quels sont les enjeux de pouvoir et d’argent qui alimentent les conits.
À tous ceux qui s’intéressent aux sociétés antillaises, au développement de l’économie touristique et aux questions de développement durable, je recommande la lecture de cet ouvrage qui permet de voir la Martinique d’un œil nouveau.
Jacques MAILLOT Fondateur de Nouvelles Frontières Président de Feu vert pour le développement
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