Juridicités Témoignages réunis à l’occasion du quarantième anniversaire du Laboratoire d’anthropologie juridique de Paris , livre ebook

178

pages

Français

Ebooks

2006

Écrit par
Laboratoire d’anthropologie juridique de Paris

Publié par
Karthala éditions

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Ebook

2006

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Publié par

Karthala éditions

Date de parution

01 janvier 2006

Nombre de lectures

EAN13

9782845867506

Langue

Français

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01 janvier 2006

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EAN13

9782845867506

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Français

Cahiers d’Anthropologie du droit HORS SÉRIE

Juridicités

Témoignages réunis à l’occasion du quarantième anniversaire du Laboratoire d’anthropologie juridique de Paris

Laboratoire d’anthropologie juridique de Paris

KARTHALA

CAHIERS D’ANTHROPOLOGIE DU DROIT

HORS SÉRIE

CAHIERS D’ANTHROPOLOGIE DU DROIT

Directeur de la publication: Étienne LEROY Responsable de la rédaction: Geneviève CHRÉTIEN-VERNICOS Comité de lecture AKUAVIAdonon, DIOPMoustapha, LEROYJacqueline, PLANÇON Caroline, CAMPINCHI-VERSINIPauline.

Les cahiers d’anthropologie du droitsont publiés annuellement par le Laboratoire d’anthropologie Juridique de Paris (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) dirigé par le professeur Étienne LEROY, avec le soutien de l’unité mixte de recherche Paris1-CNRS « Mutations africaines dans la longue durée ».

Laboratoire d’Anthropologie Juridique de Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 9 rue Malher, F-75181 Paris Cedex 04

Tél/fax. 33 (0)1 44 78 33 80 Courriel : lajp@univ-paris1.fr

Les opinions émises n’engagent que leurs auteurs.Les cahiersne sont pas responsables des manuscrits qui lui ont été confiés.

Laboratoire d’Anthropologie Juridique de Paris

Juridicités

Approches du droit au Laboratoire d’Anthropologie Juridique de Paris

Témoignages réunis à l’occasion de son quarantième anniversaire, le 16 octobre 2004, par

ÉtienneLEROY, directeur du LAJP

Éditions KARTHALA 22-24, Boulevard Arago 75013 Paris

KARTHALAsur internet : http://www.karthala.com

SOMMAIRE

INTRODUCTION LEROYÉtienne Un anniversaire pas comme les autres…………………………......……9

Ouvertures

ALLIOTMichel La plus jolie dame de Dakar....................................................................15

SNYDERFrancis G. Hybrid Legal Anthropology: A Personal Example……………………..25

VONTROTHATrutz Un dialogue franco-allemand..................................................................29

BOILLEYPierre Quarante ans ! Une belle longévité pour une équipe de recherche…………………………………....................................................33

L’intermédiation culturelle

de MAXIMYMartine L’intermédiation culturelle au Tribunal pour enfants de Paris : présentation….........…………..................................................................37

LOTETEKABotiméla L’expérience d’intermédiation au tribunal pour enfants de Paris, : l’histoire de Mamadou............................................................................45

TESSIERStéphane Pourquoi un médecin en intermédiation culturelle au Tribunal pour enfants de Paris…..................................................................................51

État de Droit, droits de l'homme et gouvernance

EBERHARDChristoph Trois problématiques pour une dynamique d’anthropologie du Droit…………………................................................................................59 ADONONAkuavi et PLANÇONCaroline La diversité des approches de la Gouvernance, détour par le Canada et le Mexique…............................................................................................71

Les Anthropologues du droit et les politiques foncières ou de décentralisation

ROCHEGUDEAlain Le foncier, une préoccupation constante, un champ d’expertise reconnue...................................................................................................83 LEROYÉtienne La généralisation de la propriété privée de la terre, une fausse bonne solution pour l’Afrique noire……………………………………...........93 BARRIÈREOlivier Juriste de l’environnement en Afrique, au service d’un nouveau droit……………....................................................................................105

Le droit des affaires en Afrique à travers le traité de l’OHADA

BENKEMOUNLaurent Plaidoyer tempéré pour l'OHADA, onze ans après le traité de Port-Louis..................……………...................................................................118 TOHON, Constantin Le traité de l’OHADA : l’anthropologue du droit et le monde des affaires en Afrique et en France………………………………………………..129 DIMAEHONGOPaul L’intégration juridique du droit des affaires en Afrique : les pièges d’un droit uniforme et hégémonique dans le droit de l’OHADA……………………………………………………….................137

Synthèse et conclusions

LEROYÉtienne Le Laboratoire d’Anthropologie Juridique de Paris : hier, aujourd’hui, demain…………....................................................................................147

In memoriam

JOHN-NAMBOJoseph Pierre-Louis Agondjo-Okawe................................................................165

Les auteurs……………………………………………………………171

Le Roy Étienne,Cahiers d’anthropologie du droit, H.S.,pp. 9-12

Introduction Un anniversaire pas comme les autres

Avoir quarante ans correspond, dans la vie de chacun d’entre nous, à une période de maturité et de plénitude. Pour une institution, c’est déjà un âge respectable. Quand elle s’inscrit dans l’Université française, une telle commémoration devient exceptionnelle, tant les réformes se succèdent et, avec elles, la redistribution des fonctions et des missions. Enfin, quand il s’agit d’une démarche aussi extravagante (au sens étymologique, se situant hors des sentiers parcourus) que l’anthropologie du droit, cette permanence dans le temps tient de l’exploit.

Plusieurs raisons peuvent expliquer cette longévité. Elles tiennent essentiellement aux femmes et aux hommes qui se sont successivement investis dans cette démarche et au premier titre, à son fondateur, le recteur Michel Alliot sous l’autorité duquel cette journée était placée. Cette place reconnue à chacun des participants de notre approche collective s’inscrit bien dans un des paradigmesrecteursde nos pratiques selon lequel le droit est moins ce qu’en disent les textes que ce qu’en font ses acteurs. Mais c’est surtout la reconnaissance de la contribution personnelle, exigeante, le plus souvent placée sous le signe de la disponibilité et de l’amitié, qui a permis à cette aventure de perdurer. L’absence de moyens est chronique pour la recherche française. L’actualité récente en a témoigné. Ce qui est cependant encore plus difficile à gérer c’est l’impossibilité de recruter ou d’assurer une carrière décente à la centaine de docteurs que nous avons formés en droit, en anthropologie ou en sociologie, voire en science politique. L’anthropologie du droit souffre en effet du syndrome de la chauve-souris : elle estni oiseaupour les unsni sourispour les autres. Autrement dit, pour les anthropologues, nous sommes victimes du juridisme, maladie infantile de l’ethnocentrisme. Pour les juristes, notre lecture nécessairement pluraliste du droit nous situe sur une autre planète. Leur

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