Bricoler pour survivre Perceptions de la pauvreté dans l’agglomération urbaine de Dakar , livre ebook

icon

268

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2007

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

268

pages

icon

Français

icon

Ebook

2007

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Publié par

Date de parution

01 janvier 2007

Nombre de lectures

0

EAN13

9782845869356

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Abdou Salam Fall
Bricoler pour survivre
Perceptions de la pauvreté dans l’agglomération urbaine de Dakar
KARTHALA
BRICOLER POUR SURVIVRE
KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture : Tableau d’Othéo, dans Les peintres de l’estuaire, N. Bissek, Karthala, 1999.
© Éditions KARTHALA, 2007 ISBN : 978-2-84586-935-6
Abdou Salam Fall
Bricoler pour survivre
Perceptions de la pauvreté dans l’agglomération urbaine de Dakar
Préface de Abram de Swaan
Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
REMERCIEMENTS
Le travail ainsi présenté n’a été été possible que parce que Abram De Swaan, à Amsterdam, Abdoulaye-Bara Diop à Dakar, et Adriana Piga à Rome n’ont cessé de me transmettre des messages concordants : « tu nous dois une synthèse de tes recherches sur la pauvreté urbaine ». Joignant l’acte à la parole, ils m’ont proposé des opportunités et échangé régulièrement avec moi sur mes différents centres d’intérêt en matière de recherche urbaine. J’ai tardé à me présenter au rendez-vous en raison du caractère empirique de mes matériaux de recherche qui nécessitaient un effort considérable d’agencement et d’analyse en particulier. En effet, l’approche choisie, celle des sentiments des acteurs, j’allais dire de leurs perceptions et vécu au quotidien, convoque des faits désagrégés à l’infini. Il a fallu prendre le temps de les mettre en lien. Je suis sûr que cette pre-mière présentation est en deçà des attentes. Mais il fallait livrer un premier ouvrage et se projetter dans le futur pour de meilleures analyses sur la pau-vreté et ses évolutions critiques. Ce que j’ai proposé ici a nécessité une présence prolongée dans les quartiers de Dakar, Pikine et Guédiawaye. Toute ma gratitude est adressée aux personnes ayant accepté de se soumettre au travail combien fasti-dieux et exigeant d’observation et d’entretien à bâtons rompus. Les dispo-sitions prises pour protéger leur identification m’ont amené à préserver leur anonymat en me contentant d’initiales de noms souvent substitués. En parlant de leur vie, je vise esentiellement à en améliorer les condi-tions. L’enjeu est considérable car les méthodes scientifiques deviennent de plus en plus sophistiquées et de moins en moins portées à refléter les facteurs liés au sens que les acteurs sociaux donnent à leur vie. À l’opposé, les investigations qualitatives se réalisent dans le temps long et mobilisent généralement plusieurs collaborateurs lors des enquêtes de terrain. Celle-ci n’y échappe pas. Mes collaborateurs ont été mes complicites de toujours : Abdou Ndao, Tidiane Ndoye, Fatoumata Hane, Thérèze Mayé Diouf, Ndèye Téning Niang, Boubakar Kamara, Fatou Binetou Dial, Babacar Mboup, Amadou Lamine Ndiaye, Ousmane
6
Guèye, Djily Lô, El hadji Malick Bâ, Masse Sy. Chacun s’est impliqué, lors des enquêtes de terrain, avec rigueur et une volonté d’être le plus proche de mes consignes. Je nourris l’espoir qu’ils se reconnaissent dans ce que ce texte aurait d’appréciable. Myriam Dieng (GADEC), Ndèye Coumba Siby (RIPESS), Mame Penda Dia (IFAN) m’ont appuyé dans la saisie des récits de vie. J’ai bénéficié de la confiance de responsables au sein de plusieurs ins-titutions. Je suis redevable, en effet, à nombre d’entre eux en m’excusant auprès de ceux qui ne sont pas cités faute d’espace. Je veux nommer Ibrahima Bâ (Programme élargi de lutte contre la pauvreté), Aboubacry Lom (Directeur du Plan), Thierno Niane (Responsable de la cellule de lutte contre la pauvreté au ministère de l’économie et des finances), Sogui Diarisso (Directeur de la Prévision et de la Statistique), Ibrahima Dia, Assane Niang, Mayacine Camara (experts de la cellule de suivi du DSRP), Babacar Fall (DPS) qui m’ont confié les études qualitatives dans les dix régions d’alors du Sénégal à l’occasion de la conception du Document de stratégie de réduction de la pauvreté au Sénégal. La fondation HIVOS et NOVIB, ONG hollandaises, ont financé mes séjours à Amsterdam ainsi qu’une partie des enquêtes de terrain. Les res-ponsables de l’UNICEF, Ian Hopwood, Dr Costa et Paul Ufford, m’ont appuyé dans le cadre des recherches en santé urbaine. Durant les accueils au sein de différentes universités, j’ai eu l’opportu-nité de travailler, entre autres, à l’exploitation des données et de mener des recherches documentaires ainsi que la rédaction de l’un ou l’autre des chapitres. Je veux citer parmi les institutions ayant parainné mes recherches : – l’Amsterdam School for Social Science Research (ASSR), Université d’Amsterdam, – l’Institut de Recherche pour le Développpement (IRD) ainsi que l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (SHADYC/EHESS) à Marseille, – la Chaire de recherche en développement des collectivités (CRDC) de l’Université du Québec en Outaouais. Par ailleurs, Anne Marchand (journaliste), Abram De Swaan (socio-logue), Aram Fal (linguiste), Serigne Mansour Tall (géographe), Abdoulaye-Bara Diop (sociologue), Mariétou Dia (spécialiste en genre et développement) ont apporté des corrections qui facilitent la lecture de ce travail. Leur capacité persuasive a constitué, à elle seule, un facteur de persévérence dans la rédaction de ce travail. Hervé de Tricornot (IRD à Paris), Marianne Bernard et José Komen de l’Université d’Amsterdam ont facilité mon travail durant de nombreuses années. Des amis et collègues : Gerti Hesseling, Peter Gesheire, Louis Favreau, Thiendou Niang, Cheikh Guèye, Philippe Antoine, Momar-
7
Coumba Diop, Abdoulaye Kane, Carola Lenz, Safiétou Touré Fall, Babacar Baker Fall, Laurent Vidal, Omar Saïp Sy ont souvent joint leurs voix à celles de mes maîtres pour m’encourager. Anne Marchand, en France, Laurence Skora, à Gatineau, Ferdinand Jong, à Amsterdam, Richard et Florence Lalou (Marseille) m’ont ouvert la porte de leur domicile ; Jean-Pierre Olivier de Sardan, Marc-Eric Gruenais, Giorgio Blundo, Louis Favreau et Lucie Fréchette m’ont instal-lé dans leur bureau et mis à ma disposition leur bibliothèque et les moyens de recherche. Last but not least, mon épouse, Ndèye Mayé Guèye, ainsi que mes filles Safie, Nata et Oulèye, ont souffert de ma lenteur inhabituelle au tra-vail et de mes séjours prolongés hors du Sénégal. Ayant été les premières à m’offrir leur écoute et à partager mes impressions à la fin des longues journées passées dans les quartiers de Dakar, je tiens à saluer leur atten-tion renouvellée à mon endroit ainsi que leur patience. Mes défunts parents seraient sans aucun doute fiers de me voir battre le fer avec la pauvreté, non pour l’atténuer seulement, mais carrément tenter de produi-re des connaissances favorables à la perspective d’une société radicale-ment redistributive et fortement égalitaire.
Voir Alternate Text
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents
Alternate Text