Au cœur du bidonville de Mathare Valley La politique du ventre vide à Nairobi , livre ebook

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Publié par

Date de parution

01 janvier 2014

Nombre de lectures

0

EAN13

9782811111274

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Deyssi Rodriguez-Torres
Au cœur du bidonville de Màthàre Vàlley
Là politique du ventre videàNàirobi
IFRA - KARTHALA
Au cœur du bidonville de Mathare Valley La politique du ventre vide à Nairobi, Kenya
KARTHALA sur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture : Vue sur Mathare, Juin 2012. © Tony Karumba/AFP
© IFRA et KARTHALA, 2014 ISBN : 978-2-8111-1127-4
DEYSSIRODRIGUEZ-TORRES
Au cœur du bidonville de Mathare Valley
La politique du ventre vide à Nairobi, Kenya
IFRA P.O. Box 58480 00200 Nairobi
Karthala 22-24 bd Arago 75013 PARIS
L’Institut Français de Recherche en Afrique (IFRA) de Nairobi, au Kenya, est un organisme de recherche et de coopération en sciences humaines et sociales dépendant du Ministère des Affaires étrangères. Sa mission est de soutenir et de promouvoir les travaux universitaires et scientifiques sur les pays de l’Afrique de l’Est.
Cet institut, créé en 1980 et initialement dénommé Centre de Recherche, d’Echanges et de Documentation Universitaire (CREDU), est devenu l’IFRA en 1992. Implanté à Nairobi, il forme avec l’IFRA d’Ibadan au Nigeria, créé en 1990, et l’Institut Français d’Afrique du Sud (IFAS) à Johannesburg, créé en 1995, une unité de recherche du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).
L’IFRA participe à la définition et à la direction de programmes de recherches en sciences humaines et sociales, en partenariat avec des universités et des centres de recherche au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Burundi et au Rwanda. Sur ces programmes, l’Institut accorde des bourses et des subventions de recherche, mais soutient également des chercheurs individuels qui travaillent sur son aire géographique de compétence. Basé au British Institute in Eastern Africa (BIEA), l’IFRA gère une bibliothèque spécialisée et publie les résultats de ses recherches dans sa propre revue,Les Cahiers d’Afrique de l’Est, sa publication numérique,Mambo !, ou en s’asso-ciant avec des éditeurs français et africains.
Pour toute information, s’adresser à :
IFRA-Nairobi Laikipia Road – Kileleshwa P.O. Box 58480-00200 Nairobi KENYA
Tél. : + 254 (0) 20 43 43 446 Fax : + 254 (0) 20 43 43 052 Mobile : + 254 (0) 708 237 268
Site Internet : http://www.ifra-nairobi.net/indexfr.html E-mail : info@ifra-nairobi.net
à mes parents
REMERCIEMENTS
Remercier est toujours chose délicate et particulièrement lorsqu’un grand nombre de personnes ont pris part, directement ou indirectement, à la genèse de cet ouvrage. Cependant, je me dois d’exprimer ma gratitude aux Kényans, en particulier aux habitants de Mathare Valley, à ces gens très dignes qui pendant ces presque vingt ans de missions sur le terrain m’ont toujours accueillie avec beaucoup de respect et de générosité.
Je remercie mes guides et interprètes, feu Njugna et feu Maina, Consolata, Nancy, Cynthia, Mama Wanja, Caren, Mariam, Muiruri, James, Patrick, Samuel, Irush, Kiki, Simon, JJ Jatha, Waruo, Wambû, Johny Cool, Benjamin et Tonny. Leur amitié, leur connaissance des langues et du terrain, les repas partagés dans les kiosques ou lesgargotes, leurs invitations aux mariages ou aux enterrements, aux meetings politiques ou aux discussions associatives, aux matchs de foot tenus dans les ruelles ou aux distributions de pain auprès des habitants de la rue… ont rendu cette recherche possible etparticipative. Sans oublier Calvin Kangara, un ami et collaborateur de confiance, fin connaisseur de Mathare, son lieu de naissance et de résidence. Depuis mes premières études sur le bidonville, il m’a accompagnée sur le terrain, m’apportant des informations, encadrant mes accompagnateurs, organisant mes rencontres et garantissant ma sécurité. Qu’il reçoive ici toute ma reconnaissance. Asante sana Calvin.
Ma gratitude va à feu Jean-François Médard, ainsi qu’à Jean-Philippe Peemans et Richard Sklar dont les enseignements et les avis éclairés ont contribué largement à la réalisation de cette étude.
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MATHARE VALLEY
Je remercie l’Institut Français de Recherche en Afrique, IFRA-Nairobi et sa Directrice honoraire, Madame Colette Le Cour Grandmaison, ainsi que le personnel de l’IFRA, feue Laetitia Wamwenubusa, Judie-Lynn, Osman, Ben et Tobias.
Enfin, mes remerciements vont à tous ceux et celles qui, d’une manière ou une autre, m’ont soutenue et aidée à l’élaboration de cet ouvrage. Étant trop nombreux, je ne peux pas tous les citer. Je tiens néanmoins à remercier tout particulièrement Nadia Wanes, Bernard Calas, Gilbert Lemaître et Marguerite Waterschoot.
The landlord scratches his paunchy stomach, and turns to Ben. Where were you on election day ?In bed.?You forgot, huh No, I overslept,?A whole day Most of it’Overslept, of all things!’ … ‘Sleeping, selling vegetables, working overtime ; every bastard has an excuse. You know, you people make it hard for yourselves. You want things done for you for nothing. Why do you thing I wanted to join the local government ? For money ? I have enough for myself. It was for people like you, to represent you, talk for you. So you can earn better salaries, so you can afford your rent.’ … Don’t,’ he stutters, don’t think I do not know all about you. As soon as I turn my back you talk. Talk about me. That old man is this, that old man is that. But all I am trying to do is live a simple average life, educate my children and make them happy. I try to be nice. All the other landlords are charging three-fifty per room. You people do not want to pay three hundred. What do you want ? I have the loans to pay back, and have you ever tried to repay a loan on three blocks of flats, one Mercedes car and a Morris Mini ?‘Ben shakes his head wishes he had. Well, you do not know anything, then,’ the landlord informs him. It is not easyof the door, waddles to his car and drives.’ He rolls out off together with his thugs, to inspect the other two blocks of flats on which to repay the loan. Then home, home to Muthaiga in the rich white suburbs. The plot begins to breathe again. They are safe again. Safe from official harassment until… until the next time.’
Meja Mwangi, 1976, 138-9,Going down River Road, East African Educational Publishers, Nairobi.
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