Tourisme durable et patrimoines Une dialectique développementale ? (Europe - Caraïbe - Amériques Afrique - Asie) , livre ebook

icon

494

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2011

Écrit par

Publié par

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris

Découvre YouScribe et accède à tout notre catalogue !

Je m'inscris
icon

494

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2011

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Publié par

Date de parution

01 janvier 2011

EAN13

9782811105686

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

20 Mo

Sous la direction de Jean-Marie Breton
Tourisme durable et patrimoines Une dialectique développementale ? (Europe - Caraïbe - Amériques Afrique - Asie)
KARTHALA - CREJETA
8
TOURISME DURABLE ET PATRIMOINES UNE DIALECTIQUE DÉVELOPPEMENTALE ?
(Europe – Caraïbe – Amériques – Afrique – Asie)
SÉRIEIles et pays d’Outre-Mer
La série Iles et pays d’Outre-Mer, dirigée par le professeur Jean-Marie Breton, se propose d’accueillir et de diffuser des textes, études et recher-ches sur les questions relatives à l’environnement, au tourisme et à l’éco-tourisme, à travers les problématiques et les expériences de toute nature et de toutes origines qu’elles suscitent, notamment dans les zones insulaires et les pays et territoires de la Caraïbe, de l’Océan Indien et du Pacifique, dans les espaces américain, africain, asiatique et océanien. Elle entend s’attacher à la présentation des politiques publiques comme des dispositifs juridiques et institutionnels, des interventions des autorités et des décideurs publics comme des acteurs privés et associatifs, des para-mètres sociaux et économiques comme des traditions et des valeurs collectives, dans une démarche de préservation et de valorisation des espaces naturels, des ressources de biodiversité, et des patrimoines histo-riques et culturels, au service d’un développement durable et viable.
Déjà parus : 1.L’écotourisme : un nouveau défi pour la Caraïbe ?(2001). 2.Eau et littoral. Préservation de la ressource dans les espaces insulaires (2002). 3.Tourisme, environnement et aires protégées(2004). 4.Développement viable et valorisation environnementale : enjeux, menaces et perspectives(2006). 5.Gestion et valorisation des ressources en eau, et développement local durable(2008). 6.Patrimoine culturel et tourisme alternatif(2009). 7.Patrimoine culturel, tourisme, environnement et développement durable (2010).
Couverture : Place du Capitole et GranTeatro (ex-Centro Gallego), La Havane, Cuba (Jean-Marie Breton).
©Éditions Karthala, 2011 ISBN :978-2-8111-0498-6
SOUS LA DIRECTION DE Jean-MarieBR ETON
Tourisme durable et patrimoines
Une dialectique développementale ?
(Europe – Caraïbe – Amériques – Afrique – Asie)
Préface de Michel Durousseau Introduction de Jean-Marie Breton
Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
CREJETA B.P. 270 97157 Pointe-à-Pitre Cedex
4
TOURISME DURABLE ET PATRIMOINES
LeCentre de Recherches et d’Études Juridiques sur l’Environnement, le Tourisme et l’Aménagement(CREJETA), créé en 1998, a le statut d’équipe d’accueil habilitée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Il est rattachéàla Faculté de Droit et d’Économie de l’Université des Antilles et de la Guyane,àPointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Le CREJETA se veut un lieu de rencontres et d’échanges avec d’autres centres de recherches français et étrangers, avec lesquels il développe des relations actives de partenariat : universités de Paris-I, Toulouse-I, Lyon-III, Bordeaux-IV, Nantes, Limoges, Tanger, Montréal, Québec, Sudbury, Bru-xelles, Haïti, La Havane, Costa Rica, Bogota, Sao Paulo, Guadalajara, Mianyang, Ho Chi Minh Ville, etc. ; ainsi qu’avec des organismes internatio-naux spécialisés, tels que l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), la Caribbean Tourism Organization (CTO), ou l’Ecotourism Society. Il est membre du Groupe de Recherche sur les Institutions et le Droit de l’Urba-nisme, de l’Aménagement et de l’Habitat (GRIDAUH/Paris-I). Le CREJETA, pôle d’excellence universitaireàcaractère régional, estàla fois un laboratoire de recherches scientifiques, un organisme d’expertises, un centre de documentation et d’information, le support de formations pédagogi-ques initiales et continues, de deuxième et troisième cycles, et le laboratoire de rattachement d’études doctorales pluridiciplinaires. Les problématiques qu’il entend développer et approfondir s’articulent autour des thè: le tourisme, l’écotou-mes principaux que sont respectivement risme, et l’environnement ; le commerce international et l’environnement ; l’environnement et la biodiversité terrestre et marine ; la bioéthique ; les ressources en eau ; le foncier, l’urbanisme et l’aménagement ; les pollutions et nuisances domestiques et industrielles. Ses membres, titulaires ou associés, sont les auteurs de nombreuses publications et ouvrages dans ces divers sec-teurs de recherches.
Pour toute information, s’adresserà:
CREJETA Faculté de droit et d’Économie B.P. 270 97257 POINTE-À-PITRE CEDEX (France / F.W.I.) Tél. : 33 (0)5 90 83 00 1433 (0)5 90 83 00 14Fax :
www.univ-ag.fr jean-marie.breton@univ-ag.fr crejeta@univ-ag.fr
Auteurs et contributeurs
AlexandraARELLANO, professeure en sciences de l’activité physique, Faculté des sciences de la santé, University of Ottawa (Canada). LaurentBOURDEAU, professeur titulaire, Département de management, Faculté des sciences de l’administration, Université Laval, Québec (Canada). Jean-MarieBRETON, professeur de droit public, UAG (Guadeloupe), Directeur du CREJETA, président de la section Caraïbes de la SFDE, Membre de la Commission de droit de l’environnement (CEL) de l’IUCN, membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer (Paris). Rogelio MartinezCARDENAS(Dr), professeur, départements des études organisationelles, Centro Universitario de los Altos, Universidad de Guadalajara (Mexique). Marie-HélèneCHEVRIER, étudiante-chercheur,École normale supérieure de Lyon, Master « Systèmes territoriaux, développement durable, aide àla décision», UMR EVS 5600. OlivierDEHOORNE, maître de conférences en géographie, UAG (Marti-nique), CEREGMIA, ancien directeur du Centre universitaire régional de Martinique). ManuelDESVERGNE, stagiaire au PNG, Master II droit public et science politique, spécialité forêt et développement durable, Université Mon-tesquieu-Bordeaux IV. MichelDUROUSSEAU, directeur du Conservatoire des espaces naturels d’Alsace, vice-président de la SFDE, enseignant associéàl’Université de Strasbourg, chercheur au CEIE EA3994. FethiELBEKRI, professeure agrégée, Université de la Manouba, ISCAE (Tunisie). NathalieFABRY, maître de conférences, HDR, Université Paris-Est Marne-la-Vallée, et RIREST, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne. Jean-MarieFURT, maître de conférences en droit privé, Université de Corse, UMR LISA 6240. ElizabethHALPENNY, Professeure adjointe, faculté de l’activité physique et de récréologie, University of Alberta (Canada). NathalieLAHAYE, Maître de conférences en sciences économiques, Univer-sité de Toulouse (UIT de Tarbes), ADES-CNRS, Bordeaux. PatrickLELOUARN, professeur de droit publicàl’Université de Rennes 2, membre de Droit et changement social (UMR CNRS Nantes), membre du LESSOR Rennes 2.
6
TOURISME DURABLE ET PATRIMOINES
ClaireMALWE, maître de conférences en droit public, Université de Rennes 1. PascaleMARCOTTE, professeure, département d’études en loisir, culture et tourisme, UQTR, Trois-Rivières (Québec, Canada). GéraldMIGEON, conservateur du patrimoine et conseilleràl’ethnologieà la DRAC-SRA (Guyane), chercheur de l’UMR 8096 « archéologie des Amériques», CNRS. ÉricMOTTET, professeur, département de géographie, UQAM (Québec). ChristelleMURAT, doctorante en géographie, CEREGMIA, UAG (Marti-nique). Jean-YvesPAILLE, expert-conseil en écotourisme (Laos). Thanh TrangNGUYEN, enseignante-chercheur, Faculté du tourisme, Uni-versité Van Lang (Vietnam). SébastienPREUIL, doctorant en géographie, laboratoire de l’HSTM, affilié àl’INALCO recherche. JoëlRABOTEUR, maître de conférences en sciences de gestion, UAG (Guadeloupe), CREDDI-LEAD. ZamiraRAKHMATOVA, doctorante, RIREST, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne. NicolasREY, professeur-chercheur, Université de Guadalajara (Mexique). YannROCHE, professeur, département de géographie, UQAM, Québec. BrunoSARRASIN, professeur, département d’études urbaines et touristi-ques,École des sciences de la gestion, UQAM, Montréal (Québec, Canada). JonathanTARDIF, doctorant, département de géographie, Université de Montréal (Québec). TanVOTHANH, enseignant-chercheur en tourisme et marketing, Groupe Sup de Co La Rochelle-CEREGE. CédricVINCENT, chargé de mission « valorisation pédagogique des travaux sur la biodiversité», Parc national de la Guadeloupe.
N.B.Les opinions émises dans le présent ouvrage n’engagent que leurs auteurs.
Préface
MichelDUROUSSEAU
e Ce 8 volume s’inscrit dans une série ambitieuse lancée avec un goût certain pour le défi impossible par Jean-Marie Breton, professeur de droit public à l’université des Antilles et de la Guyane, directeur-fondateur d’un centre de recherche juridique dédié à l’environnement, au tourisme et à l’aménagement, le CREJETA, et administrateur de la Société Française pour le Droit de l’Environnement. Ultra-marin au long cours, enraciné dans le Périgord profond et citoyen d’un monde riche essentiellement de ses contradictions, il apprécie en connaisseur l’alchimie subtile qui unit les terroirs et les hommes qui y vivent, lorsque ceux-ci ont conscience d’enêtre imprégnés et de contribueràfaçonner les paysages pour le meil-leur comme pour le pire. Défi conceptuel, car à lui seul, le terme « développement durable » constitue un oxymore puisque, par définition, un développement constitue une phase intermédiaire dans un cycle beaucoup plus étendu. Défi maté-riel, caràpremière vue, la présence de juristes sur ces territoires d’aven-tures peut surprendre même si le droit de l’environnement s’intéresse de longue date aux questions de patrimonialité, dans une approche double de spécialité et de transversalité. Résolument pluridisciplinaire, le présent ouvrage met en présence des spécialistes d’horizons forts différents, universitaires et gestionnaires, autour de biens ou de situations porteurs de valeurs immatérielles saisis par l’économie et par le droit. Défi philoso-phique enfin, car même si les services rendus par les écosystèmes font désormais l’objet de travaux d’envergure un peu partout dans le monde, nous sommes interpellés par l’attribution d’une valeur monétaireàun élé-ment de la nature ou du paysage, d’une coutume ou d’un lieu de mémoire, c’est-à-direàla marchandisation totale de notre environnement. Les remarquables analyses et les témoignages parlants des contribu-teurs au présent ouvrage offrent un véritable kaléidoscope des nombreuses facettes du tourisme durable dans le monde. Mais, derrière la grande diversité des projets locaux et des expériences relatés par les auteurs, se profilent des questions essentielles comme les lieux de mémoire, les biens culturels, l’identité des peuples, les territoires de l’écotourisme. Mêmes pratiqués localement etàpetite échelle, l’écotourisme et le tourisme durable en général portent en eux les ingrédients inhérentsà toute activité de type économique : évolution des modes d’usage, modifi-cation de l’occupation de l’espace, consommation des ressources natu-
8
TOURISME DURABLE ET PATRIMOINES
relles, aménagement d’infrastructures d’accueil et de communication, stra-tégies de communication, règles de management et de bonne gestion, qualifications professionnelles, fiscalité adaptée. Méfions nous du si sym-pathiquesmall is beautiful, générateur d’effets optiques eux-mêmes réduc-teurs des problématiques de fond qui se posentànotre planète. En effet, ce qui paraît compréhensible lorsqu’il s’agit de questions liéesàla vie quotidienne d’individus ou de petites communautés humaines ou encoreà l’échelle de territoires précisémentàtaille humaine devient soudainement ou et nous échappe lorsqu’il se produit un changement d’échelle géogra-phique ou de temporalité et lorsque nous sommes obligés de tenir compte des phénomènes de latence ou encore des effets de résilience, impliquant de factoune nouvelle comptabilité mondiale des effets cumulés auxquels viendront s’ajouter des effets différés. Le tourisme durable présente au moins deux caractéristiques. Il s’ap-puie sur le concept globalisant de patrimoine, ensemble de valeurs communes et de biens communsàgérer en bon père de famille dans la double optique d’une fructification et d’une transmission à ceux qui vont nous suivre. Il privilégie le recoursàla labellisation, technique douce pour un droit souple lui-même basé sur l’incitation et le volontariat, et large-ment diffusée par le droit international : inscription au Patrimoine mondial de l’humanité, charte européenne du tourisme durable, etc. En soi, le tourisme durable, ne constitue pas un viatique au plan juri-dique. La contribution du tourisme patrimonial au développement durable s’inscrit dans un contexte environnemental juridique façonné par le droit interne, tributaire du droit communautaire et largement inuencé par le droit international. Les activités qui lui sont liées sont soumises aux grands principes du droit de l’environnement, notamment le principe de protec-tion de l’environnement, le principe d’information et de participation du public aux décisions des autorités en matière d’environnement, le principe de précaution, le principe de prévention. Comment, sur un territoire donné, arriveràconcilier l’initiative indivi-duelle, la cohérence des politiques publiques, l’aspirationàrester maître de son destin faceàla mondialisation, la protection de l’environnement au sens large ? Les réponses dépendronton s’en douteen premier lieu de la qualité du patrimoine en présence et de ses atouts naturels, culturels et historiques. Pour d’autres territoires il est déjàtrop tard, la banalisation est telle qu’il faudra engager impérativement une stratégie de reconquête qualitative. Le présent ouvrage collectif constitue aussi un encouragementàl’ex-périmentation, à la diversification et à l’évaluation objective. Il souligne des valeurs culturelles et sociétales, partagées. Surtout, il nous inviteà rééchir aux formes d’un dialogue intelligent et permanent avec la nature, perçue simultanément pour elle-même et pour nous, comme condition de notre vie quotidienne et peut-être même de la survie de l’humanité. En somme, considérée du point de vue du tourisme durable et du patrimoine commun, la dialectique environnementale n’est elle pas d’abord celle de l’homme et de l’humanité ?
Introduction
Jean-MarieBRETON
Ce nouvel ouvrage, comme les précédents de la même série (volumes 6 1 et 7), se situe dans la continuité d’une recherche et de réexions collec-tives abordées sous des angles et conduitesàtravers des approches scien-tifiques et méthodologiques diverses, tantôt dialectiques tantôt complé-mentaires, dans une perspective de transversalité et de pluridisciplinarité. Celles-ci se réfèrentàdes thèmes et répondentàdes questionnements afférents aupatrimoine(culturel et naturel, matériel et immatériel), au tourisme(classique ou « alternatif»),àl’environnement(socio-culturel autant que politico-économique),àla gestion desterritoires(urbains et ruraux, des pays développés comme des communautés autochtones) et des ressources(de biodiversité en particulier), ainsi qu’aux problématiques (tant conceptuelles qu’opérationnelles) inhérentesàla recherche etàla réalisation des conditons d’undéveloppement(global aussi bien que local, intégré autant que participatif) répondantàdes exigences conjointes de durabilité et de viabilité. Il accueille à son tour, en prolongeant, en complétant, en diversifiant et donc en richissant par làles travaux déjàproposés au lecteur et au cher-cheur, des contributions originales et inédites d’auteurs en provenance de divers continents, ou consacrant leurs travauxà:tel ou tel d’entre eux Amérique du Nord (Canada, Québec), Amérique Latine (Mexique, Chili, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Costa Rica), Maghreb (Tunisie), Afrique Noire (Afrique du Sud, Namibie), Asie (Vietnam, Laos, Cambodge, Tadji-kistan) et Europe (France), sans oublier la « grande»Caraïbe ni les « départements français d’Amérique»(Guadeloupe, Martinique, Guyane). Ainsi, tout au long de ces trois volumes et au terme de ce long périple touristique et heuristique, ce ne sont pas moins de 33 pays, sur cinq conti-nents, qui auront été « visités», étudiés, parfois « re-découverts», souvent utilement (re)mis en lumière, en quête de leurs richesses comme de leurs ressources, de leurs identités comme de leurs pratiques, de leurs difficultés comme de leurs succès,àtravers le prisme des valeurs, de la patrimoniali-
1. Breton, J.-M. (dir.) (2009),Patrimoine culturel et tourisme alternatifIles, Série « et pays d’Outre-Mer»6,, vol. É; Breton, J.-M. (dir.) (2010),d. Karthala-Crejeta, Paris Patrimoine, tourisme, environement et développment durable, Série « Iles et pays d’Outre-Mer», vol. 7,Éd. Karthala-Crejeta, Paris.
Voir icon more
Alternate Text