Et si l’intelligence artificielle (IA), régulièrement dénoncée pour son empreinte carbone croissante, était au contraire la meilleure alliée de la transition environnementale ? Le climat, mais aussi la biodiversité, sont des systèmes complexes, comprenant de multiples facteurs simultanés et séquentiels. Or, avance Gilles Babinet, la grande force de l’intelligence artificielle, c’est justement sa capacité à embrasser la complexité en effectuant des arbitrages à moindre coût. Passant en revue chaque secteur (transports, supply chains, agriculture, énergie, économie circulaire, services…), il montre comment l’intelligence artificielle permet de gagner en efficacité énergétique, d’améliorer les cycles de maintenance, de produire moins et mieux, bref de réduire fortement nos impacts environnementaux négatifs. Au-delà, il souligne que, si nous allons nécessairement consommer moins, il existe un chemin pour le faire qui améliore notre qualité de vie, au travers d’une modification profonde de nos usages. Nos façons de voyager, de travailler, de nous loger, de consommer pourraient s’en trouver révolutionnées. Au point de marquer notre entrée dans une nouvelle ère ? Gilles Babinet, entrepreneur à succès dans le domaine des nouvelles technologies, copréside le Conseil national du numérique. Il est le cofondateur de Urbantech Ventures, un fonds de capital-risque dédié aux enjeux de l’intelligence artificielle et de l’environnement dans le domaine des infrastructures. Il est le « digital champion » de la France auprès de la Commission européenne. Il enseigne à l’Institut national du service public (INSP) et à HEC.
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