Penser le carnaval Variations, discours et représentations , livre ebook

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Date de parution

01 janvier 2010

EAN13

9782811104078

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

SOUS LA DIRECTION DE Biringanine Ndagano
Penser le carnaval
Variations, discours et représentations
KARTHALA
PENSER LE CARNAVAL
VARIATIONS, DISCOURS ET REPRÉSENTATIONS
Cet ouvrage a été réalisé au sein de l’équipe du CRILLASH (Centre de recherche en lettres, langues, arts et sciences humaines – EA4095) de l’Université des Antilles et de la Guyane, dans le cadre du programme « Hommes, nature et leur patrimonialisation (HNP)». Il est publié grâce au nancement du CRILLASH et du PUG (Pôle universitaire guyanais).
KARTHALAsur internet: http://www.karthala.com (paiement sécurisé)
Couverture : Photos-montage de B. Ndagano.
© Éditions Karthala, 2010 ISBN : 978-2-8111-0407-8
SOUSLA DIRECTION DE Biringanine Ndagano
Penser le carnaval
Variations, discours et représentations
Éditions Karthala 22-24, boulevard Arago 75013 Paris
« Si ton ami est en miel, ne le mange pas en entier ».
Remerciements
Remerciements à tous ceux qui nous ont permis de réaliser ce travail : – Jean Bernabé (directeur du CRILLASH), Yves Fauré(directeur du PUG), Franck Roubaud (directeur de l’IUT de Kourou), Antoine Prime-rose (directeur de l’IUFM de Guyane), Henri Néron (RFO Guyane), Jean-Paul Leclerc (Service culturel de la Région Guyane), Félix Saint-Prix (Conseil universitaire de Guyane). Antoine Karam (président du Conseil régional), Alain Tien Long (Président du Conseil général). – Àceux dont la constante amitiéaétéun adjuvant indispensableà l’action scientique : Serge Mam Lam Fouck, Olivier Huissman.
Avant-propos
1 BiringanineNDAGANO
Selon Bakhtine, à qui nous devons le discours fondateur sur le car-2 naval en sciences humaines, en général, et en littérature en particulier , l’être humain est par nature dialogique, c’est-à-dire qu’il a cette capacité de vivre deux vies : l’une, ofcielle, sérieuse et dogmatique, demeure soumiseà; l’autre, rieuse, est empreinte de liberté. C’est lala hiérarchie vie de carnaval. Elle se présente alors comme le « lieu par excellence du masque, du déguisement », de la fantaisie, un monde de jeu où « je est un autre », « où l’on peut mettre en scène des images de soi ou des images d’un « nous », selon les termes de M.Agier, dans sondiscours d’ouver-ture. Dans une perspective plus large, le carnaval est alorsàsaisir comme un espace de rencontre entre cultures et identités, leurs heurts, leurs ruptures et leurs convergences. C’est, en tout cas, ce que font ressortir les chercheurs venus d’horizons divers : de la France, du Sénégal, du Brésil, de Trinidad, desAntilles et de la Guyane françaises. Lesétudes sur lecarnaval s’accumulent, comme les bibliographies en témoignent, et on ne peut que s’en réjouir, car ceci nous évitera de revenir sur des dénitions générales aujourd’hui bien connues. Par conséquent, il devient alors possible, voire obligatoire, de nous imposer des limites. Nous en voyons deux : celle du temps, en nous limitant au carnaval con-temporain, et celle de l’espace, en partant du carnaval de Guyane, lieu où s’est organisé ce colloque, pour nous étendreàceux qui lui sont géogra-phiquement, culturellement et historiquement plus ou moins proches (Brésil,Antilles françaises ou anglaises), en mettant enévidence ce qui relie ces diverses formesdisons ces variationsau genre même dont elles relèvent : le carnaval. De nos jours, et ceci n’est que constat objectif, les carnavals sont de plus en plus organiséset peut-être même professionnalisés. Les perfor-mances reposent sur des techniques ou des visions modernes, voire modernistes, et laissent peu de placeàl’improvisation inhérenteàla fête populaire. L’analyse d’un matériau symbolique tels que les chants (parole et composition musicale), les danses et les rythmes carnavalesques, les
1. Maître de Conférences, Université desAntilles et de la Guyane. 2.L’œuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen Âge et sous la Renaissance,Gallimard, 1970.
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