Un code-piège Un piège pourles mouraffaline (les ignares) comme moi ! C’était vers onze heures, un jeudi matin de novembre 2014. Cela s’est fait sur le trottoir qui longe la façade principale de l’église orthodoxe de la capitale. Celle-ci, dissimulée par des arbres gigantesques, se trouve à l’ongle d’une ruelle de trois cents à quatre cent mètres de longueur. Le standing des bâtiments construits dans cette rue est au-dessus de la moyenne. Cependant, le rez-de-chaussée des immeubles érigés face à face, dans cette même rue qui ne doit pas dépasser 8 mètres de largeur et qui manque de soleil à cette heure de la journée, se présente avec l’ouverture de multiples échoppes de commerce varié. Il y’a deux garages de mécaniciens, chacun sur un trottoir. Les deux ont ménagé une grande part de leur chantier de travail sur une partie du trottoir qui devance et dépasse l’ouverture de leur garage tout en enjambant sur une partie de la chaussée. Chaque trottoir qui longe les rez-de-chaussée commerciaux des immeubles à son épicerie. Plusieurs caisses de légumes, qui en prolongent le commerce de celle-ci, débordent effrontément sur la moitié du trottoir qui devance son accès. A côté de l’épicerie de droite, Il y a une gargote pour des mangeurs clandestins qui sont attablés sur des chaises au milieu du trottoir. Ils sont en train de déguster un verre de thé et disséquer des galettes traditionnelles.
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