En effet, nous pouvons espérer vivre 2,5 fois plus longtemps que les grizzlys, 3 fois plus longtemps que les lions, et 30 fois plus longtemps que les souris. Nous dépassons même les éléphants dont l'espérance de vie, en captivité, se situe autour de 60 ans. En revanche, certains reptiles, tels que les célèbres tortues du sanctuaire faunique des îles Galápagos deviennent largement centenaires, voire bicentenaires. Il serait donc logique de penser qu'en découvrant pourquoi nous vivons plus longtemps que les autres mammifères et pourquoi certaines espèces, telles les tortues des îles Galápagos, ont une longévité tellement supérieure à la nôtre, nous pourrons cerner les raisons génétiques du vieillissement.
De tous les mammifères, c'est notre espèce, celle des représentants d'Homo sapiens, qui se trouve dotée de la plus grande longévité. Le saviez-vous ?
La longévité est le fruit d'une interaction
Il est aujourd'hui démontré que la longévité est le fruit d'une interaction d'influences inextricables, d'ordres biochimique, psychologique et socio-économique. La capacité biologique que détiennent indubitablement certains individus ou certaines catégories d'individus de vivre plus longtemps que d'autres le prouve. Il existe bel et bien, de par le monde, des communautés de centenaires. Elles forment des "poches" isolées, dans des régions encore non contaminées par l'urbanisme et la pollution industrielle. En cernant les facteurs qu'elles semblent avoir en commun, nous pourrions peut-être commencer à dresser une liste de certaines conditions de longévité.
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