LE RECOURS A UNE IDEOGRAPHIE EN SCIENCE

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LE RECOURS A UNE IDEOGRAPHIE EN SCIENCE
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197

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Français

Nicole Sansonnens
novembre 2002
Le rôle de l’intention dans la promesse ou Une fausse-promesse peut-elle être une promesse ?
La promesse en tant qu’acte de langage pose très vite des problèmes dès que l’on examine des cas ou, par exemple, une promesse est faite mais non tenue, ou encore lorsqu’une promesse est faite mais que dès le début, l’intention était de ne pas la tenir. Peut-on parler de promesse dans ces deux cas ? De fausse-promesse ?Dès lors, à quel type d’acte de langage sommes-nous confronté ?Je me propose dans le présent travail de tenter d’apporter des réponses à ces questions. Je me baserai pour commencer sur les 6 conditions de déroulement heureux d’un acte de langage (ou acte de parole) d’Austin. Puis, j’examinerai la question de deux points de vue qui me semblent intéressants d’appliquer à ces cas: la modalité et la temporalité. Il me faut préciser toutefois que je me concentrerai, dans cette partie de mon travail, sur l’examen du lien entre l’intention et l’acte de dire: «Je promets». En effet, je choisis d’écarter la «troisième partie», celle dite «des conséquences», du comportement qui doit suivre la promesse. Ainsi, nous verrons que d’un point de vue modal, une fausse promesse constitue un échec, mais que d’un point de vue temporel, il est admissible qu’une fausse-promesse soit un acte de langage en tant que tel.
Examinons maintenant les différents cas de promesses (intentions sincères) et de fausse-promesses (intentions non-sincères) à la lumière du tableau d’Austin (je ne retranscris pas ce tableau ici, mais y ferai référence par les lettres et numéros qui leurs sont attribués) :
L’intention est sincère : 1) «Je promets de t’aider à déménager». Et, effectivement, je suis là le jour dit pour aider. Ce cas répond aux 6 conditions d’Austin, c’est un acte de langage dit « heureux » 2) « idem ». Mais je me casse une jambe et ne peut être présente le jour dit. Ici, la condition T2 n’est pas remplie, cela en fait un cas dit « malheureux ».
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