Du même auteur dans la même collection Catégories. Sur l’interprétation(traduction et édition bilingue de Michel Crubellier, Catherine Dalimier et Pierre Pellegrin). De l’âme(traduction et édition de Richard Bodéüs). Éthique à Nicomaque(traduction et édition de Richard Bodéüs). Métaphysique(traduction et édition de MariePaule Dumi nil et Annick Jaulin). Météorologiques(traduction et édition de Jocelyn Groisard). Parties des animaux. Livre I (traduction de J.M. Le Blond. Présentation de Pierre Pellegrin). Petits traités d’histoire naturelle(traduction et édition de PierreMarie Morel). Physique(traduction et édition de Pierre Pellegrin). Les Politiques(traduction et édition de Pierre Pellegrin). Rhétorique(traduction et édition de Pierre Chiron). Seconds Analytiques(traduction et édition bilingue de Pierre Pellegrin). Traité du ciel(traduction et édition bilingue de Catherine Dalimier et Pierre Pellegrin).
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ARISTOTE
Sur la justice Éthique à Nicomaque, livre V
PRÉSENTATION NOTES BIBLIOGRAPHIE DOSSIER par Daniel Agacinski Traduction par Richard Bodéüs
PR É S E N T A T I O N La place de l’éthique dans la pensée d’Aristote La justice en tant que vertu La justice entre morale et politique Les différentes formes de justice La justice et le droit La méthode dialectique
NC E T T E É D I T I O NO T E S U R
Sur la justice Éthique à Nicomaque, livre V
DO S S I E R Platon : Mieux vaut subir l’injustice que la commettre Platon : La justice, un bien étranger Marx : Monnaie et valeur Nietzsche : La dette à la source de la justice Amartya Sen : Quelle garantie pour les transactions ?
BI B L I O G R A P H I E S É L E C T I V E
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P r é s e n t a t i o n
LA PLACE DE L’ÉTHIQUE DANS LA PENSÉE D’ARISTOTE
Élève de Platon, Aristote (384 av. J.C – 322 av. J.C) se distingue d’abord de son maître par l’abandon de la forme dialoguée ; de lui ne nous restent que des écrits sous forme de traités, où la pensée se donne un objet et l’étudie. Les textes que nous lisons aujourd’hui comme s’ils étaient de la main d’Aristote sont selon toute vraisemblance des notes de cours, rédigées par luimême ou par un élève scrupuleux, puis compilées et organisées par des éditeurs posté rieurs. La pensée qu’on y trouve est donc simulta nément une méditation et un enseignement. C’est vrai au plus haut point de l’Éthique à Nicomaque, qui, en tant que traité de morale, doit à la fois déterminer les principes de la vie bonne, et aider son lecteur à devenir vertueux. Si l’œuvre d’Aristote peut être qualifiée de scientifique, lorsqu’elle aborde des objets tels que la démonstration mathématique ou les lois de la phy sique, elle cesse d’être purement théorique dès qu’il s’agit d’enjeux moraux. Aristote affirme luimême la nature spécifique de l’étude qu’il consacre à la morale, et place sous cette perspective l’ensemble du texte de l’Éthique à Nicomaque: