232
pages
Français
Documents
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement
232
pages
Français
Documents
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus
Université Victor Segalen Bordeaux 2
Année 2010
Thèse n° 1721
THÈSE
pour le
DOCTORAT DE L’UNIVERSITÉ BORDEAUX 2
Mention : Sciences Biologiques et Médicales
Option : Neurosciences et Neuropsychopharmacologie
Présentée et soutenue publiquement
Le 24 septembre 2010
Par
Quentin Barraud
Né le 7 juin 1984 à Bègles (33)
Troubles du sommeil dans la maladie de Parkinson et
Syndrome des jambes sans repos :
L’hypothèse dopaminergique
Membres du Jury
M. D. Guehl Professeur des Universités, Bordeaux Président
M. M. Barrot Directeur de Recherche CNRS, Strasbourg Rapporteur
M. C. Feuerstein Professeur des Universités, Grenoble Rapporteur
M. G. Courtine Professeur Associé, Zürich, Suisse Examinateur
M. I. Ghorayeb Maître de conférences, Bordeaux Directeur de Thèse
A Pauline,
A mes Parents et toute ma Famille
2Remerciements
La grande partie de ces travaux a été réalisée au sein du Laboratoire « Mouvement
Adaptation Cognition », CNRS UMR 5227 de L’Université Victor Segalen Bordeaux 2.
Je remercie tout d’abord mon Directeur de thèse, le Dr. Imad Ghorayeb. Les mots me
manquent pour exprimer tout le plaisir que j’ai éprouvé à travailler avec lui durant ces trois
années. Tout au long de ces années, il a su me guider avec patience, attention et un grand
souci de précision scientifique. Je lui suis particulièrement redevable et j’espère que nous
aurons le plaisir de travailler à nouveau ensemble dans les années à venir.
Je remercie le Dr. Jean-René Cazalets pour m’avoir accueilli au sein de son Laboratoire.
Je remercie également le Dr. Erwan Bezard pour m’avoir accueilli au sein de son équipe
et m’avoir permis de travailler dans les meilleures conditions à la fois scientifiques et
humaines. Merci pour les nombreux conseils prodigués tout au long de cette thèse. Longue
vie au futur IMN !
Je tiens à remercier le Professeur Dominique Guehl d’avoir bien voulu juger ce travail
et suis reconnaissant du grand honneur que vous me faites en acceptant de présider cette
thèse.
Mes remerciements vont également aux Drs. Michel Barrot et Claude Feuerstein pour
avoir accepté la lourde tâche d’être rapporteurs.
Je remercie profondément le Professeur Grégoire Courtine pour avoir consenti à juger
cette thèse. J’espère qu’elle va constituer le point de départ d’une collaboration fructueuse.
Je vous exprime ici toute ma gratitude pour l’intérêt que vous avez bien consenti à porter à ce
travail.
Je remercie enfin chaleureusement l’Association Française des patients atteints par le
Syndrome des Jambes Sans Repos (AFSJR) et en particulier sa Présidente Mme Geyer pour
leur généreuse contribution à ces travaux.
3Je tiens également à remercier :
Tous les membres passés et présents de l’équipe « PSP » :
Amandine, pour son aide constante et pour m’avoir supporté tout ce temps dans le bureau,
ainsi que Mathieu notre squatteur préféré,
Dr. Pierre-Olivier Fernagut, merci pour ta bonne humeur et tous tes précieux conseils tout
au long de cette thèse,
Sandra et Grégory, pour, entre beaucoup d’autres, votre bonne humeur et votre disponibilité,
Carita, Gisèle et Evelyne pour leurs recommandations toujours pertinentes,
Marie-Laure et Alain, pour toute leur aide précieuse,
Michel et Sandrine les nouveaux thésard(e)s, bonne route à vous,
Mes remerciements sincères au Professeur François Tison et au Professeur Bertrand
Bloch pour leurs nombreux conseils,
Sans oublier les lyonnais de Cynbiose, Hugues, Thibaud et Fabrice, merci à vous (et à radio
nostalgie !).
Merci à Nathalie pour sa précieuse aide logistique,
Et puis, Audrey, Loïc, Benjamin, Marie-Laure, Wassi, Céline, Stéphanie, Pedro, Nicolas,
Claude et Anne Vital, Marie-Hélène, Wilfrid et tous ceux que j’ai oublié de nommer mais
avec qui j’ai passé de bons moments.
Mais l’UMR 5227 ce n’est pas que le Bâtiment 3A et je tiens également à remercier les
locataires :
- De la « rotule » anciens ou toujours présents : Aude, Bérangère, Claire, Emilie,
Jonathan Mc Chetrit, Rachida, Steeve, Sylvia…
- Du reste du Bâtiment 2 : Laura, Jean-Yves, Géraldine…
Remerciements spéciaux à Cristina et Stéphanie pour avoir, entre autres, inventé les
SMS façon « Moyen-âge ».
- De Charles Perrens (le labo…) : Nico et Amélie.
Je remercie aussi Virginie qui a initié une partie de ces travaux durant son Master 2 et qui
m’a bien aidé au début de ma thèse.
Grands remerciements à Hugues pour sa disponibilité et son aide précieuse, les sessions « On
refait le match » vont me manquer… Merci aussi à Tho Haï pour l’assistance opératoire et
tout ce qui va avec.
Enfin, une pensée pour Geneviève, Elizabeth et tous ceux que j’ai omis de citer ici mais qui
ont pourtant contribués à ce que tout se passe bien pour moi durant ces trois dernières années.
4
Par ailleurs, j’ai évidemment une pensée pour l’ensemble de mes amis qui m’ont permis
de « couper » du labo, notamment John, Romain, Thibaud, Guillaume Heitz, Gaëtan,
Dudu, Sylvain, Julien…
Pensée également aux rescapés de notre magnifique promo de M2, Aurélien, Eugénie,
Guillaume, Ilhame, Mickaël, Nadia…
Et tous les autres bien entendu !
MERCI à Tous !
5
Résumés
6Résumé
Mes travaux de thèse se sont axés sur deux thématiques. Elles ont en commun un
possible dysfonctionnement de la transmission dopaminergique. La première visait à étudier
l’implication de la dopamine dans les troubles de la régulation veille/sommeil se produisant
dans la maladie de Parkinson en utilisant le modèle de référence de cette pathologie, le
primate non-humain (PNH) intoxiqué au 1-methyl-4-phenyl-1, 2, 3, 6-tetrahydropyridine
(MPTP).
Pour y parvenir, nous avons utilisé un système télémétrique totalement implantable
autorisant des enregistrements électroencéphalographiques, électrooculographiques et
électromyographiques de longue durée chez des animaux libres de leurs mouvements.
L’induction d’un syndrome parkinsonien a eu pour conséquence une totale dérégulation de
l’architecture des cycles veille/sommeil persistant durant des années après les injections de
MPTP. La somnolence diurne excessive et la dérégulation du sommeil paradoxal sont les
signes les plus marquants de l’intoxication au MPTP et apparaissent avant l’émergence des
signes moteurs. Ces dérégulations précoces sont concomitantes d’une perturbation profonde
de l’homéostasie dopaminergique qui se rétablit partiellement sur le long cours grâce à des
mécanismes compensatoires au sein du système dopaminergique. L’ensemble étant
responsable d’une réapparition partielle du sommeil paradoxal ainsi qu’une diminution de la
somnolence diurne, parallèlement à la récupération motrice.
En conclusion, ces résultats soulignent la validité du modèle du primate non-humain
intoxiqué au MPTP pour la modélisation des troubles du sommeil de la maladie de Parkinson.
Il permettra in fine de comprendre le rôle de la déplétion dopaminergique et, au-delà, de
l’intervention des autres systèmes de neurotransmission dans la physiopathologie de ces
troubles.
La seconde partie de ma thèse a été consacrée à l’étude anatomo-fonctionnelle de la
voie dopaminergique diencéphalospinale (groupe A11) chez le PNH. En effet, si cette voie
semble impliquée dans les processus sensori-moteurs et son dysfonctionnement supposé dans
de nombreuses pathologies comme la maladie de Parkinson ou le syndrome des jambes sans
repos, son organisation anatomique reste méconnue, à la fois chez l’homme e