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UN NOUVEAU CADRE INSTITUTIONNEL
REFORMER L’AIDE AU DEVELOPPEMENT PAR CÉCILE PETITGAND Malgré la crise financière, les montants de l’aide au développement n’ont pas fléchi.Le Comité d’aide au développement de l’OCDE enregistre même une hausse du montant des aides et se montre confianten l’avenir.Toutefois,l’aide publiqueau développement représente encore moins de 1% des dépenses des gouvernements en moyenne parmi les pays de l’OCDE. En vérité, cette hausse des montants de l’aide versée intervient après une longue décennie de stagnation qui a démarré à partir du début des années 90. Face à ce ralentissement net, la question de l’efficacité de l’aide (« aid effectiveness ») s’est posée avec encore plus d’acuité. Puisque les prêts et les dons se font plus rares, ne devrait-on pas les distribuer en priorité aux «bons élèves» du groupe des pays pauvres et émergents ? Telle a été la question posée par la Banque Mondiale qui a alors tenté de trouver de nouveaux critères de conditionnalité: sociaux, politiques, environnementaux,pour optimiser la distribution de l’aide au développement.En distribuant l’aide à des gouvernements jugés responsables, on chercherait alors à la rendre plus juste et plus efficace. Pourtant, les critiques de l’aide au développementn’en démordent pas: le montant de l’aide est toujours très insuffisant pour répondre aux problèmes de financement de projets ambitieux dans les pays du Sud. De surcroît, sa distribution serait encore très imparfaite et parfois contre-productive en finançant des réformes dont les conséquences à moyen et long terme vont à l’encontre du bien-être des populations. L’aide au développement est-elle pour autant obsolète ? Quelles réformes peut-on attendre pour la mettre au service d’un développement durable et équitable des pays en besoin de financement ? TROIS PROPOSITIONS
REORGANISER LA COMMUNAUTE DES DONNEURS.
Aujourd’hui, ce ne sont pasmoins de 280 agences bilatérales,242 programmes d’action multilatérale, 24 banques de développement et à peu près 40 agences de l’ONUqui sont chargés de la collecte et de la gestion des fonds de l’aidepublique au développement. A ces organisations s’ajoute un nombre croissantde fonds privés et d’ONG. C’est à partir de la réduction du nombre d’acteurs du développementque pourrait commencer une réforme efficace du système d’aide publique et privée. En effet, ceci permettrait de faire des économies considérables dans le financement des projets, en évitant notamment les cas de redoublement des aides et des investissements danscertaines régions du globe. La vision d’un organisme supra-international chapotantl’ensemble des acteurs du développement n’est sans doute pas si idéaliste,à l’heure où les programmes de développement fleurissent au rythme des promesses d’engagement« éthiques » et « responsables » des acteurs privés (banques, firmes).
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