Chasseur de l'Est n°110 - REPORT AGE

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Chasseur de l'Est n°110 - REPORT AGE
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Français

30
CHASSEURS DE L’EST
N°110. AVRIL 2008
Meuse
RÉDACTION
DE LA MEUSE
27, RUE DOM-CELLIER
55000 BAR-LE-DUC
CONTACT :
PHILIPPE VUILLAUME,
03 29 79 03 31
RÉDACTION
R
E
P
O
R
T
A
G
E
«
Le lapin
a servi de
tremplin
pour
les autres
espèces
et
l’opération
de
lâcher
de faisans
a permis
de
fédérer
tout
le monde. »
E
N
PARTENARIAT
AVEC
L
’ONCFS,
NOTRE
CONFRÈRE
L
E
C
HASSEUR
F
RANÇAIS
VIENT
DE
DÉCERNER
,
POUR
LA
DEUXIÈME
ANNÉE
D
EXISTENCE
DU
PRIX
,
LA
PALME
À
UNE
EXPLOITATION
AGRICOLE
MEUSIENNE
,
LA
FERME
DE
LA
VILLE
AUX
BOIS
,
POUR
L
ACTION
MENÉE
EN
FAVEUR
DU
PETIT
GIBIER
. R
ENCONTRE
,
SUR
LE
TERRAIN
,
AVEC
CEUX
QUI
ONT
MENÉ
À
BIEN
CE
PROJET
.
CONCOURS 2007 ONCFS - CHASSEUR FRANÇAIS
Une ferme du Val dunois
lauréate
UN BIOTOPE PEU FAVORABLE
La ferme de Jean-Marc Vanderesse
n’avait a priori pas vocation à deve-
nir un territoire exemplaire pour la
petite faune de plaine. Pas de fri-
ches, pas de bosquets mais de gran-
des étendues enherbées pour nour-
rir un troupeau de 50 vaches
charolaises destinées à la production
de lait et de viande. Par ailleurs,
même là où l’environnement était
favorable, sur certains autres terri-
toires meusiens, la plupart des chas-
seurs se sont orientés un peu par-
tout vers le grand gibier en
abandonnant tout aménagement
pour le petit gibier et en renonçant
à la régulation des prédateurs. À la
« ville aux bois » pourtant, on n’a
pas baissé les bras. Poussé par son
fils Patrick, Jean-Marc Vanderesse a
accepté, dès 1998, qu’une véritable
politique d’aménagement pour le
petit gibier soit entreprise. La per-
drix n’a jamais été présente en nom-
bre sur la propriété, alors que le
lièvre s’y portait bien. Après dia-
gnostic, on a décidé d’orienter les
efforts vers le lapin qui pourtant n’a
jamais été présent sur le territoire.
On a commencé à piéger active-
ment renards, mustélidés et corvi-
dés puis fut mis en place un réseau
de garennes artificielles reliées
entre elles par un linéaire de talus
et de haies qui, pour ces dernières,
étaient en place mais qu’il a fallu
recéper. Il a fallu aussi convaincre
les propriétaires limitrophes, plus
enclins à l’arrachage, de participer
à leur aménagement. Des clôtures
électriques ont été installées pour
empêcher les charolaises de s’inté-
resser également aux jeunes pous-
ses des haies recépées ! Les rumi-
nants et les lapins ont fini par faire
bon ménage, d’où l’idée d’intituler
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