Albert LévyStirner et NietzscheSociété nouvelle de librairie et d’édition, 1904 (pp. 7-91).IntroductionSommaire1 Introduction2 Chapitre premier — Nietzsche a-t-il connu Stirner ?3 Chapitre II — Comparaison entre les idées de Stirner et les idées de Nietzsche dans sa première période3.1 a) L’Unique3.2 b) L'éducation3.3 c) La philosophie et l'art3.4 d) Histoire de la civilisation3.5 e) L’État4 Chapitre III — Comparaison entre les idées de Stirner et les idées de Nietzsche dans sa deuxième période4.1 a) L’égoïsme4.2 b) La Tradition et la liberté4.3 c) L'Immoralisme4.4 d) Le Droit4.5 e) L'Anarchisme5 Chapitre IV. Comparaison entre les idées de Stirner et les idées de Nietzsche dans sa troisième période.5.1 a) L’individu et l’aristocratie5.2 b) L'anarchie et la discipline5.3 c) La jouissance et le but5.4 d) Le Moi et la Volonté de puissance5.5 e) Le christianisme6 ConclusioneIl s’est produit dans la deuxième moitié du XIX siècle une réaction contre l’individualisme. Les théories morales les plus répandues,par exemple celle d’Auguste Comte en France, celle de John Stuart Mill en Angleterre, celle de Schopenhauer en Allemagne, avaientce caractère commun de prêcher l’altruisme. Les philosophes tenaient-ils à garder la morale chrétienne au moment où ils renonçaientà la foi, ou se croyaient-ils obligés, comme l’a soutenu Nietzsche, de se montrer plus désintéressés que les chrétiens eux-mêmes ?Toujours est-il qu’ils condamnaient l’égoïsme et ...
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